Lettre ouverte à l’Unité de lutte contre la corruption
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
« La ’’cleptocratie’’ désigne l’action des gouvernants qui pillent, détournent et volent, sans sourciller et impunément, les biens de l’État ou les deniers publics » (Adja François Assemien, « Les dangers de la République : politologie salvatrice », Éditions Afro-Star, 2005)
M. Hans Jacques Ludwig Joseph
Directeur général
Unité de lutte contre la corruption (ULCC)
13, rue Sapotille
Port-au-Prince
Haïti
Montréal, le 6 septembre 2024.
OBJET : État des lieux, à l’ULCC, du dossier de la corruption au Fonds national de l’éducation au regard des poursuites judiciaires à venir.
Monsieur le Directeur général,
Je suis particulièrement ravi que l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) ait récemment entrepris –dans le contexte particulier du vingtième anniversaire de son combat citoyen contre la corruption en Haïti–, de « fournir à la Justice haïtienne 7 rapports d’enquêtes finalisés mettant en évidence des infractions bien identifiées et rigoureusement documentées pour détournement de biens publics, enrichissement illicite, blanchiment du produit du crime, concussion, abus de fonction, délit d’initié et prise illégale d’intérêt (…) » couvrant la somme de 614 millions de Gourdes.

Sérgio Santos Mendes, né le 11 février 1941 à Niterói, dans l’État de Rio de Janeiro, et décédé le 6 septembre 2024 à Los Angeles, restera l’une des figures les plus marquantes de la musique brésilienne et internationale. Pianiste, compositeur et arrangeur de génie, Mendes a non seulement contribué à l’exportation de la bossa nova hors des frontières du Brésil, mais il a également su fusionner cette musique aux rythmes latins avec le jazz et la pop, créant un style musical unique qui a traversé les générations.
L’Union des Femmes de Martinique (UFM) est fière d’annoncer le lancement de sa première campagne de communication intitulée « Tu peux pas être mon gars si… », financée par Contrat de Convergence et de Transformation de la CTM. Cette campagne percutante et nécessaire vise à sensibiliser le grand public aux comportements sexistes banalisés qui persistent au sein de notre société. Avec « Tu peux pas être mon gars si… », l’UFM souhaite dénoncer les attitudes sexistes mais aussi encourager chacun et chacune à les reconnaître, à les rejeter, et à contribuer activement à une société plus égalitaire et respectueuse. Cette campagne est un appel à la réflexion sur les comportements que nous acceptons, tolérons, ou perpétuons, souvent inconsciemment.
Voilà un article ci – dessous que je porte à votre connaissance, et qui me donne parfaitement raison sur l’iniquité de la pensée et pour ne pas dire l’absurdité coupable des élus à vouloir instaurer une autonomie en Martinique, Guyane et surtout Guadeloupe. Dans un précédent texte, nous avions écrit que la CTM pour fonctionner normalement avait besoin de 200 millions d’euros supplémentaires dans sa trésorerie. Avec sa menace de procédure judiciaire contre l’État, Serge Letchimy prisonnier d’une logorrhée idéologique s’enfonce dans le déni, et va à coup sûr dans le mur. Nos élus à force de ruer dans les brancards tête baissée et sans aucune visibilité sur l’avenir, et bien le résultat des courses qui nous pend au nez est que l’État français va finir bel et bien par asphyxier totalement financièrement la Martinique. C’est pathétique d’irresponsabilité et d’une cécité coupable de la situation actuelle extrêmement dégradée des finances publiques de la France. En témoignent les dernières prévisions économiques de Bercy qui annoncent un déficit public s’élevant à 6,2 % du PIB en 2024, avec une trajectoire difficilement tenable sans mesures correctives de la dépense publique.
Samedi 7 septembre de 9h à 13h
15e édition du village « À la rencontre de nos associations »
L’association Culture Égalité a le plaisir de vous informer de la septième édition de la célébration de son mois du Matrimoine qui se déroulera tout au long du mois de septembre.
Ouvè zyé, pèp mwen !
