Samedi 27 septembre à 20h | Mardi 30 septembre à 20h30 Madiana
Par Julia Ducournau | Avec Mélissa Boros, Tahar Rahim, Golshifteh Farahani| 20 août 2025 en salle | 2h 08min | Drame
Synopsis
Interdit – 12 ans
Alpha, 13 ans, est une adolescente agitée qui vit seule avec sa mère. Leur monde s’écroule le jour où elle rentre de l’école avec un tatouage sur le bras.
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Magnifique geste de reprise symbolique. On ostracisait les séropositifs ; Alpha les érige en saints silencieux, figés dans le marbre. Voilà donc un film mausolée, qui inscrit les parias de l’épidémie au panthéon du regard. Le récit dur ne cherche pas l’effroi : il convoque le recueillement.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
On ressort bouleversé, comme irradié de beauté funèbre. Il ne s’agit plus de pleurer ; il s’agit de consacrer les morts.
Culturopoing.com par Pierig Leray
Alpha, c’est ’accompagnement du vivant face à sa finitude, un équilibre entre l’intime de corps fusionnant et l’opératique de momentum extatique, un regard de front face à l’invisibilisation des corps meurtris, ces corps de poussières prêt à s’évaporer mais que Ducournau refuse d’oublier. Et que nous nous refusons d’oublier avec elle.
La Septième Obsession par Maryline Alligier
Julia Ducournau expérimente encore un récit formel du corps dans la plasticité de ses mutations. Son geste pose un regard vivant sur les morts d’hier et fait qu’ils ne peuvent disparaître. L’image ne témoigne pas, mais ce qui compte, ce qui fait la beauté et la puissance d’ALPHA, ce sont les sentiments qu’elle fait lever dans l’intériorité du spectateur.
La Voix du Nord par Christophe Caron
Pas toujours limpide, assurément clivant… mais bouleversant.
Le Monde par Bo. B.
Rien n’est plus bouleversant ici que ces plans à l’hôpital de rangées de malades alités, mourant à petit feu alors que les équipes de soignants ont pour une grande partie déserté l’établissement, et que leurs proches sont tenus à l’extérieur. Livrés à une extrême solitude au moment où ils sont le plus vulnérables.
Le Parisien par Yves Jaeglé
Mal accueilli à Cannes, qui lui a peut-être fait payer sa Palme d’or pour « Titane », « Alpha » dégage une poésie incandescente même si la continuité de la narration laisse parfois à désirer. Mais comme c’est beau, et la performance de Tahar Rahim s’avère une nouvelle fois stupéfiante.
Télérama par Jacques Morice
Le troisième film de la réalisatrice sombre dans l’outrance gore peu inspiré.
Abus de Ciné par Christophe Brangé
Avec des acteurs investis mais embourbés dans une partition monocorde […], un scénario exaspérant et une mise-en-scène pédante et démonstrative, « Alpha » annihile tout impact émotionnel […]. On devient alors prisonnier d’un système qui accumule les scènes trop étirées, les répliques trop appuyées, les symboliques trop artificielles.
Critikat.com par Josué Morel
Le film noie son récit dans les eaux du mysticisme et du dédale quasi lynchien, ouvrant à une potentielle incertitude sur l’interprétation que l’on peut en tirer. Mais a-t-on seulement envie d’entrer dans le jeu de ce film faussement malin et piteusement mis en scène ?
Les Inrockuptibles
par Arnaud Hallet
Difficile en somme de s’émerveiller devant cette allégorie poussive et simpliste du sida qui ne semble avoir aucune autre prise, ni si sur son sujet ni sur son aventure esthétique.
Libération par Didier Péron
Tout ceci sans rien dire encore de la focalisation sur la gamine interprétée comme elle a pu par Mélissa Boros qui, entre drogue, maladie, mort, folie maternelle, autodestruction, sexualité précoce, tente de surnager dans ce bain à grumeaux imaginé par une cinéaste majeure et vaccinée, qui aurait eu besoin d’être mieux entourée et conseillée (…).
Marianne par Olivier De Bruyn
Le navet de Julia Ducournau ignoré par le jury lors du même festival.
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Une grande déception.