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« Le Best-seller de la rentrée littéraire » d’ Olivier Larizza en librairie ( enfin!)

Larizza 1A l’occasion de l’arrivée dans les librairies martiniquaises du dernier roman d’Olivier Larizza on trouvera ci-après un article de Rodolf Etienne déjà publié dans France-Antilles et un extrait d’une revue de presse élogieuse et non exhaustive. Bonne lecture. (M’A)

« Le best-seller de la rentrée littéraire » d’Olivier Larizza

— Par Rodolf Etienne —
Olivier Larizza vit entre la Martinique, son pays d’adoption, et Strasbourg, non loin de son pays natal Thionville. Voilà un écrivain qui n’a pas sa plume dans la poche, alignant les ouvrages à la vitesse de la lumière ou presque. Il nous revient avec un nouvel opus, interrogeant comme toujours nos mœurs littéraires. Là, sur le ton de l’humour, Olivier Larizza pose des questions pertinentes, mettant en scène un auteur d’une trentaine d’années qui rêve d’écrire un best-seller. Le prétexte à projection intérieure, une introspection, sur fond de satire du monde littéraire français et de la condition d’écrivain contemporain. Octave Carezza semble tout droit sorti d’un film de Woody Allen. Il lui arrive moult aventures rocambolesques avec ses lectrices, ses éditeurs, ses confrères croisés dans les salons du livre, etc.

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Olivier Larizza : l’humour est littéraire

– Par Michel Herland –

Larizza 1« Le message est le massage » (Mac Luhan)

L’humour est une denrée précieuse parce que, somme-toute, plutôt rare, en tout cas en littérature. Écrire ou publier un livre pour faire rire n’entre pas habituellement dans le programme des auteurs et éditeurs sérieux, sans doute pourquoi, d’ailleurs, on les qualifie de sérieux. Ils préfèrent les récits autofictifs, aussi moroses que les amours dont ils sont le décalque, ou les innombrables « livres de ma mère », « de mon père », signes immanquables d’un œdipe mal digéré et d’un deuil – de ce fait – inconsolable. Car en effet, ces ouvrages dont on voit mal qui ils devraient intéresser en dehors de la mère ou du père concerné(e), sont généralement écrits lorsque celle ou celui-ci a rejoint sa dernière demeure. On doit à la vérité de dire que, de cet océan nombrilesque, émergent quelques ouvrages relevant de genres mineurs et relégués dans des collections « dédiées » : romans noirs, d’aventure, de fiction spéculative, à l’exclusion des romances sentimentales qui sont par nature exclues des catalogues des « grandes maisons ».

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« Le Best-seller de la rentrée littéraire » d’Olivier Larizza

larizza_best_sellerQuel est l’hurluberlu qui a inventé la rentrée littéraire ? Si l’argent ne fait pas le bonheur, pourquoi les éditeurs n’en donnent-ils pas plus ? Comment un auteur traversant une période de vaches maigres peut-il faire un bœuf en librairie ? Et le grand Shakespeare, il chaussait du combien ?

Ces questions fondamentales tenaillent Octave Carezza, écrivain de 37 ans qui rêve d’écrire un best-seller et de trouver l’amour. Il lui arrive moult aventures rocambolesques avec ses lectrices, ses éditeurs, ses confrères croisés dans les salons du livre, cette drôle de dame qui s’appelle Inspiration ou encore l’e-book, invention fabuleuse qui va révolutionner nos vies avant de nous pousser à faire la révolution…

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« La cathédrale » d’Olivier Larizza

–Par Roland Sabra —

Olivier Larizza confirme :
il est écrivain.

 

Editeur : Orizons
Collection : Littératures
Nombre de pages : 202
Prix: 17 

Le dernier livre de Olivier Larizza est un livre formidable! Il existe aux environs de Madrid un homme de plus de quatre-vingts ans qui construit de ses propres mains une cathédrale. Vous avez bien lu une cathédrale! Pour qui en douterait il suffira de se reporter à l’article du Courrier international publié ci-dessous. C’est l’histoire romancée de cette folie plus qu’humaine qui est l’argument principal de l’ouvrage de Larizza, universitaire sur le campus de Schoelcher et auteur de plus d’une douzaine d’ouvrages malgré son jeune âge. Les jeunes lecteurs le connaissent bien par l’intermédiaire des nombreux contes caribéens, antillais, ou même britanniques qu’il a déjà publiés.

