« Je savais qu’il ne serait jamais à moi » & « Nuitées d’ une clarté nouvelle »

— Par Myrna Nérovique —

Je savais qu’il ne serait jamais à moi

Je savais qu’il ne serait jamais à moi,

Et, mon cœur était tout en émoi.

Le cri de mon bonheur s’insufflait un paradis,
De ceux qui ont perdu et qui ont appris.

Je savais qu’il ne serait jamais dans ma vie,
Avant qu’elle ne serait , à ce jour, partie.

Et, les larmes gonflaient mon cœur,
Face à mon indicible malheur.

Je savais qu’il ne serait jamais à moi,
Et, mon cœur, était tout en émoi.

Myrna Nérovique.

 

Nuitées d’ une clarté nouvelle.

Dans nos nuitées éternelles,
Intimant nos clartés sempiternelles,
La vie abondait avec aisance,
Dans une promiscuité rance.
La nuit rigolait parfois,
Clarifiant nos lois.
Et, l’amertume de nos rires,
S’octroyait de beaux sourires.
Dieu seul sait pourquoi,
Je ne perds point la foi.
Et, dans le cœur de nos baisers,
Je ne peux que m’armer,
Dans un silence tenace,
Où mon problème s’enlace.

Myrna Nérovique