« By the rivers of Babylon » de Kei Miller, Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout Monde 2017

Le Jamaïcain Kei Miller remporte le prix Carbet de la Caraïbe et du Tout Monde 2017

« By the rivers of Babylon », le roman du jamaïcain Kei Miller a été déclaré vainqueur, à l’unanimité du jury, du Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde 2017. La cérémonie s’est déroulée samedi 2 décembre 2017 à l’Institut Martiniquais du Sport (IMS), au Lamentin.

Ce livre raconte l’histoire d’un petit garçon à qui on a coupé les dreadlocks de force. Un roman inspiré d’une histoire vraie.

C’est la seconde fois que l’ouvrage est récompensé. « By the rivers of Babylon » a déjà remporté le Prix OCM Bocas pour la littérature caribéenne, en avril dernier.

Créé en 1990 à l’initiative d’Edouard Glissant, le Prix Carbet, porté par l’Institut du Tout-Monde, récompense chaque année « une œuvre de la Caraïbe ouverte aux imaginaires et aux identités multiples, particuliers et complémentaires ».

By the rivers of Babylon
Kei Miller

 Roman traduit de l’anglais (Jamaïque) par Nathalie Carré

Lauréat 2017 du OCM Bocas Prize for Caribbean Literature

En librairie le 7 septembre 2017 • ISBN 978-2-84304-800-5 • 304 pages • 20,50 €

Augustown, quartier pauvre de Kingston. En cet après-midi d’avril 1982, Kaia rentre de l’école. Ma Taffy l’attend, assise sur sa véranda. La grand-mère n’y voit plus mais elle reconnaît entre toutes l’odeur entêtante, envahissante, de la calamité qui se prépare. Car aujourd’hui, à l’école, M. Saint-Josephs a commis l’irréparable : il a coupé les dreadlocks de Kaia – sacrilège absolu chez les rastafari. Et voilà Ma Taffy qui tremble, elle que pourtant rien n’ébranle, pas même le chef du gang Angola ni les descentes des Babylones, toutes sirènes hurlantes.

On dirait bien qu’à Augustown, Jamaïque, le jour de l’autoclapse – catastrophe aux promesses d’apocalypse – est une nouvelle fois en train d’advenir. Alors, pour gagner du temps sur la menace qui gronde, Ma Taffy raconte à Kaia comment elle a assisté, petite fille au milieu d’une foule immense, à la véritable ascension d’Alexander Bedward, le Prêcheur volant…

By the rivers of Babylon est un roman puissant, magnifique chant de résistance et de libération.

 

Kei Miller

Romancier et poète, Kei Miller est né en 1978 à Kingston, en Jamaïque, où il a grandi. Il vit au Royaume-Uni. Après L’authentique Pearline Portious, son premier roman traduit en français, By the rivers of Babylon a la force d’un accomplissement.

Citations

« C’est l’histoire d’un homme qu’essaie d’accomplir quelque chose de beau, qu’essaie d’aller plus haut que ce qu’on pense qu’un homme comme lui est capable d’atteindre… »

« Car voici la vérité : chaque jour contient bien plus que la somme de ses heures, de ses minutes, de ses secondes. De fait, il ne serait pas exagéré de dire que chaque jour contient en son sein toute l’histoire. »

Du côté des libraires…

« Attention, ce livre va vous toucher. Une pure merveille jamaïcaine ! On est dans les années 80 et nous voyageons au fil du temps et à travers les générations par la finesse de l’écriture. » Antoine Tracol

« Voici un texte magnifique sur la condition et la rébellion des noirs dans les ghettos Jamaïcains. » Librairie Effets de Pages – L’Isle-Jourdain

« Premier candidat en lice du Prix curieux de la librairie curieuse. By the rivers of Babylon est un roman dans lequel résonnent les sons et rythmes de la Jamaïque, grondent la puissance des personnages et leur force de résistance et où légendes et Histoire se tutoient. » Librairie Le Cyprès/Gens de la Lune – Nevers

« Il signe un roman brûlant et enchanteur, oscillant entre poésie, fiction et histoire, dont on ressort avide d’en connaître davantage sur la culture rasta et qui porte en son sein l’empreinte universelle des révoltes justes. » Librairie La Buissonière – Yvetot

« Ne passez pas à côté de ce By the rivers of Babylon, et retenez le nom de Kei Miller ; c’est l’un des grands écrivains à découvrir cette année ! » Librairie Labyrinthes – Rambouillet

« Kei Miller prend la voix de la douleur, la fin du livre (…) laisse sans voix, la gorge nouée, le ventre vide (…). » Librairie Saint-Christophe – Lesneven

« Kei Miller raconte une Jamaïque authentique dans un lyrisme puissant auquel se mêle une réalité sociale implacable dans ce texte magnifique qui éveille les sens, en particulier celui de l’insoumission. » Librairie Decitre – Annecy

« Grâce à une ingénieuse construction narrative, cette fiction interroge les notions de croyance, de communauté, d’identité tout en faisant la part belle au rêve et à l’imagination ! » Librairie Le Divan – Paris

« Captivant ! Après l’excellent « L’authentique Pearline Portious » son précédent roman, Kei Miller nous replonge dans l’atmosphère de son île natale : la Jamaïque. » FNAC La Défense-CNIT – Paris

En coup de cœur aussi à la librairie L’Amandier (Puteaux), à L’Humeur Vagabonde (Paris), à la librairie Michel (Fontainebleau), à la librairie Nouvelle (Asnière), à la librairie Ouvrir l’Œil (Lyon)…

http://www.zulma.fr/livre-by-the-rivers-of-babylon-572150.html

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