Le combat contre la vie chère est une impasse tant que le modèle économique antillais demeure inchangé.
— Par Jean-Marie Nol —
La vie chère aux Antilles n’est ni un accident conjoncturel ni une dérive temporaire des marchés, mais l’expression la plus visible d’un modèle économique profondément déséquilibré, hérité de l’histoire coloniale et perpétué sous des formes modernes. En Martinique comme en Guadeloupe, le combat contre la cherté de la vie revient de manière cyclique dans le débat public, porté par des mobilisations populaires, des négociations institutionnelles et des promesses politiques de textes de lois récurrentes. Pourtant, malgré l’intensité des colères et la légitimité des revendications, rien ne change fondamentalement. Les prix restent durablement plus élevés qu’en France hexagonale, le pouvoir d’achat s’érode et le sentiment d’injustice sociale s’enracine. Cette répétition de l’échec n’est pas le fruit du hasard : elle révèle une impasse structurelle.
Le coût de la vie aux Antilles est sensiblement supérieur à celui de l’Hexagone, avec des écarts sur l’alimentation qui atteignent en moyenne plus de 40 % selon les données de l’Insee. Cette situation est souvent expliquée par des facteurs techniques — éloignement géographique, surcoûts de transport, petitesse des marchés, faibles volumes importés — qui, bien que réels, ne constituent que la surface du problème.

Ary Chalus vs Guy Losbar, où l’art de la rupture consommée sans le dire ouvertement, mais à demi mot
Les fêtes de fin d’année approchent, et avec elles, l’espoir de déguster des plats traditionnels à base d’ignames locales. Pourtant, cette année encore, les tables martiniquaises risquent de se voir privées de cette précieuse racine, autrefois symbole de notre culture culinaire. Si les ignames péyi, cultivées sur notre sol, ont toujours occupé une place de choix dans les assiettes locales, la production s’effondre sous le poids de deux maladies dévastatrices : la rouille et l’anthracnose.
Le groupe Bernard Hayot (GBH), acteur majeur de la distribution et de l’automobile en outre-mer, fait désormais l’objet d’une information judiciaire ouverte par le parquet national financier. La procédure, engagée au mois d’août et confiée à des juges d’instruction parisiens, porte sur des soupçons d’escroquerie en bande organisée, d’abus de position dominante et d’entente, en particulier dans le secteur automobile ultramarin.
Liquidation judiciaire de Lasotè : la fin d’une structure emblématique du Nord-Caraïbe, l’héritage d’une culture toujours vivante
Analyse inédite du rôle historique de la bourgeoisie locale dans la perte de contrôle de l’économie de la Guadeloupe .
— Par Jean Samblé —
Certaines dispositions du contrôle technique seront modifiées à partir du 1er janvier 2026. Un décret du 8 décembre 2025 précise les mesures pour les véhicules concernés par des campagnes de rappel « grave » et n’ayant pas été réparés. Une nouveauté qui doit notamment permettre de vérifier si des véhicules sont toujours équipés d’airbags Takata, classés interdits.
Les virements interbancaires classiques (lorsque la personne qui effectue le virement et celle qui le reçoit n’ont pas leur compte dans la même banque) ne seront pas exécutés pendant plusieurs jours à partir de Noël. Vous pourrez effectuer des virements de ce type, mais le transfert d’argent ne sera effectif que le 29 décembre. D’autres types de virements bancaires fonctionneront en revanche normalement durant cette période.
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
Que coûtent vraiment les Antilles à la France et l’Europe ?
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
Les France Services de Martinique ouvrent leurs portes et invitent le public à venir découvrir, le temps de cinq matinées thématiques, toute la richesse de leur offre d’accompagnement aux démarches du quotidien.
La quête identitaire des nationalistes Guadeloupéens et Martiniquais comme une possible impasse menant à une dynamique de conflits, d’enfermement culturel et à la xénophobie.
En France, les médicaments sont délivrés en boîtes contenant plusieurs doses. D’autres pays les dispensent à l’unité, c’est-à-dire en quantité égale à celle prescrite. Généraliser ce mode de délivrance permettrait-il de réduire la dépense de médicaments en officine de ville (30,1 milliards d’euros en 2024) ? Réponse avec la Cour des comptes.
— Par Jean Samblé —
Quid de la crédibilité de l’indépendance de la Martinique et de la Guadeloupe en question vu la nouvelle donne géopolitique et économique mondiale ?
— Par Nicolas Da Silva —
Crise de trésorerie : gare à la reproduction des erreurs du passé ?