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Oui au créole, au côté du français, comme langue officielle de la Martinique !

Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…

Déclarer le créole comme langue officielle, au côté du français on le rappelle, serait un acte d’indépendance, un acte machiavélique avec un plan monté par Serge Letchimy pour nous mener à l’indépendance.

Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…

Depuis quand parler notre créole fait de nous des indépendantistes ? Qu’est-ce qui gêne à ce point dans l’idée que nous puissions être à la fois français et assumer notre identité propre martiniquaise ?

Le créole : on l’entend dans nos marchés, dans nos maisons, dans nos fêtes de famille, dans nos rues, dans nos institutions. On le trouve dans nos écoles, à l’université, dans les livres. C’est d’ailleurs un signe distinctif : qui n’a pas souri en voyageant en entendant un « sa ou fè » permettant instantanément de reconnaître son frère ou sa sœur martiniquais.e. Un moment de joie interne qui dit à quel point le créole nous lie chacune et chacun.

Une langue maîtrisée par 90% de la population
On rappelle que 90% de notre population maîtrise le créole martiniquais selon l’Insee. 71% des Martiniquais parlent créole dans leur vie quotidienne, que ce soit chez eux, au travail ou entre amis.

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Faute d’égalité

Convaincre et non contraindre

— Par David zobda, Maire du Lamentin —
Des positions radicales sur la lecture ou l’acceptation de notre histoire, singulièrement de notre passé colonial et la blessure jamais refermée de la traite négrière et de l’esclavage s’expriment et se caractérisent quelques fois par des excès condamnables. (…) En préalable à tout, j’affirme et rappelle haut et fort que les bases de la concorde, donc d’une reconstruction identitaire ne pourront émerger que si nous affichons le rejet des deux périls que je viens de citer : la violence et le racisme. La violence n’a pas sa place dans le cheminement d’une construction sociale.

Tout commence par un sentiment d’oppression. Le droit des citoyens à poser des questions, à enquêter, à émettre des avis sur notre histoire, à interpeller les chercheurs et politiques, est un droit absolu. Et il doit leur être répondu le plus honnêtement possible. Mais les vérités de l’histoire ne sont ni absolues ni définitives. Elles doivent nécessairement prendre en compte tous les points de vue, en particulier la voix des opprimés, les rendre audibles et visibles.

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Les dérobades de Georges-Louis Lebon

  — Par Roland Sabra —

 

–Au delà de l’épisode bouffon et quelque peu pitoyable dont on aura la narration ci-après un véritable problème se pose pour les représentants du Ministère de la Culture en Martinique : y-a-t il un interlocuteur crédible avec lequel négocier pour mettre fin aux crises de gouvernance à répétition que connait le CMAC? —RECIT—

Monsieur Lebon et moi nous ne partirons pas en vacances ensemble. C’est comme ça! Il y a déjà longtemps que je cherchais à rencontrer l’homme qui a largement contribué à l’aggravation de la crise de gouvernance du CMAC. Toutes mes tentatives étaient restées vaines. Monsieur Lebon sans doute impressionné dans sa jeunesse par la lecture de Henri Laborit n’a gardé en mémoire, de ces écrits qui eurent un certain retentissement dans les années 70 du siècle dernier, que l‘Eloge de la fuite, titre d’un ouvrage célèbre du socio-biologiste. La fuite est en effet une attitude possible devant le poids des responsabilités, des contraintes qu’impose l’ordre social. Il est deux autres attitudes possibles, selon Laborit : la soumission ou la lutte.

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