Regards croisés & en VO

 Le progamme du 16 au 28 avril 2018 à Madiana

Ça fait partie de ces combats qui divisent les spectateurs en deux camps irréconciliables. Comme la guerre sans merci du « pain au chocolat » et de la « chocolatine », ou le conflit séculaire entre la tartine au beurre salé et celle au beurre doux.

De même, il y a ceux qui ne jurent que par la version originale sous-titrée (VO) — quitte à passer son temps à lire les sous-titres plutôt qu’à profiter de l’action et des dialogues — et ceux qui ne peuvent pas vivre sans la version française (VF) — quitte à subir des traductions et des doublages pas toujours parfaits.

Histoire de frustrer un peu tout le monde, les cinémas ne proposent pas forcément les deux versions. Sur les deux anamorphoses en haut de cet article, plus un département est gros et plus ses habitants se voient proposer de séances en VO

Le programme

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Lundi 16 avril à 19h

Chavela Vargas

De Catherine Gund, Daresha Kyi
Avec Chavela Vargas
Genres Documentaire, Biopic, Musical
Nationalité Américain

Synopsis : De Frida Kahlo à Pedro Almodovar, artiste inspirante et inspirée, ce récit composé d’images rares révèle une femme à la vie iconoclaste et d’une modernité saisissante.
Figure de proue de la musique mexicaine Ranchera, CHAVELA VARGAS, restera à jamais empreinte de récits et de légendes. Chavela s’est elle vraiment glissée tard dans la nuit dans les chambres des maris pour leur voler leur femme?
S’est elle vraiment enfuie avec Ava Gardner au mariage de Elisabeth Taylor? Avant son retour triomphant en Espagne grâce au soutien et à l’admiration de Pedro Almodovar, elle avait arrêté de chanter pendant si longtemps que les gens avaient cru qu’elle était morte. Vêtue comme un homme, fumant et buvant comme un homme, portant un pistolet, CHAVELA n’a cessé d’affirmer sa liberté, sa singularité, son identité et sa passion pour la musique et les textes engagés.

La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
On sort bouleversé.

Libération par François-Xavier Gomez
Chavela Vargas, réalisé par les Américaines Catherine Gund et Daresha Kyi, est peut-être le documentaire musical le plus prenant depuis « Sugarman ». Contrairement au film sur le chanteur soul (mexicain lui aussi) Sixto Rodriguez, il n’emprunte pas les chemins de la fiction. Il n’en n’a pas besoin, tant le récit de Chavela Vargas est romanesque, enchevêtrant la réalité et le désir, le terrestre et l’imaginaire.

Charlie Hebdo par Gérard Biard
Un portrait passionnant.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
Ce beau documentaire lui rend hommage, à travers documents, interviews, souvenirs (elle aurait enregistré 80 disques, dit-on) et restitue sa légende de lesbienne flamboyante (elle se serait enfuie avec Ava Gardner lors du mariage de Liz Taylor !).

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Un documentaire qui trouve sa force dans une personnalité hors norme, complexe jusque dans l’affirmation de son homosexualité.

L’Express par Antoine Le Fur
Jamais redondant, le documentaire bénéficie d’images rares et d’un esthétisme envoûtant.

Positif par Hubert Niogret
Hommage à la grande chanteuse mexicaine « ranchera », Chavela Vargas, décédée en 2012 à 93 ans, ce documentaire est à la fois un film sur la chanteuse aux deux carrières, séparées par une vingtaine d’années, et sur l’homosexuelle qui fût la première femme à se produire en pantalon dans son pays.

Rolling Stone par Sophie Rosemont
Chavela Vargas mérite d’être (re)connue et ce documentaire devrait y contribuer.

 

Mardi 17 avril à 19h

Razzia

De Nabil Ayouch
Avec Maryam Touzani, Arieh Worthalter, Abdelilah Rachid
Genre Drame
Nationalité Français

Synopsis : L’histoire de « Razzia » raconte la destinée de cinq personnages sur deux époques. L’intrigue commence en 1982 dans un petit village près des montagnes de l’Atlas. Abdalla, un instituteur, se voit contraint d’appliquer de nouvelles règles d’enseignement. Il ne peut plus apprendre à ses élèves la langue berbère.

