Réparer les vivants

Vendredi 20 janvier 2017 à 19H 30 à Madiana en VO

De Katell Quillévéré
Avec Tahar Rahim, Emmanuelle Seigner, Anne Dorval
Genre Drame
Nationalité Français
Synopsis:
Tout commence au petit jour dans une mer déchaînée avec trois jeunes surfeurs. Quelques heures plus tard, sur le chemin du retour, c’est l’accident. Désormais suspendue aux machines dans un hôpital du Havre, la vie de Simon n’est plus qu’un leurre. Au même moment, à Paris, une femme attend la greffe providentielle qui pourra prolonger sa vie…

 

La presse en parle :

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Libération par Anne Diatkine
Virtuose, la cinéaste l’est comme son personnage de concertiste, notamment quand elle filme les deux opérations du cœur, l’extraction et la greffe, et ce, sans lasser ni horrifier les spectateurs que la vue des organes palpitants peut faire défaillir.

Sud Ouest par Sophie Avon
Plus délicat qu’un film choral, plus subtil et en même temps plus volontaire, « Réparer les vivants » accomplit ce miracle d’aller de la naissance du jour à celle d’un battement de cœur, d’une mort cérébrale à un réveil physique, et d’un départ amoureux à des retrouvailles d’amantes.

Bande à part par Anne-Claire Cieutat
À travers un don d’organe et une transplantation cardiaque, c’est tout un questionnement métaphysique qui opère et qui, porté par des images justes, nous installe, ébranlés, à la frontière du trivial et du sacré.

Culturopoing.com par Vincent Nicolet
On est face à un mélodrame pudique, à l’émotion subtile, « Réparer les Vivants » bouleverse non pas par la tristesse des évènements mais la lumière qui les traversent.

Les Fiches du Cinéma par Nicolas Marcadé
La beauté du film tient pour beaucoup à cette tonalité continue, ouatée, mélancolique, sonnée ; à cette façon de se positionner juste à la lisière entre le désespoir et la joie, entre la nuit et le matin, entre la vie et la mort, entre le songe et l’éveil.

VSD par La Rédaction
Supérieurement émouvant, miraculeusement digne, c’est l’un des plus beaux films de l’année.

Voici par La rédaction

L’adaptation par la réalisatrice de Suzanne du best-seller de Maylis de Kerangal, restitue bien ce que le don d’organe contient de clinique et d’onirique.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
L’adaptation, pas facile, et réussie, du roman bestseller de Maylis de Kerangal : outre la pudeur dans la façon de traiter le sujet sans tomber dans le piège du pathos, une justesse de réalisation et d’interprétation qui lui garde toute sa force.

Positif par Jean A. Gili
Katell Quillévéré réussit à diriger un casting composé de comédiens très divers avec sensibilité et justesse d’observation, qualités que l’on trouvait déjà dans les deux premiers films de la cinéaste, « Un poison violent » et « Suzanne ».

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Avec son approche que ne renierait pas un David Cronenberg, cinéaste de la chair et du corps, « Réparer les vivants » fait du bien à l’âme.

20 Minutes par Caroline Vié
On sort bouleversé de « Réparer les vivants », drame poignant de Katell Quillévéré. Ce film choral, adapté d’un best-seller couvert de prix, signé Maylis de Kerangal (Folio), est une réussite.

aVoir-aLire.com par Frédéric Mignard
Sans les affects du pathos, ni la démagogie d’une leçon de vie lourdement dispensée, la réalisatrice de Suzanne et Un Poison violent, libre de ses choix, nous achemine vers la lumière, là où d’autres auraient lourdement insisté sur les noirceurs de la perte.

Télé 7 Jours par Isabelle Magnier
Le don d’organe n’est pas le sujet le plus aisé, mais Katell Quillévéré réussit un film sensible et, paradoxalement, solaire, jamais morbide.

Première par Vanina Arrighi de Casanova
Une adaptation du best-seller de Maylis de Kerangal dont Katell Quillévéré tire un grand drame humaniste qui fait du bien.

Studio Ciné Live par Sophie Benamon
La réalisatrice évite surtout le mélodrame sirupeux grâce à une série de scènes très réussies centrées sur les parents de la jeune victime (Emmanuelle Seigner et Kool Shen).

Télérama par Louis Guichard

La cinéaste a la bonne idée de mettre l’accent sur la différence d’âge entre celui (jeune) qui meurt et celle (mûre) qui pourra revivre : le don d’or-gane s’effectue à l’aveugle, indifférent à la raison, à la logique.

Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain

Katell Quillévéré témoigne d’un redoutable talent pour la direction d’acteurs, ainsi que d’un sens au fond très sec de la mise en scène, qui lui permet de sauvegarder la dignité de ses personnages et de n’exprimer que ce que nous appelons de la bienveillance. C’est ce qui empêche à chaque seconde le film de devenir banal et larmoyant. C’était risqué, la chute n’est jamais loin, mais l’opération est réussie.

Le Nouvel Observateur par Pascal Mérigeau
Emmanuelle Seigner (la mère de l’adolescent), Bouli Lanners et Anne Dorval se montrent à leur avantage. Pour le reste, ce que propose « Réparer les vivants » se distingue peu de ce qu’ont à offrir les séries télévisées, tant par la thématique héritée de la tradition du drame hospitalier que par une mécanique scénaristique trop exposée.

Cahiers du Cinéma par Louis Séguin
« Réparer les vivants » ne cesse de se régénérer pour le mieux, greffant aux bons sentiments la course contre la montre pour conserver l’organe. Et quand arrive l’opération proprement dite, c’est comme si l’on accédait, enfin, aux coulisses anatomiques de tout mélodrame.

Le Journal du Dimanche par La Rédaction

Ce qui est proprement insaisissable, c’est la somme vertigineuse des affects mêlés. Tahar Rahim est presque empêché par la douleur des autres. Il lui manque la distance virtuose qui permettait au personnage romanesque de tenir bon dans ces échanges entre la mort et la vie. Mais c’était de la littérature.
La critique complète est disponible sur le site Le Journal du Dimanche