— Par Christiane Makward —
Le décor ressemble à un chantier ou une cour de garage rural: lanterne suspendue, cordages, pneus de poids lourds, gros bidons rouges , vieilles planches empilées formant plateforme, bobines de câbles, caisse, siège décati et deux projecteurs à gauche et à droite. Par la magie des éclairages, de la sonorisation, la vie s’installe, la mort rôde. Ainsi un discret balancement de la lanterne évoquera le tangage du bateau négrier tandis que Bayangumay tente laborieusement d’avaler sa langue. Ainsi ce tas de vieilles planches évoque un cercueil (toujours la funeste embarcation) d’où se redresse la déportée qui bientôt lancera dans les ténèbres et dans sa langue son cri de résistance: “Diolas, Diolas, n’y a-t-il pas un seul Diola dans ce poisson?” Et telle bobine de câble sera sublimée en socle de statue lorsque Solitude, peu avant sa mort , prendra la pose d’une Liberté en grande jupe et ceinture rouge, sans torche et sans drapeau, mais tout aussi splendide et insoumise.
Le spectacle a commencé par un anachronisme espiègle: un touriste blanc entre en scène. Il n’échappera pas aux spectateurs avertis que ce personnage narrateur évoque aussi un André Schwarz-Bart grisonnant de même que Marie-Noëlle Eusèbe fait penser à Simone ce qui constitue donc une distribution astucieuse que complète l’actrice burkinabé Laure Guiré dont l’élocution marquée concorde avec son incarnation de Mère-Afrique.

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie émergente, qui se développe en Martinique. Ni héréditaire, ni contagieuse, elle provoque chez l’adulte jeune une inflammation du système nerveux et en particulier des nerfs optiques, du cerveau et de la moelle.
Comment convaincre de l’importance du dernier essai de Patrick Chamoiseau, et de l’urgence de le lire et d’en diffuser la substance ? – celle d’une mobilisation de chacun face au drame des migrants, et du moment de nouvelles fondations ? Je propose un aperçu sur les urgences de cette diffusion, à laquelle nous voulons contribuer ici avec l’Institut du Tout-Monde (fin de l’article).
Fin de quinquennat, l’ex-directrice de la scène nationale de la Martinique, limogée fin 2012, contre l’avis de l’Etat suite à
La première journée de la jupe a eu lieu en 2014. À l’époque, l’événement ne concernait que la ville de Nantes et avait pas mal choqué, notamment du côté de la Manif pour tous. Mais, trois ans plus tard, c’est toute la France qui s’y met !
L’exposition proposée par Tropiques Atrium apparait telle un dispositif multiple, à l’image de la façon dont s’organise et se déploie le travail d’Elodie Barthélémy. « Après plusieurs expérimentations artistiques, elle s’oriente actuellement vers des œuvres performatives qui témoignent de ses rencontres et multiplicités humaines et culturelles dont son œuvre est l’écho. »
Cet évènement incontournable présenté par le Théâtre Aimé Césaire nous revient chaque année avec un succès sans cesse grandissant. C’est à s’y méprendre entre Théâtre ou théâtre amateur la nuance est souvent tellement infime de savoir qui de l’élève ou du maître emportera la palme de l’estime du public.
Une quinzaine de rédactions signent une lettre ouverte au président de la République afin de lui « transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle ».
— Par Roland Sabra —
L’équipe de Séniors rassis qui préside aux destinées de la CTM semble incapable de lui insuffler l’élan, le dynamisme , et l’imagination qu’appelle la gravité de la situation que connait la Martinique :
ZHOU SHICHAO
Emé ! O Emé ! Anmwé ! Soukou ! Nou pri !
Synopsis
La lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie constituent une priorité. A l’instar d’autres formes de discrimination et d’intolérance telles que le racisme, le sexisme ou l’antisémitisme, l’homophobie engendre en effet des conséquences importantes, parfois dévastatrices, dans la vie des individus qui en sont victimes. L’homosexualité est encore punissable dans près de 80 pays dans le monde ; les droits des personnes LGBT (Lesbian, Gay,Bisexual, Transgender) sont bafoués dans davantage de pays encore.
SOS homophobie publie son 21ème rapport sur l’homophobie. Il constitue le seul état des lieux chiffré de la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie en France aujourd’hui.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Avons-nous atteint notre but premier : « promouvoir les arts traditionnels de l’Afrique subsaharienne » ? Telle était la mission définie par Michel Leveau lorsqu’il créa la Fondation Dapper en 1983.
Jusqu’au 27
La remarquable et préoccupante absence des Partis Communistes Français et Martiniquais lors des débats présidentiels, où toutes les tendances se sont manifestées héroïquement, nous a quelque part interpellés. Est-ce dû à une carence idéologique de leur part ou simplement une déconcertante fidélité à un dogme, qui nous le pensons reste éminemment sociétal ? Pourtant, la présence de cette idéologie si généreuse dans toutes les luttes menées ici et ailleurs, contre le colonialisme et le capitalisme est remarquée, appréciée et respectueusement saluée. Aujourd’hui, les rapports de force ont changé. La réalité économique qui consolide le Capital, les échecs successifs des principes, la peur de rester en dehors des limites-frontières sociales, l’inculture distribuée abondamment, ce qui incite à supporter l’hypothèse de la tricherie, frisant le truandage, quant à la distribution inique des richesses obtenues par les travailleurs. Tout ceci amènerait à modifier les méthodes, mais pas les buts ? En multipliant les apports extérieurs, en y trouvant en particulier des apports progressistes donc historiques. Le Marxisme a souvent su exécuter toutes les danses, puisqu’il en a été un des meilleurs metteurs en musique !
Sur le Boulevard Général De Gaulle ( depuis la portion de la rue Lecornu jusqu’au porche de la mairie)
L’association Culture égalité propose au public une conférence théâtralisée « Marronnes et rebelles, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques ». Le vendredi 19 mai à 19 heures dans la rue Garnier Pages.