A Casablanca, entre le passé et le présent, cinq destinées sont reliées sans le savoir. Différents visages, différentes trajectoires, différentes luttes mais une même quête de liberté. Et le bruit d’une révolte qui monte…

La presse en parle :

Femme Actuelle par Sabrina Nadjar
Un film puissant et vibrant, intime et universel.

aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur
Un film fort pour rendre compte du désir de liberté des habitants d’un Maroc à la croisée des chemins.

Ecran Large par Simon Riaux
Plus tendre, optimiste et électrique que ses précédents films, « Razzia » est une fresque riche de l’acuité et de l’humanité de Nabil Ayouch.

Le Figaro par Etienne Sorin
D’abord élégiaque, le récit se corse. La colère passe du froid au chaud, avec un final saisissant.

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Les coutures de la narration sont parfois visibles, voire artificielles, mais qu’importe. De ce plaidoyer humaniste et mélancolique se dégage une émotion infinie.

Le Parisien par Marine Quinchon
C’est peu dire que Nabil Ayouch sait filmer. Ses images restent longtemps dans les esprits. Aucune n’est banale, que ce soit ces gros plans sur des visages dessinés par la lumière, les impressionnantes scènes de manifestations et de violence -quel final !-, ou quand le cinéaste suspend le récit le temps d’un « As Time Goes By » au piano.

Le Point par Victoria Gairin
Ayouch nous entraîne dans sa course folle et poétique à la liberté, à travers cette ville qu’il déteste autant qu’il aime.

 

 

Mercredi 18 avril à 19h

Cocote

– Nelson Carlo De Los Santos Arias – République Dominicaine – 2017 – 1h45

Synopsis : Un homme retourne dans son village à l’enterrement de son père. Il sera confronté à des évènements qui remettront en cause tout son rapport au monde, à sa foi. Vengeance meurtrière et rites vaudous au menu de ce long métrage sur une famille révoltée par la mort du patriarche endetté jusqu’au cou. Délibérément anarchique au niveau du traitement narratif, cette singulière proposition (sélection officielle Festival de Locarno 2017) d’un cinéaste dominicain, encore peu connu, suit les pérégrinations d’un jardinier d’une riche famille de Santo Domingo de retour dans son village lointain. Cocote représente, sans conteste, une expérience d’une affolante énergie gravitant autour d’un rituel funéraire d’une durée de neuf jours. Aussi épuisant qu’époustouflant.

Avant programme : Le cri du lambi

 

Entretien: Nelson Carlo De Los Santos Arias

Par Nicolas Rapold le 28 août 2017

Au Festival international du film de Locarno de cette année, le gagnant du meilleur film de la section Signs of Life était Cocote , un drame convulsif de vengeance et de chagrin de Nelson Carlo De Los Santos Arias. Situé dans le pays natal du directeur de CalArts-schooled de la République dominicaine, c’est l’histoire d’un jardinier, Alberto (Vicente Santos), comme il rentre à la maison après la mort de son père par un agent de police. Apportant une énergie rare au travail photographique et à la couleur, De Los Santos Arias met tout en œuvre pour rendre non seulement la cruauté d’Alberto et de sa famille mais aussi leurs propres modes d’expression vibrants, dans la vie quotidienne et dans l’au-delà. Représentation des rituels funéraires syncrétiques. Film Comment a pris un moment pour parler avec le cinéaste de Locarno juste avant la projection publique de Cocote , qui, comme il l’explique, se sent comme un coup de massue pour les espaces anthropologiques souvent ouverts par des regards de longue haleine. ( Cocote passe les 3 et 4 avril dans New Directors / New Films.)

 

 

 Jeudi 19 avril à 19h

L’intelligence des arbres

De Julia Dordel, Guido Tölke
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Allemand

Synopsis :
Un forestier en Allemagne, Peter Wohlleben, a observé que les arbres de sa région communiquent les uns avec les autres en s’occupant avec amour de leur progéniture, de leurs anciens et des arbres voisins quand ils sont malades. Il a écrit le bestseller « La Vie Secrète des Arbres » (vendu à plus d’1 million d’exemplaires) qui a émerveillé les amoureux de la nature. Ses affirmations ont été confirmées par des scientifiques à l’Université du « British Columbia » au Canada. Ce documentaire montre le travail minutieux et passionnant des scientifiques, nécessaire à la compréhension des interactions entre les arbres ainsi que les conséquences de cette découverte.