« La cathédrale » est un subtile mélange de fiction et d’autobiographie romancée. Un jeune cadre d’une maison de disque parisienne, fuit la France et sa famille, il arrive à Madrid et découvre à Merojada del Campo le personnage de Fernando constructeur donc de cathédrale à mains nues. Une affection mutuelle se développe aussitôt entre l’orphelin et le vieil ours illuminé.

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« Le choix des âmes », d’Olivier Larizza

—Par Roland Sabra —

C’est une histoire d’hommes. Une histoire d’hommes dans la tourmente de la première Guerre Mondiale. Une montagne d’Alsace, le Viel-Armand, surnommée HWK pour « Hartmannswillerkopf », est l’enjeu d’un combat aussi absurde, que meurtrier. Des milliers de soldats de chaque coté du front vont mourir là sans que les positions d’un des deux camps aient fini par bouger à la fin du conflit. Le narrateur, qui parle à la première personne du singulier est un horloger de trente-deux ans qui, dans la boucherie, fait figure de survivant et donc de vétéran.  A quoi rêve Gaspar? Á sa Doudou martiniquaise, grosse de ses œuvres et qui l’attend dans la maison familiale. L’attente est longue, à l’arrière comme au front. La mort est là omniprésente et le cœur de hommes se donne à dire sur les présences plutôt que sur les absences. Il y a là d’autres hommes dont les vies, comètes dans le ciel de la guerre, ne pèseront pas plus que la lumière éphémère qui les soutient.

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Questions à un poète : l’homme qui voulait peindre des fresques

À l’occasion de la sortie de L’Homme qui voulait peindre des fresques, son auteur, Michel Herland, s’entretient avec Jacques Brasseul, historien, pour autant fin lettré et familier des poètes français.

JB : Un mot du titre, pour commencer, qui pourrait être celui d’un roman…

MH : Il n’était pas facile de trouver un titre qui résume l’ensemble d’un recueil aussi disparate. Mon éditeur, Olivier Larizza, poète lui-même, a proposé de retenir celui – un peu raccourci – de l’un des poèmes. Il ouvre sur l’une des lectures possibles du livre, celui d’un auteur qui voudrait être poète, qui s’essaye à divers genres sans jamais être certain d’y parvenir vraiment. Je suis d’ailleurs toujours étonné qu’une poétesse, Sonia Elvrieanu, m’ait contacté un jour pour proposer de traduire certains de mes poèmes en roumain (ce qui a donné le recueil bilingue Tropiques suivi de Miserere) puis qu’un éditeur français ait eu envie de publier ce nouveau choix de poèmes. Mon faible pour la versification classique, si éloignée de ce qui se fait aujourd’hui, me fait fatalement craindre d’être totalement ringard.

JB : Nous reviendrons sur tes procédés d’écriture.

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Noir c’est noir : « 24 contes des Antilles »

Du bon usage des contes

— Par Michel Herland —

Selon Bruno Bettelheim, plus un conte est horrible, plus il rassure des enfants spontanément en proie à des fantasmes effrayants. Les monstres et autres créatures maléfiques seraient ainsi pour eux comme des compagnons familiers et sympathiques avec lesquels on joue à se faire peur. Le précieux petit recueil publié par Olivier Larizza et récemment réédité ne risque pas de décevoir les petites têtes brunes ou blondes car il abonde en histoires aussi abominables qu’immorales. En dehors de quelques-unes qui honorent la vertu, c’est le vice qui est régulièrement récompensé, goinfreries et assassinats en série.

Quand on se souvient que l’époque où les contes faisaient partie de la vie de tous les jours, ou plutôt de toutes les soirées – « ronde » d’esclaves(i) chez nous ou coin du feu sous d’autres cieux – fut aussi celle où la religion pesait de tout son poids pour inculquer au peuple la soumission, on s’émerveille de voir comment ce même peuple s’est montré capable de développer une philosophie de la vie bien à lui et bien mieux adaptée à sa condition que les enseignements du catéchisme.

