« Babylon », un film de Damien Chazelle

À Madiana en février, le 03 à 14h30, le06 à 19h30, le 07 à 14h30
Avec Brad Pitt, Margot Robbie, Diego Calva
18 janvier 2023 en salle / 3h 09min / Historique, Drame
Synopsis :
Los Angeles des années 1920. Récit d’une ambition démesurée et d’excès les plus fous, BABYLON retrace l’ascension et la chute de différents personnages lors de la création d’Hollywood, une ère de décadence et de dépravation sans limites.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

La presse en parle :
Bande à part par Mary Noelle Dana
Babylon est un miracle de film qui fait écho au passé, reflète le présent, et raconte, comme seul le cinéma peut le faire, notre capacité au meilleur et au pire.

Culturopoing.com par Hugo Jordan
« Babylon » est de ces films qui présentent une architecture si vertigineuse, une telle profusion dans leur expression qu’il est alors difficile de rendre par les seuls mots ce foisonnement de sons et d’images. […] On pourra lui reprocher sa surenchère et son rythme harassant mais il ne s’agit finalement que du prix à payer pour goûter à cet état de sidération.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Fresque flamboyante, excessive et démesurée, Babylon est une célébration extraordinaire de la grandeur du cinéma, emporté dans un tourbillon de fêtes extravagantes, de décadence sans limite.

Filmsactu par Olivier Portnoi
Démesuré, renversant, Babylon est un bordel virtuose, 3h10 d’un maelström d’émotions vertigineux sur la grandeur et la décadence d’Hollywood avec une Margot Robbie possédée qui n’a jamais été aussi magnétique.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Il faut voir comment Damien Chazelle utilise finalement tous les artifices du cinéma pour réussir une fresque de trois heures à la fois lumineuse, grotesque et tragique pour arriver à prouver, particulièrement dans son ultime chapitre, que le septième art se révélera éternellement plus grand que ceux qui le font.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
C’est un grand spectacle hédoniste et un divertissement iconoclaste comme en filmait Federico Fellini, un éblouissant cirque rococo aux images luxuriantes, magnifiquement filmé.

Le Journal du Geek par Allan Blanvillain
Babylon est un film excessif, chaotique, merveilleusement orchestré, brillamment incarné, épuisant, enivrant, fascinant, troublant, ambitieux, tragique, amusant, émouvant, épileptique, fragmenté, musical.

Le Parisien par La Rédaction
Aux manettes, le réalisateur Damien Chazelle fait merveille en jouant avec les méthodes utilisées à l’époque : peu d’effets spéciaux, beaucoup de figurants, un tournage en 35 mm et en Cinémascope, et de la déraison à revendre.

Les Echos par Olivier De Bruyn
Cette fiction hors norme, incarnée par Brad Pitt et Margot Robbie, confirme le talent inclassable de son auteur.

Marianne par Emmanuel Tellier
Avec son cinquième long-métrage, le Franco-Américain Damien Chazelle livre une orgie visuelle (de plus de trois heures) d’une qualité et d’une énergie enthousiasmantes. Un très grand film !

Public par Sarah-Lévy Laithier
Le casting, la bande-son, la réalisation, les effets spéciaux sont tout simplement magistraux.

Sud Ouest par Julien Rousset
Cette tragédie baroque est du début à la fin captivante, car le réalisateur de « Whiplash » et « La la land » est le maître du rythme. Damien Chazelle ne craint ni excès ni démesure, il affirme une folle liberté de cinéaste, jusqu’à une séquence finale époustouflante.

Voici par La Rédaction
Dans un impressionnant geste de cinéma parfois aux frontières de l’hystérie, Damien Chazelle signe une fresque chorale électrique sur l’usine à rêves pour mieux lui renvoyer, derrière son glamour, sa face cauchemardesque.

Critikat.com par Josué Morel
De l’ambivalence promise initialement par Babylon, film à la fois nourri par l’amour (du cinéma) et le dégoût (du système hollywoodien), il ne reste en fin de parcours plus grand-chose, sinon une mélasse assez informe.

Le Monde par Murielle Joudet
Babylon emboîte les séquences comme d’imposants tableaux que traversent des parades felliniennes. A chaque fois, le même principe : la situation pourrit lentement, court vers la gueule de bois, révélant peu à peu son envers cauchemardesque.

Les Inrockuptibles par Jacky Goldberg
Chazelle, on l’avait déjà identifié dans ses œuvres précédentes, est semblable à ses héros : travailleur acharné et technicien hors pair, il lui manque encore la finesse de trait.

Libération par Sandra Onana
Faire le procès en mauvais goût de Babylon justifierait sans mal de ne rien vouloir en sauver. Foutu pour foutu, on veut bien sauver le repoussant si c’est à ça que tient la part attendrissante du film, avec ses choix difformes qui lui font gagner en inquiétude, sa naïveté […], son gigantisme ludique et enragé.

Positif par Emmanuel Raspiengeas
Porté par une énergie mal contenue, mais pas moins évocatrice, grisante et parfois émouvante, ce pandémonium bouffon, qui se rêve en Casino scorsesien mais se complaît trop souvent dans une version trash du Dernier Nabab, se dissout dans une fin à la lisière du grotesque, mais dont la naïveté confondante finit par faire le prix, en révélant le romantisme exacerbé qui le sous-tend.

Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Toutes les scènes sont montées selon des effets de crescendo, voire d’orgasme, surlignés par l’insupportable mickeymousing du compositeur Justin Hurwitz, mais cette agitation tient du bouche-à-bouche désespéré, tout comme la surexpressivité du jeu d’acteur présentée comme un feu sacré.