La presse en parle :
Le Parisien par Michel Valentin
Un documentaire fascinant qui nous apprend par exemple qu’on peut accroître de 25 % le rendement des tomates en leur diffusant des sons appropriés.

Les Fiches du Cinéma par Amélie Leray
Un hymne au monde végétal, ponctué de témoignages d’experts ayant accompli des avancées conséquentes dans l’étude des forêts et des plantes.

Première par Christophe Narbonne
Après la projection du film, très éclairant mais un peu trop spécifique par instants (ce qui écarte les petits), vous réfléchirez à deux fois avant de gaspiller du papier.

Le Monde par Mathieu Macheret
Ce film didactique se prévaut d’une démarche scientifique, mais abuse de simplifications, comme l’anthropomorphisme ou la mystique naturaliste.

 

 

Vendredi 20 avril 2018 à ???

Ultimo tango

 – German Kral – 85 min – Allemagne – 2015

Synopsis : Passions amoureuses. L’histoire de Maria et Juan, les deux plus célèbres danseurs de la légende du tango.

La presse en parle :

VSD par Bernard Achour À l’arrivée, la danse s’incarne sous nos yeux, sommet de beauté susceptible d’atomiser tous les préjugés.

Femme Actuelle par Valérie Beck Un bouleversant partenariat amoureux mais surtout artistique où l’amour du tango passe avant tout.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy Alternant documentaire, sous forme d’interviews des protagonistes, et fiction, par la reconstitution de leur vie et de leur carrière, le film de German Kral est un éblouissant hommage à la danse et aux danseurs.

Le Nouvel Observateur par François Forestier Alternent ainsi les souvenirs et les passages musicaux, réglés par le réalisateur, German Kral, né en Argentine mais ayant fait ses études de cinéma en Allemagne. Ce qui explique que Wim Wenders soit le producteur de ce film émouvant, dont l’image est toujours magnifique et dont les confidences de María Nieves, désormais seule, serrent le cœur.

Les Fiches du Cinéma par Marguerite Debiesse Usant d’un dispositif élaboré, mi théâtral mi documentaire, ce film captivant retrace la vie d’un couple emblématique du tango argentin de l’Après-guerre.

La Voix du Nord par Philippe Lagouche Coproduit par Wim Wenders, ce fiévreux panorama des passions humaines est reparti récemment du festival 2 Valenciennes avec le prix des étudiants.

Le Monde par Mathieu Macheret Si la partie documentaire est plutôt réussie, le film convainc beaucoup moins dans sa tentative d’illustrer le parcours de ses personnages, comme s’il ne faisait pas assez confiance à la force de leurs témoignages.

Positif par Michel Ciment Sans toujours trouver l’équilibre entre les éléments hétérogènes qu’il met en place, German Kral parvient néanmoins à restituer, non seulement la mélancolie du tango, mais le drame humain de ses deux protagonistes.

Télérama par Mathilde Blottière Passionnant quand il explore la complexité (et la perversité) de la relation entre Nieves et Copes, le film l’est moins quand il ­orchestre la « rencontre », un rien arti­ficielle, entre deux jeunes danseurs d’aujourd’hui et le duo mythique qu’ils sont censés incarner dans des scènes reconstituées…

aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur Quand amour, gloire et beauté se transforment en aigreur, haine et dépendance. Un docu-fiction qui choisit de faire la part belle aux querelles conjugales d’un couple de danseurs autrefois célèbres, au détriment de l’histoire d’une danse toute de sensualité, oubliant ainsi de nous faire tanguer d’ivresse.    

 Lundi 23 avril 2018 à ???

MR GAGA, SUR LES PAS D’OHAD NAHARIN

De Tomer Heymann
Avec Ohad Naharin
Genre Documentaire
Nationalités Israélien, Suédois, Allemand, Néerlandais

Synopsis : L’histoire fascinante d’Ohad Naharin, célèbre chorégraphe de la Batsheva Dance Company, dont les performances dégagent une puissance et une beauté inégalées. Le film nous dévoile le processus créatif d’un chef de file incontesté de la danse contemporaine, l’invention d’un langage chorégraphique unique et d’une technique de danse hors-norme appelée « Gaga ».

La presse en parle :

Elle par Florence Ben Sadoun
Laissez-vous transporter vous ne le regretterez pas ! Une formidable invitation à danser.

