— Par Michèle Bigot —
Le texte imaginé par Tiego Rodriguez est une adaptation libre de la tragédie d’Euripide: la répétition de la tragédie antique par la troupe de la Comédie-Française est l’occasion de l’écriture d’une nouvelle tragédie, contemporaine, qui vient s’inscrire entre les lignes du texte d’Euripide. C’est une réplique moderne dans laquelle Nadia, l’interprète d’Hécube (jouée en l’occurrence l’excellente Elsa Lepoivre), apprenant que son fils Otis, atteint de troubles autistiques est l’objet de maltraitance dans l’institution qui l’a pris en charge.
Hécube femme de Priam eut de nombreux enfants dont Hector et Cassandre. Mais ce sont les deux derniers qu’elle perd dans cette tragédie: son dernier fils Polydore avait été confié au roi de thrace, Polymnestor, avec de grands trésors. Polymnestor, le traître fait assassiner Polydore pour lui dérober ses trésors. Hécube trouve le corps de son fils abandonné sur le rivage. Elle s’introduit dans le palais de Polymnestor, lui crève les yeux à l’aide de ses servantes troyennes et assassine ses fils. Elle représente donc une image de la vengeance en action et la question posée par la tragédie est celle de la justice.

— Par Sabrina Solar —
Impressionnée et quelque peu déroutée de voir son texte porté sur scène , Marie NDiaye écrit: « Le spectacle somptueux, furieusement féerique de Blandine Savatier m’a mise en présence de ce que je n’avais pas su ni compris en l’écrivant: cette histoire est un télescopage d’apparitions ou, plus précisément de revenantes. » Belle expérience d’extériorité par rapport à son propre texte, résultat de ce qu’on nomme publication. En rendant un texte public , on le lâche dans la société, il a désormais libre cours et fait son chemin loin de l’auteur. Cette extériorisation est décuplée lorsque ce texte est adapté à la scène: miracle de la scénographie, de l’incarnation par des actrices, des chanteuses, éclairé par des lumières , porté par des voix, des effets de rythme, des évolutions chorégraphiées.
— Par Michèle Bigot —
Port-Prince/ New-York, le 2 juillet 2024 – Alors que les violences perpétrées par les groupes armés se poursuivent à Haïti, le nombre de déplacements d’enfants à l’intérieur du pays a augmenté de 60 % depuis le mois de mars, soit un rythme équivalent à un enfant déplacé chaque minute.
— 
— Par Michèle Bigot —
Les artistes et plasticiens de Martinique font face à des défis considérables. Malheureusement, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) semble aggraver leurs difficultés en soutenant minimalement les initiatives de développement et de promotion de l’art contemporain en Martinique. La CTM a créé une galerie école à la tour Lumina, avec des frais de location mensuels élevés – 13 000 euros et plus – pour des projets prestigieux de l’institution CTM et du Campus. Les plasticiens martiniquais se sentent ainsi délaissés et humiliés par le manque de respect pour la culture et l’art contemporain.
— Par Jean Samblé —
Dans une tribune au « Monde », un collectif de plus d’un millier d’universitaires et de chercheurs d’horizons politiques différents, dont Patrick Boucheron, Antoine Lilti, Pierre Nora, Mona Ozouf et Michelle Perrot, appelle la France à ne pas tourner le dos à son passé et à faire battre le Rassemblement national au second tour.
— Par Michèle Bigot —
— Par Sarha Fauré —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le Festival Transandans, 5e édition, à ne pas confondre avec » Transcendance, le 53ème Festival Culturel de Fort-de-France (!), débute aujourd’hui avec la visite de la cathédrale Saint-Louis. Les animations autour des arts et de la culture chrétienne en Martinique se poursuivront jusqu’au 14 juillet.
— Par
— Communiqués de presse —
— Par Michèle Bigot —
Où tout a commencé ! Un lundi comme un autre, un 13 pour les superstitieux, ou rien ne laissait présager que la douceur de vivre de ce magnifique territoire du bout du monde allait être le théâtre d’une première nuit cauchemardesque ou dès le coucher du soleil la folie des hommes allait embraser la douceur d’une nuit de fin d’été en remettant en cause un processus de pacification commencé il y a tout juste 36 années. Au lendemain des douloureux événements aux cicatrices indélébiles. Avec le temps et l’espoir né du pacte scellé entre des hommes de bonne volonté, ou chacun s’était approprié un morceau du devoir faire vivre ce désir de construire un avenir commun. Dont il fallait valider chaque étape pour tendre vers une citoyenneté calédonienne partagée. 
— Par Stéphane François(*) —
— Par Sarha Fauré —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
L’Humanité : Partons du début. Quelle a été votre réaction, à l’annonce fracassante de la dissolution de l’Assemblée nationale ?