La 11e édition des Journées nationales d’action contre l’illettrisme (JNAI), organisée sous l’égide de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), se tiendra du 8 au 15 septembre. Cet événement annuel, désormais incontournable, vise à sensibiliser le grand public, les institutions et les professionnels à la problématique persistante de l’illettrisme en France. En dépit des progrès réalisés, l’illettrisme demeure un enjeu crucial, touchant encore 2,5 millions de personnes, c’est-à-dire près de 7 % de la population adulte, qui ont été scolarisées mais n’ont pas acquis une maîtrise suffisante des compétences de base comme la lecture, l’écriture et le calcul.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Dans notre société coloniale, capitaliste et patriarcale, ce sont les femmes qui sont le plus souvent en butte :
Le Service Municipal d’Action Culturelle (SERMAC) de Fort-de-France annonce l’ouverture des inscriptions pour ses ateliers culturels, marquant ainsi le début d’une nouvelle année de créativité et de transmission des savoirs artistiques. Depuis sa création en 1975, le SERMAC a su se forger une place incontournable dans le paysage culturel martiniquais, formant des générations d’artistes et contribuant à l’épanouissement de milliers de stagiaires.
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
L’Afrique, bien que responsable d’une fraction minime des émissions mondiales de gaz à effet de serre — moins de 10 % selon l
La situation en Guadeloupe devient pénible avec la vie chère et les difficultés financières accrues des agents économiques. Le problème de la vie chère en Guadeloupe touche particulièrement la population locale pour plusieurs raisons interconnectées à savoir d’abord une dépendance à l’importation.
— Par Charles de Boukan Bistrot Caribéen —
—Communiqué de presse de l’ UPLG —
À l’heure où les grandes nations se raidissent dans des levées guerrières, nous pouvons — nous, de la Caraïbe — distinguer un murmure. Celui qui monte de la mer et qui nous invite à une reconnaissance. L’Inde et le Bénin, dans un élan de justice mémorielle, l’ont entendu. Ils offrent une citoyenneté de cœur à ceux que la Traite et la colonisation ont enlevés à leur sol. Une porte inédite s’est ainsi ouverte à ceux d’entre nous qui désirent amplifier leur extension au monde. Que l’on s’en serve ou pas relève d’une stricte éthique individuelle. Mais, nous pouvons globalement en peser l’intention.
L’explosion de la demande d’avocats en Europe et en Amérique du Nord a entraîné un triplement de la production mondiale en un
De quelques bonnes manières au spectacle
L’îlet à Ramiers, ou îlet Ramiers, est une petite île volcanique de 3 hectares située au sud de la baie de Fort-de-France, au large de la commune des Trois-Îlets en Martinique. Culminant à 43 mètres d’altitude, cet îlet de forme conique présente une physionomie spectaculaire, avec des flancs abrupts sur trois côtés et une petite anse sablonneuse à son extrémité méridionale. D’origine volcanique, cet îlot fait partie des coulées de lave massive et retombées de scories formées il y a plusieurs centaines de milliers d’années, ce qui en fait un lieu d’intérêt géologique unique.
Henri Leclerc, figure emblématique du barreau français, s’est éteint le 31 août 2024, à l’âge de 90 ans, après une carrière de près de soixante-dix ans. Avocat des causes difficiles, défenseur infatigable des droits et des libertés individuelles, Leclerc a marqué son époque par son engagement sans faille pour la justice et son opposition à toutes les formes d’oppression. Sa disparition représente une perte immense pour le monde juridique, mais aussi pour tous ceux qui, au cours de sa longue carrière, ont trouvé en lui un allié dans leurs combats.
À partir du 1er septembre 2024, plusieurs nouvelles mesures entreront en vigueur, impactant divers aspects de la vie quotidienne, de l’agriculture à la santé en passant par l’éducation et les voyages.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Mon histoire se déroule sous Duvalier et met en scène un monstre nommé Franck Romain. J’aimerais qu’elle serve aux générations futures, en leur montrant la cruauté des macoutes, et qu’elle soit donc un devoir de mémoire, d’autant qu’il existe encore des gens pour prétendre que tout allait mieux sous Duvalier que sous Aristide, car la paix régnait, oubliant que la pseudo-paix n’était que celle des cimetières (les morts ne parlent pas) et qu’Aristide avait contre lui la meute des bien-pensants.