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« Le Best-seller de la rentrée littéraire » : un regard drôle, désabusé et captivant sur le monde littéraire

— Par Roland Sabra —

le_best-seller_de_la_rentreOlivier Larizza vit en Martinique et à Strasbourg. Il n’a pas quarante ans et déjà une vingtaine de livres à son compteur. Cet auteur ne veut pas vieillir : plus du tiers de ses ouvrages sont consacrés à la jeunesse. Il a peur de mourir. Un de ses personnages, dans son dernier opus lui rappelle dés la quatrième page : « « Mais enfin Octave (Olivier) pas une minute ne passe sans que tu penses à la mort. » Le personnage, pas plus que le narrateur n’est l’auteur direz- vous ! Sauf que dans le cas qui nous occupe Olivier Larizza nous présente un narrateur, écrivain de 37 ans d’âge, qui parle à la première personne, qui vit à Strasbourg, qui se nomme Octave Carezza et qui cite Olivier Larizza. Et par moment l’écrivain Olivier Larizza, dans ce livre évoque nominativement l’écrivain Olivier Larizza. Moïsation , action de couper une chose en deux pour en obtenir une troisième ? Hypertrophie de l’instance moïque constitutive de l’écrivain ? Cancer narcissique ? Loin de là puisque l’humour « qui ne sert à rien » selon Houellebecq, épinglé à plusieurs reprises avec ce qui donc « ne sert à rien » est présent sur toutes les pages, à toutes les lignes.

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Oscar le renard et la belle impala de la savane

Un conte d'Olivier Larizza pour les enfants de 8 à 108 ans

oscar_&_impalaOscar est un petit renard gris, célibataire, sans famille, sans amis. Mais il porte en lui un secret : il est peintre. Il possède un talent que tous ignorent. Un soir, une gazelle impala, reine de beauté, se penche vers lui. Elle s’appelle Elvira et devine qu’une aventure exceptionnelle les attend tous les deux.

« L’impala se cabra, son dos se courba comme un toboggan d’étoiles. Pour Oscar qui la regardait, cette sublime créature remplissait tout l’espace, le vert de la prairie, le bleu du ciel, le rouge de son cœur. Il sut dès lors qu’il serait prêt à la suivre jusqu’au bout du monde » .

Une ravissante histoire d’amitié amoureuse, une fable pleine de tendresse et de fraîcheur sur la vie, ses douleurs et ce que peuvent en faire les artistes.
(Extrait de la présentation du livre sur le site de l’auteur)

Il y a bien longtemps que nous n’avions été ému à ce point par la lecture d’un livre destiné aux enfants, dit-on par opposition au monde des adultes.

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Aimé Césaire ne meurt jamais

par Olivier Larizza

 

aime_cesaire-9_300Il est la référence cardinale. Le poteau mitan universel. Déifié de son vivant, mythifié même. Césaire apparaissait — pardon : il apparaît — comme immortel. Il tient du surhumain, de la surnature. Une figure tutélaire qui veille sur son peuple ad vitam aeternam. Rien ne devait lui arriver. Il était aussi vieux qu’un dieu. Solide et inamovible comme un monument. Césaire ne disparaîtra jamais de la surface de son île, de cette terre. Les Martiniquais mettront longtemps à réaliser qu’il est réellement décédé tant il échappe à la condition matérielle par toute la force symbolique et rayonnante qu’il recèle.

 Césaire, en effet, est le grand et le seul Papa de ce peuple. Il a su, politiquement et littérairement, faire valoir son discours et son chant dans la relation complexe avec la mère-patrie France. Césaire a pris la parole et cet acte en lui-même suffit. Il est performatif. Il consacre la force de la rhétorique, si prégnante dans les Antilles. En prenant voix au chapitre de l’Histoire et de l’Histoire coloniale en particulier, Césaire a signifié que lui, et le peuple qui se reconnaissait en lui, existaient pour eux-mêmes.

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Homo homini lupus Ti nonm ka fè gro séléra

« 24 contes des Antilles »

 d’Olivier Larizza

Castor poche – Flammarion. 2004


Par Pierre PINALIE

Voilà encore un ouvrage profondément créole réalisé par un auteur « venant d’ailleurs ». Il y là 24 contes très courts qui sont comme autant de perles formant un joli collier de type « grains d’or ». C’est en effet une farandole où le coq et le ravet, le crapaud et la tortue, Compère Lapin et Compère Tigre, