— Par Yan Monplaisir —
Nous sommes très nombreux à ne pas accepter le fatalisme que voudrait nous imposer la plupart de nos dirigeants.
Tout serait la faute au changement climatique contre lequel nous ne pouvons rien, sinon changer notre mode de vie et nos habitudes…
Il serait inutile de chercher ailleurs les causes de cette situation scandaleuse et catastrophique, qui prive d’eau : nos hôpitaux, nos personnes âgées, nos entreprises, voire quasiment toute la population, dans un territoire où la ressource existe et où on peut même convenir qu’elle est abondante.
Ma culture d’entrepreneur et mon sens des responsabilités me commandent de ne pas accepter ce fatalisme coupable.
Les Martiniquais n’auraient jamais dû subir cette épreuve. Si « les spécialistes des affaires des Martiniquais », acceptaient enfin d’assumer leurs responsabilités.
Le fait d’être reconnu responsable, en politique ne vise ni à soumettre le coupable à un rituel expiatoire, ni à fustiger, tel ou tel élu, voir tel ou tel parti.
Cessons, pour des motifs inavouables, de nier la réalité et de prolonger dans des missions, où ils se sont prouvés défaillants, des Martiniquais dont le seul mérite serait d’appartenir à un groupe politique, à la famille ou au cercle des amis de ce parti.

I
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
— Par Yvon Sérénus, pour le collectif —
J’ai dit et je répète qu’au mois de Mai 1848, personne en Martinique ne connaît l’existence du décret du 27 avril 1848 signé par le Gouvernement Provisoire de la République française et pris à l’initiative de Victor Schoelcher. L’acte fondateur de la Liberté pour nos ancêtres est l’arrêté du gouverneur Rostoland du 23 Mai 1848, signé aux lendemains de l’insurrection du 22 Mai à Saint-Pierre. Ce jour-là, tous les esclavisés martiniquais se sont réveillés libres !
Les Maisons de l’Architecture Guadeloupe, Guyane, Martinique Organisent la 1ére édition des Journées de l’Architecture Antilles Guyane les 23 et 24 mai 2024 à Pointe à Pitre
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En Nouvelle-Calédonie derrière la crise politique actuelle sous fond de décolonisation se cache le dessous des cartes non seulement d’une lutte géopolitique pour les gisements de nickel, mais aussi géostratégique avec des tentatives d’influence étrangère notamment du sud global avec un processus déjà visible de rapprochement des indépendantistes kanaks avec les BRICS. Alors que le monde devient de plus en plus interconnecté et est l’objet de transformations géopolitiques majeures et accélérées, il n’a jamais été aussi important de comprendre la dynamique de l’économie mondiale et de l’échiquier politique international. Les pays BRICS sont devenus des acteurs clés, qui défient l’influence et les politiques de l’Occident et façonnent le cours des événements mondiaux.Ce groupe d’Etats voit ses performances économiques, industrielles et technologiques dépasser progressivement celles des Etats occidentaux. La scène économique internationale d’ici 2040 devrait être à leur avantage.Les BRICS et leurs alliés réunissent à eux seuls la majeure partie des ressources en pétrole, gaz, métaux rares, céréales et eau.
Nous nous félicitons de (et nous y participons !) ce rassemblement unitaire qui se tient avec l’implication de la municipalité du Prêcheur dirigée par PÉYI-A, de PÉYI-A lui-même, et de son autre municipalité Ducos, du syndicat CSTM, d’une organisation citoyenne de Saint-Pierre, du GRS et de RÈSPÉ.
Bienfaisante sécheresse, qui nous amène à désirer la pluie, au point qu’une journée pluvieuse, n’en déplaise à l’imagerie occidentale, serait, enfin, à ce niveau de conscience, une bien jolie et belle journée.
L’inquiétude quant au changement climatique grandit et fait malheureusement naître des projets aussi grandioses qu’alarmants. La
Le modèle dominant de l’agriculture conventionnelle, parfois également appelée industrielle ou intensive, est de plus en plus contesté. Ce système de production agricole, qui cherche à maximiser la production grâce au travail des machines et à des intrants divers (engrais et pesticides de synthèses, semences hybrides, carburant pour les machines, eau d’irrigation…), est décrié pour ses conséquences. Pour n’en citer que quelques-uns : 
Par Sylvain Estibal
La Pentecôte (du grec ancien πεντηκοστὴ ἡμέρα / pentêkostề hêméra, « cinquantième jour ») est une fête chrétienne qui célèbre l’effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de Pâques sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze. Cet épisode est relaté dans les Actes des Apôtres.
Depuis quelques jours, la Nouvelle-Calédonie est secouée par une flambée de violence, laissant derrière elle un bilan tragique de six morts et des centaines de blessés. Cette spirale de chaos, marquée par des pillages et des affrontements, est alimentée par une réforme législative technique qui a ravivé les tensions au sein de la population. Le dégel du corps électoral, en apparence anodin, a exacerbé les divisions et surtout les fractures entre les autochtones kanaks pour la plupart indépendantistes et d’autres habitants de l’île appelés caldoches ou encore loyalistes farouches défenseurs du maintien de l’île au sein de la France. Il est patent que depuis plusieurs années, la Nouvelle-Calédonie traverse une crise sans précédent, mettant en lumière les limites de son modèle d’autonomie politique. Malgré des compétences très étendues dans des domaines clés tels que l’éducation, le secteur social, la fiscalité et le développement économique, le gouvernement local semble impuissant face aux défis économiques et sociaux qui plongent l’île dans la tourmente.La crise actuelle, exacerbée par les émeutes récentes et la dégradation de l’économie dû pour l’essentiel à la crise du nickel, remet en question le concept même d’autonomie politique.
Alice Carré
Un collectif de spécialistes de la Nouvelle-Calédonie estime que les tensions à Nouméa n’ont rien d’étonnant face au passage en force tenté par Emmanuel Macron et risquent d’anéantir vingt-cinq ans d’e
Le documentaire « La Couleur de l’Esclavage », réalisé par Patrick Baucelin, offre une exploration détaillée et précise de l’horreur de l’esclavage colonial. Avec une durée de 1 heure et 33 minutes, ce film documentaire, à la fois dramatique et historique, révèle les souffrances endurées par des millions de captifs africains pendant plus de quatre siècles.
Le climat politique dégradé de la nouvelle Calédonie est à notre avis désormais une impasse politique orchestrée magistralement par le pouvoir central. La situation en Nouvelle Calédonie s’intensifie dans une atmosphère délétère, évoluant vers un état d’insurrection que certains considèrent comme une impasse politique préméditée par le pouvoir central. En effet, nous serions bien selon toute vraisemblance en présence d’un scénario d’anticipation de l’explosion prévisible de la poudrière calédonienne. En langage de stratégie militaire, cela s’appelle allumer un contre feu.
Sous les ponts…
Matinik an malè