L’unilatéralisme créole, promu par les Ayatollahs fondamentalistes au titre d’une politique d’État en Haïti, est une mystification
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Journée internationale du créole
« On ne peut plus écrire son paysage ni écrire sa propre langue de manière monolingue. Par conséquent, les gens qui, comme par exemple les Américains, les États-Uniens, n’imaginent pas la problématique des langues, n’imaginent même pas le monde. Certains défenseurs du créole sont complètement fermés à cette problématique. Ils veulent défendre le créole de manière monolingue, à la manière de ceux qui les ont opprimés linguistiquement. Ils héritent de ce monolinguisme sectaire et ils défendent leur langue à mon avis d’une mauvaise manière. Ma position sur la question est qu’on ne sauvera pas une langue dans un pays en laissant tomber les autres. » (Lise Gauvin, « L’imaginaire des langues : entretien avec Édouard Glissant », dans « L’Amérique entre les langues », Études françaises, volume 28, numéros 2-3, automne–hiver 1992.)
Octobre est le mois des célébrations de la langue et des cultures créoles dans les communautés linguistiques créolophones à travers le monde.

— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
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— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Chaque année en octobre, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) met à l’honneur la langue et la culture créoles à travers un événement majeur : « Mwa Lang Kréyol La ». L’édition 2025, placée sous le signe de la transmission intergénérationnelle, invite la population martiniquaise à vivre ensemble ce moment d’exploration, de célébration et de partage autour de la richesse du créole.
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Sarha Fauré —
—Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
—Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
La lexicographie créole contemporaine : retour-synthèse sur ses caractéristiques historiques, son socle méthodologique, ses dictionnaires
— Par Robert Berrouët-Oriol —
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Robert Berrouët-Oriol(*) —
NOTE DE L’AUTEUR
— Par Robert Berrouët-Oriol(*)
Linguiste-terminologue canadien originaire d’Haïti, spécialiste de l’aménagement linguistique, Robert Berrouët-Oriol a longtemps travaillé à l’Office québécois de la langue française où il a contribué à l’analyse, au stockage, à la mise à jour et à la diffusion des vocabulaires scientifiques et techniques de la Banque de terminologie du Québec (aujourd’hui dénommée Grand dictionnaire terminologique). Par la suite il a enseigné la linguistique et la terminologie à la Faculté de linguistique appliquée de l’Université d’État d’Haïti. Depuis avril 2021, il est membre du Comité international de suivi du Dictionnaire des francophones, le DDF. Auteur depuis plusieurs années d’articles de vulgarisation linguistique parus en Haïti dans Le National, il a publié en 2011 le livre collectif de référence « L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions » (Éditions de l’Université d’État d’Haïti et Éditions du Cidihca ; ouvrage réédité en France, en 2023, par l’antenne du Cidihca-France). En 2014 il a publié le livre « Plaidoyer pour une éthique et une culture des droits linguistiques en Haïti / Pledwaye pou yon etik ak yon kilti ki tabli respè dwa lengwistik ann Ayiti » (Centre œcuménique des droits humains (Port-au-Prince) et Cidihca (Montréal).
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— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
État des lieux, modélisation, propositions