Sud Ouest par Sophie Avon
Cet après Cannes serait bien terne si un documentaire aussi sensible que passionnant n’était là pour éclairer la semaine.

VSD par Bernard Achour
Des racines de sa vocation à son accession à la gloire, de « home movies » parfois déchirants en performances captées avec une énergie cinématographique contagieuse jusqu’au vertige, la splendeur gymnique, politique, poétique de son travail laisse des traces indélébiles. Pleurer devant un documentaire ? Eh bien, oui !

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Un film passionnant sur un personnage qui ne l’est pas moins, danseur hors-norme, complexe et attachant.

Le Monde par Noémie Luciani
C’est par le lâcher-prise que l’on arrive, dans Mr. Gaga, à la danse. En ouvrant le beau documentaire qu’il consacre au danseur et chorégraphe Ohad Naharin, Tomer Heymann illustre d’emblée sa conviction de présenter un être hors normes, et sa vocation à le faire d’une manière qui ne rentrera pas dans les clous du genre.

L’Humanité par Jean Roy
Le film est riche en témoignages et en instants privés qui en disent long sur l’histoire de l’homme comme sur celle de son pays.

Positif par Yannick Lemarié
Comment, par exemple, s’occuper d’un enfant en bas âge quand le travail vous requiert à chaque instant ? Cette scène en apparence anodine, que le documentaire saisit par hasard, dit, mieux qu’un long discours, l’énergie nécessaire pour se mettre en mouvement. (…) Fascinant.

Première par Isabelle Danel
(Un documentaire) efficace et bien structuré.

Télérama par Frédéric Strauss
L’important est de bouger. Ce film en donne très envie.

Transfuge par Frédéric Mercier
« Mr Gaga » vaut mieux qu’un simple documentaire sur un homme d’exception. Par le prisme de l’intime et de l’exhibition, c’est d’abord un film sur la manière dont un artiste cherche à demeurer libre, hors des institutions.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
Auteur d’une poignée de documentaires (dont « Paper Dolls » en 2006), Tomer Heymann est visiblement fasciné par Mr Gaga. Il y a de quoi.
 

 

Mardi 24 avril 2018 à ???

Pina

De Wim Wenders
Avec Pina Bausch, Regina Advento, Malou Airoudo plus
Genre Documentaire
Nationalités Français, Britannique, Allemand

Synopsis : PINA est un film pour Pina Bausch de Wim Wenders. C’est un film dansé en 3D, porté par l’Ensemble du Tanztheater Wuppertal et l’art singulier de sa chorégraphe disparue à l’été 2009. Ses images nous convient à un voyage au cœur d’une nouvelle dimension, d’abord sur la scène de ce légendaire Ensemble, puis hors du théâtre, avec les danseurs, dans la ville de Wuppertal et ses environs – cet endroit dont Pina Bausch a fait son port d’attache durant 35 ans et où elle a puisé sa force créatrice.

La presse en parle :

20 Minutes par Stéphane Leblanc
Plus que d’assister à un spectacle dans sa troublante virtuosité, le spectateur éprouve le même plaisir physique que les danseurs sur scène.

La Croix par Emmanuelle Réju
Extraordinaire rencontre entre la danse et le cinéma, une conjonction entre deux immenses talents que même la mort n’aura pas pu contrarier.

Le Figaroscope par Ariane Bavelier
Pas d’histoire, pas d’explications, juste la danse torrentielle, surtout celle joyeuse des dernières années, magnifiquement filmée.

Le Parisien par Marie Sauvion
En plus de ces moments de grâce, la grande réussite de  » Pina  » tient à la 3D : on a l’impression de danser sur scène à leurs côtés, d’être enfin au coeur du spectacle vivant. Si vous ne voyez qu’un seul film en relief ce printemps, choisissez celui-là!

Les Inrockuptibles par S.Kaganski
Cet hommage à l’art de Pina Bausch est peut-être la meilleure réalisation du cinéaste depuis « Les Ailes du désir », en tout cas son film le plus sobre et le moins ampoulé, du moins à l’échelle Wenders.

Positif par Adrien Gombeaud
Le film de Wenders, s’il est peut-être le plus beau que nous ait donné la 3D depuis l’engouement de ces trois dernières années, est aussi celui qui trace le plus fermement les limites du procédé.

