« Retour » à Séoul », un film de Davy Chou

Avec Park Ji-min (II), Oh Kwang-rok, Guka Han
25 janvier 2023 en salle / 1h 59min / Drame

Synopsis :
Sur un coup de tête, Freddie, 25 ans, retourne pour la première fois en Corée du Sud, où elle est née. La jeune femme se lance avec fougue à la recherche de ses origines dans ce pays qui lui est étranger, faisant basculer sa vie dans des directions nouvelles et inattendues.

La presse en parle :
L’Humanité par Michaël Mélinard
Cinéma Présenté à Un certain regard à Cannes, ce film splendide explore le parcours d’une enfant adoptée française dans son pays d’origine, la Corée du Sud, et révèle une comédienne novice fabuleuse, Park Ji-min.

Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau
Davy Chou mène l’épopée virevoltante de cette jeune femme avec une époustouflante virtuosité, transcendée par les qualités de soliste de son actrice Park Ji-min.

20 Minutes par Caroline Vié
Le réalisateur fait partager la quête de son héroïne avec une acuité exceptionnelle.

Bande à part par Léo Ortuno
Davy Chou réussit un tour de force en réalisant ce long-métrage, qui épouse dans sa forme les caractéristiques de son héroïne imprévisible.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Après Diamond Island, Davy Chou confirme avec cette tempétueuse quête d’identité portée par une actrice formidable, Park Ji-Min.

Culturopoing.com par Enrique Seknadje
On se rend compte de la belle performance de Park Ji-min (…) quand on sait que c’est sa première apparition à l’écran – elle est artiste plasticienne. Car Freddie est un personnage fort, dense. Elle est énergique, offensive, agressive parfois, mais aussi repliée sur elle-même, souvent sur la défensive, mortifiée par son histoire personnelle et par ce qu’elle vit au Pays du Matin calme, glissant sur la pente de l’autodestruction.

L’Obs par Sophie Grassin
Chou scrute Park Ji-min, une non-professionnelle, en gros plans pour tenter de percer son mystère. Elle est autant l’auteure du film que lui.

La Croix par Céline Rouden
Dans le rôle de Freddie, Park Ji-min, plasticienne d’origine coréenne, contribue grandement à restituer toute la palette des sentiments qui traversent la jeune femme. Elle permet à ce film, plein de bruits et de fureur, de refuser les facilités liées à son sujet – l’adoption internationale – pour en explorer toute la violence et la complexité.

La Septième Obsession par David Ezan
Davy Chou préfère sacrifier les liants du récit à une logique d’immédiateté émotionnelle, où de pures visions de cinéma se mêlent à quelques motifs ludiques.

Les Echos par Adrien Gombeaud
Davy Chou signe un film bouleversant sur l’apprentissage et ce chemin sans fin qui conduit chacun à tenter de comprendre qui il est.

Les Fiches du Cinéma par Gaël Reyre
L’excellent Davy Chou signe un beau et singulier portrait de femme porté par l’étonnante et magnétique Park Ji-min, véritable révélation.

Libération par Camille Nevers
Davy Chou signe un beau film délicat et indocile, toujours travaillé par l’idée de l’abandon, aux deux sens du mot : une peur de l’abandon comme mode d’être aux autres qui consiste à les quitter avant qu’ils ne vous quittent, et l’abandon comme contre-poison au premier, en tant que seule façon de «lâcher l’affaire» et de cesser d’avoir peur.