Carnaval Saint-Joseph : Le programme 2024

Saint-Joseph
Le programme
Samedi gras
Echauffement avant les jours gras, en tenue de sport, tous sports confondus. 18 – 23 heures : bal masqué des Ados au Case de Chapelle.

Dimanche gras
Cérémonie d’ouverture des JO Carnival : enfile ta plus originale tenue de sport aux couleurs du carnaval.

Lundi gras
« White and Color » pour célévrer les anneaux olympiques, tenue en blanc pour une bataille de poudre « Holi Color » (vente de poudre Holi sur la place des fêtes)

Mardi gras
Vidé en pyjama (matin) Tous en rouge pour la victoire finale (après midi).

Mercredi des cendres Fin des JO, place à l’amour « L’As de trèfle qui pique ton cœur ».
Circuit des différents vidés Départ, place des fêtes – Bourg (arrêt près de l’école primaire – gare de bus –
rue Ernest-Deproge, rue Marius-Hurard (arrêt salon de coiffure) – Rue Orbansan-Thaly – Rue Eugène-Maillard
– Croix mission RN4-RD15 – place des fêtes.
Renseignements : 0696 57.60.06 – 0696 11.91.18

Le carnaval est la période de festivités ayant lieu durant la saison qui précède le Carême. Le mot vient du latin médiéval carnelevare, qui signifie enlever ou retirer la viande (les catholiques ne mangeant pas de viande durant les quarante jours du Carême). Les manifestations les plus importantes du carnaval se déroulaient durant les « trois jours gras », c’est-à-dire pendant les trois jours précédant le mercredi des Cendres. Le Mardi gras est le dernier jour du carnaval, qui précède le carême. Le carnaval n’a pourtant pas toujours et exclusivement été une fête associée à la réligion et certains carnavals ont conservé jusqu’à ce jour un caractère païen : fêter la fin de l’hiver. Il est cependant certain que depuis le XIIe siècle l’Eglise fixa le carnaval à la période précédant le carême. Toutefois, d’un pays à l’autre, voire d’une région à l’autre la saison du carnaval ne commence pas le même jour…

Thèmes ou motifs communs

Cette fête est célébrée de manière relativement uniforme, en suivant des thèmes ou motifs communs déclinés selon les cultures locales :

  •  Le défilé : tous les carnavals culminent lors de processions, souvent gigantesques, de chars décorés et de groupes de musiciens. C’est l’occasion de présenter à tous le travail acharné de toute une année, passée à répéter, coudre, concevoir, fabriquer…
  •  Le déguisement : il s’agit pour chacun de paraître autre qu’il n’est ; cet aspect essentiel du carnaval est un écho de fêtes médiévales comme la Fête des Fous, célébrée fin Décembre, lors de laquelle maîtres et serviteurs échangeaient leurs rôles respectifs. Le déguisement permet aussi des « licences » vestimentaires impossibles dans d’autres fêtes. Vêtements très… légers, couleurs vives, plumes, paillettes : la sobriété n’est pas à l’ordre du jour !
  •  La musique : elle fait partie intégrante des défilés, et se doit d’être bruyante et entraînante ; d’où le succès de la musique des Caraïbes au festival de Notting Hill.
  •  Les sociétés de carnaval : un défilé représente une organisation longue et complexe, qui serait impossible sans le travail de bénévoles regroupés en sociétés (les célèbres « Krewes » de la Nouvelle-Orléans, les « carnival clubs » du Somerset…). Aucune improvisation dans ce qui apparaît pourtant comme une célébration de l’instant, du plaisir et de la spontanéité ! Ces sociétés ont aussi un rôle économique non négligeable grâce à la participation financière de leurs membres.
  •  L’élection d’une Reine et d’un Roi du carnaval.

Un creuset culturel

Le carnaval est bien souvent l’occasion unique pour les différentes communautés d’une ville ou d’une région de se rencontrer dans un contexte festif et non-violent. Il permet parfois d’absorber les frictions trop importantes, comme à Notting Hill après 1965, et joue un rôle social essentiel, d’autant plus que nombre des traditions « locales » ont été en fait apportées par des populations immigrées. Le carnaval de Baranquilla est à l’image de la société multiculturelle colombienne en fusionnant les traditions festives des conquistadors espagnol, les cérémonies des indiens et l’héritage des esclaves noirs venus d’afrique.

Un espace de critique sociale

La décoration des chars et les déguisements permettent d’exprimer et d’affirmer toutes les formes de « différences » : sociale, politique, sexuelle même, mais toujours dans un esprit de tolérance et surtout par le biais de l’humour et de la caricature. On peut même dire que les défilés sont un vrai moyen d’expression politique. Ainsi le premier carnaval à la Nouvelle-Orléans après le passage de l’ouragan Katrina s’est fait l’écho des critiques sévères de la population quant à la gestion de cette crise.