Brazil par Benzedrine
Outre la qualité des tableaux qui défilent sans se ressembler, c’est une véritable émotion qui transpire de ce film, de celle qui vous font pleurer ou sourire, voire les deux pour les plus chanceux.

Elle par Florence Ben Sadoun
Ici, la 3D n’est pas un gadget, elle nous place au plus près des corps, de leur sensualité mouvante. (…) On sort de ce film-hommage bouleversé, et en ayant l’impression d’avoir approché d’un peu plus près un langage inconnu de nous, mais si proche.

 Mercredi 25 avril

Razzia

De Nabil Ayouch
Avec Maryam Touzani, Arieh Worthalter, Abdelilah Rachid
Genre Drame
Nationalité Français

Synopsis : A Casablanca, entre le passé et le présent, cinq destinées sont reliées sans le savoir. Différents visages, différentes trajectoires, différentes luttes mais une même quête de liberté. Et le bruit d’une révolte qui monte…

La presse en parle :

Femme Actuelle par Sabrina Nadjar
Un film puissant et vibrant, intime et universel.

aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur
Un film fort pour rendre compte du désir de liberté des habitants d’un Maroc à la croisée des chemins.

Ecran Large par Simon Riaux
Plus tendre, optimiste et électrique que ses précédents films, « Razzia » est une fresque riche de l’acuité et de l’humanité de Nabil Ayouch.

Le Figaro par Etienne Sorin
D’abord élégiaque, le récit se corse. La colère passe du froid au chaud, avec un final saisissant.

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Les coutures de la narration sont parfois visibles, voire artificielles, mais qu’importe. De ce plaidoyer humaniste et mélancolique se dégage une émotion infinie.

Le Parisien par Marine Quinchon
C’est peu dire que Nabil Ayouch sait filmer. Ses images restent longtemps dans les esprits. Aucune n’est banale, que ce soit ces gros plans sur des visages dessinés par la lumière, les impressionnantes scènes de manifestations et de violence -quel final !-, ou quand le cinéaste suspend le récit le temps d’un « As Time Goes By » au piano.

Le Point par Victoria Gairin
Ayouch nous entraîne dans sa course folle et poétique à la liberté, à travers cette ville qu’il déteste autant qu’il aime.

 

 

Jeudi 26 avril

et

Vendredi 27 avril à 19h30

Au revoir la-haut

De Albert Dupontel
Avec Nahuel Perez Biscayart, Albert Dupontel, Laurent Lafitte
Genre Comédie dramatique
Nationalité Français

Synopsis :
Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l’un dessinateur de génie, l’autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l’entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire..

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Albert Dupontel a peut-être réalisé l’un des plus beaux films de l’année.

Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Dans « Au revoir là-haut », tout respire la réflexion, la créativité, la recherche, en deux mots : le travail d’ampleur et la créativité sans bornes.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Voilà un grand film populaire et spectaculaire, qui mêle avec succès comédie, tragédie, poésie, émotion et aventures.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Une adaptation du Prix Goncourt de Pierre Lemaitre fidèle à l’esprit du livre, où Dupontel, à son meilleur, donne libre cours à son esprit anar et rebelle, dans une sorte de Grand Guignol horrifique et grotesque.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
Vu le succès du livre (450.000 exemplaires), le défi était de taille. Albert Dupontel le relève avec panache. C’est un film enthousiasmant, spectaculaire, traversé par une conviction d’airain : le cinéma est porteur de vérité. Celle du cœur des hommes.

L’Express par Christophe Carrière
Cela fait un bien fou de voir un cinéma français capable d’être épique et émouvant, sans pour autant tomber dans l’académisme et la guimauve.

Marianne par Olivier de Bruyn
Avec « Au revoir là-haut », Albert Dupontel adapte le livre de Pierre Lemaitre et signe une merveille de malice libertaire et d’invention formelle. Un film événement qui ressemble à son auteur : imprévisible, secouant, diablement philosophe… Et pas si déglingué.

Ouest France par Sophie Delafontaine
D’un grand livre, Dupontel a tiré un grand film.

Sud Ouest par Sophie Avon
En s’appropriant le roman, Albert Dupontel a fait mieux que l’incarner, il lui a donné une intense charge d’émotions qui déborde les effets visuels de son cinéma, transforme une résurrection en rédemption et un sauvetage en impossible retour.