— ContreChroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
Ainsi que le regrette un observateur dans un récent article, en ces temps de bouleversement de l’ordre social d’ici et d’ailleurs, l’élite martiniquaise se tait. Au pays de Césaire, de Fanon et de Glissant, les intellectuels sont à ce point silencieux qu’on pourrait se demander si la Martinique pense encore. Mais, finalement, que voulez-vous qu’ils fassent, en face de l’échec du pays qui est aussi le leur ?
Réputé avoir perdu leur identité, les Martiniquais se sont vu appliquer depuis près d’un demi-siècle une révolution culturelle en mode de désaliénation – re-aliénation. Issue des mouvements des années soixante et inspirée par les figures totémiques du socialisme, la jeunesse sachant représentait toutes les nuances de la galaxie communiste. Avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en France, cette opération a connu un succès électoral inédit : près d’un demi-siècle de pouvoir local absolu des autonomistes et indépendantistes, ainsi qu’une probabilité de continuité peu contestable. Mais en fait de révolution, tout ce monde s’est installé avec gourmandise dans l’assimilation, les politiques étant aux manettes et les intellectuels, à la culture identitaire et victimaire.

— Par Robert Saé —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol —
Voilà le titre choc, provocateur du dernier recueil de poèmes d’Edgard Gousse. Celui-ci est publié aux Éditions Trois Amériques, au troisième trimestre 2025. Paré d’une magnifique et impressionnante couverture au fond rose teinté de blanc, ce livre, d’une centaine de pages, est illustré par l’auteur lui-même. Edgard Gousse a plusieurs cordes dans son arc. Il propose une contribution remarquable et remarquée dans des domaines variés. Romancier, essayiste, critique littéraire, poète, conférencier, artiste peintre et traducteur, ancien professeur des universités, il a déjà publié une cinquantaine d’ouvrages.
Le concept est essentiellement la saisie de ce qui se dégage du vécu, c’est la thèse abstractive et idéelle de départ qu’élabore l’entendement sur ce qu’il prend en étude pour l’appréhension théorique des schèmes abstrait ou concret de la connaissance humaine. Le concept est le porteur de l’éprouvement du sens du monde rendu en idée et langage… Le concept est la synthétisation langagière et idéelle d’une intuition subjective ou d’une observation objective.
La quatrième édition du Madin’ Japan Festival se déroulera sur deux jours, les 5 et 6 juillet 2025, au Lycée Schœlcher, un cadre emblématique qui offrira un environnement unique pour découvrir et célébrer la richesse de la culture japonaise. Organisé par l’association Otaku’s Family, ce festival s’adresse à un public large, allant des passionnés de longue date aux curieux souhaitant s’initier à cet univers fascinant.
Chapitre quatorze, deuxième partie
Tentative d’analyse de l’émission 7/10 de France Inter du 18 juin, lien ici:
— Par Marie Gauthier —
Dans le cadre du programme Schœlcher en fête, la ville invite la population à un large éventail d’activités sportives et de loisirs pour débuter les vacances en pleine forme.
— Par Daniel M. Berté —
Explorateur
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Les maladies cardio-neuro-vasculaires, notamment les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les infarctus et les insuffisances cardiaques, continuent d’être une cause majeure de mortalité et d’hospitalisation à travers la France, en particulier dans les territoires d’Outre-mer. Un constat particulièrement inquiétant en Martinique, où les taux de mortalité liés aux AVC restent alarmants.
— RS n° 401 lundi 30 juin 2025 —
Première en France au Festival de Marseille

Face à l’augmentation constante des infections sexuellement transmissibles en France, l’Assurance Maladie franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de prévention. Depuis le 1er juillet 2025, le dispositif « Mon test IST », initialement lancé en septembre 2024, s’enrichit d’une nouvelle fonctionnalité permettant aux femmes de 18 à 25 ans de réaliser un dépistage à domicile.
« C’est une page d’histoire oubliée, que bien des Martiniquais eux-mêmes ignorent » : cette assertion liminaire pose d’emblée la question de l’amnésie collective qui frappe la mutinerie du camp de Balata, événement cardinal du basculement de la Martinique dans la France Libre de De Gaulle en juin 1943. Car il y a dans cette méconnaissance généralisée, qui touche jusqu’aux descendants directs des protagonistes de l’époque, bien plus qu’un simple effet d’érosion temporelle : une véritable économie politique de la mémoire où s’articulent les mécanismes de l’oubli institutionnel et les stratégies de résurgence mémorielle.
— Par Jean-Marie Nol —
Longtemps considérées comme des réserves stables, les eaux souterraines sont de plus en plus sensibles aux effets du changement climatique. Entre précipitations plus intenses, évapotranspiration accrue et pression humaine croissante, leur recharge devient à la fois plus incertaine et plus contrastée.