— Par Jérôme Baray (*) — 
Derrière l’idée reçue d’un État “vivant au-dessus de ses moyens”, une autre histoire se dessine : celle d’un basculement orchestré depuis les années 1970 vers la dépendance aux marchés. Entre privatisations, interdiction de la création monétaire et rente des intérêts, la dette s’est muée en instrument de pouvoir économique.
“L’État vit au-dessus de ses moyens.” La phrase est si souvent répétée qu’elle n’est plus questionnée. De moins de 20 % du produit intérieur brut (PIB) dans les années 1970, la dette atteint aujourd’hui environ 110 %. Au-delà de ces chiffres, de nombreux travaux critiques, de Thomas Piketty à Pierre Bourdieu, montrent une autre réalité. Loin d’être née d’un excès de dépenses sociales, la dette est aussi née d’une série de choix politiques favorables aux marchés financiers, comme l’ont montré Frédéric Lordon ou François Chesnais, la financiarisation de l’État transformant la dette en outil de transfert de richesses vers le secteur privé.
L’interdiction de la monétisation directe (c’est-à-dire le financement de la dette par émission monétaire), les privatisations massives et les aides publiques non conditionnées ont affaibli l’État, tout en enrichissant le secteur financier.

— Par Nicolas Da Silva —
Crise de trésorerie : gare à la reproduction des erreurs du passé ?
Quand les économistes s’inquiètent à juste titre de l’évolution négative prévisible de l’économie de la Guadeloupe et de la Martinique ?
— Communiqué de presse —

Longtemps considérées comme des périphéries de la République, les collectivités françaises d’Amérique – la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon – se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. Entre appartenance européenne, ancrage caribéen et ambitions internationales, elles incarnent un enjeu stratégique majeur pour la France et l’Union européenne dans un bassin atlantique en pleine recomposition.
— Par Jean Claude Halley —
Le Pourquoi de l’absence volontaire de récit national en France, et quelles sont les ramifications idéologiques de cette occultation en outre-mer ?
Créé en 2007 dans un cinéma parisien, le Festival ALIMENTERRE est aujourd’hui devenu un événement international majeur consacré à la sensibilisation sur les enjeux agricoles et alimentaires mondiaux.
Exégèse d’un scénario inédit, déjà virtuellement écrit, d’un rattachement institutionnel de l’outre-mer à l’Union Européenne.
Le futur de la Guadeloupe et de la Martinique en question à travers cinq incontournables grands chantiers 
L’énorme risque systémique du changement climatique pour la Guadeloupe et la Martinique.
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
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— Par Karl Paolo —
— Collectif —
Coup de rabot sur le budget de l’outre-mer : pourquoi autant de manque de discernement des intellectuels et d’aveuglement de nos élus ?
Mais qui sont les coupables et responsables des maux et de la dérive de la société antillaise ?
— Par Jean-Marie Nol —