Isabelle Fruleux enchante le verbe césairien

— Par M’A —

isabelle_fruleux

— Photos Philippe Bourgade – Droits réservés—

Si le poème ne livre son âme qu’avec la voix qui le touche, Isabelle Fruleux en est l’incarnation. Samedi 23 novembre dans les ruines du théâtre de Saint-Pierre accompagnée, soutenue par la musique du pianiste Alain Jean-Marie, elle nous a fait entendre, entre souffle et murmure,  des extraits de poèmes d’Aimé Césaire avec une sensualité rarement mise en valeur dans les récitations habituelles. Le guerrier Césaire s’effaçait devant l’aimée, femme, territoire, pays, réels ou imaginés prosaïques ou sublimés mais toujours magnifiés par l’incandescence du verbe. Isabelle Fruleux s’est glissée, coulée dans le Verbe césairien, en en parant ses bras, son corps, son visage et sa voix, en s’en emparant sans jamais oublier d’en faire une offrande, sans jamais oublier, avec grâce et élégance, de le servir.

Dans le cadre de la BIAC 2012 et du Grand Saint- Pierre

Voir le programme

Photos de Philippe Bourgade – Droits réservés-

alain_jean-marie isabelle_fruleux-2

Photos de Philippe Bourgade – Droits réservés–