Samedi 25 octobre 2025 à la Cinquième salle de la Place des arts Montréal
— Par Robert Berrouët-Oriol(*) —
La prestigieuse Place des arts, à Montréal, s’apprête à accueillir le spectacle à grand déploiement polyphonique ZANTRAY 2025, un hommage aux racines croisées des cultures créoles et autochtones et qui souligne l’influence autochtone dans la culture créole. L’évènement a été conçu par l’Espace culturel Vertières et sera présenté dans le cadre du Mois du créole le samedi 25 octobre 2025 à la Cinquième salle de la Place des arts. ZANTRAY 2025 retracera la vie d’une figure autochtone ayant influencé la mémoire créole, la reine Anacaona. Sur le mode d’un arpentage historique de la rencontre des mémoires, ZANTRAY 2025 offrira à l’auditoire un spectacle théâtral musical immersif composé de poèmes, de chants, de danses et de projections de vidéos durant lequel le public sera à la fois acteur et spectateur. Depuis vingt-quatre ans, les célébrations du Mois du créole sont élaborées et mises en œuvre au Canada par le KEPKAA (Komite entènasyonal pou pwomosyon kreyòl ak alfabetizasyon).
ZANTRAY 2025 rassemblera sur scène des artistes de premier plan, notamment :
–La chanteuse haïtiano-québécoise REBECCA JEAN.

— par Selim Lander
La scène Aimé-Césaire de Tropiques Atrium s’apprête à accueillir, ce samedi 18 octobre à 19h30, « Darbar », un récital de danses traditionnelles du nord de l’Inde conçu et chorégraphié par Sharmila Sharma, figure majeure du Kathak. Ce spectacle, à la fois poétique et patrimonial, convie le public à un voyage au cœur de la culture classique indienne, entre art sacré et raffinement des cours royales.
Conception & chorégraphie : Salia Sanou
Dans le tout petit village de Soffin ( 80 habitants à l’année) , le danseur chorégraphe martiniquais Alfred Alerte a rénové, modifié une bergerie quasi en ruines avec Lucie Anceau elle-même danseuse-chorégraphe. En vingt ans, ces deux -là en ont fait un lieu de création, de résidence, d’ateliers de pratique artistique avec la possibilité de trois plateaux « in situ » ( plus lieux insolites comme la « stabul »).

Le Festival de Fort-de-Francede Fort-de-France présente une réinterprétation moderne et originale du célèbre ballet Le Sacre du Printemps de Igor Stravinsky, par la chorégraphe chinoise Yang Liping. Cette version contemporaine mêle danse, traditions chinoises et philosophie bouddhiste tibétaine, offrant une lecture unique et profonde de l’œuvre.
Première en France au Festival de Marseille
Dans le cadre du Festival Art Jénès
Double plateau danse –
Du 7 mai au 1er juin, le Martinique Danse Festival organise sa deuxième édition. Pendant plus de trois semaines, des danseurs et chorégraphes venus de différents pays se produiront à l’Espace DD – Polforme, au Lamentin.
— Par Selim Lander —
Un solo chorégraphique à 60 ans… non pas dans le but de me raconter, mais plus dans une volonté de me découvrir et comprendre enfin comment je traverse le monde !
Dans le sillage de deux artistes noirs, le danseur étoile Guillaume Diop et la contrebassiste Sulivan Loiseau, une saison dans un Opéra de Paris qui s’ouvre timidement à la diversité. Un film intimiste, qui laisse place à la danse et aux questionnements.
— Par Selim Lander —
Dans « L’Éthique », Spinoza énonce une affirmation provocatrice : « Personne n’a encore jamais dit que peut un corps ». Cette phrase, bien que déstabilisante et apparemment iconoclaste, s’inscrit au cœur de sa pensée philosophique et en marque un des fondements essentiels. En défiant les conceptions traditionnelles de la philosophie antérieure, Spinoza nous invite à réexaminer notre rapport au corps et à la manière dont nous le définissons. Au lieu de considérer le corps comme un simple objet matériel, il soutient que l’essence du corps ne réside pas dans sa forme ou sa composition, mais dans ses capacités à agir et à subir. Autrement dit, un corps existe et se définit par ce qu’il peut produire comme actions et ce qu’il peut recevoir comme effets. Cette perspective change radicalement notre manière de concevoir le corps et de le comprendre en tant que processus vivant et dynamique.
Après Omma en 2021, le chorégraphe revient avec Full Moon, une nouvelle exploration de la danse, cette fois-ci en lien avec l’univers du jazz noir américain.
Corpos est une pièce chorégraphique créée par Hubert Petit-Phar, chorégraphe guadeloupéen, et Augusto Soledade, chorégraphe de Bahia, accompagnés de danseurs bahianais et guadeloupéens. La création explore le thème du corps noir, abordé comme un outil politique, à travers une réflexion commune sur la stigmatisation et la représentation du corps dans un monde où les frontières esthétiques, politiques et symboliques sont de plus en plus floues.
Un chemin a un début et une fin.
Tropiques-Atrium invite à découvrir *Lanmè ka pran lanmè ka bay*, une nouvelle création de la chorégraphe Sonia Marc, à ne pas manquer ce samedi à 19h30. Ce spectacle, fusion unique de danse, musique et images, plonge le public dans un univers où la mer, à la fois redoutable et généreuse, devient le fil conducteur de toute une histoire.
Délires Verbaux vous invite à une soirée inédite où les frontières entre le slam et le rap s’effacent, laissant place à une rencontre vibrante entre poésie et rythme. Sur scène, quatre artistes singuliers se rejoignent pour explorer les profondeurs de la langue, chacun avec son univers, son style et ses émotions.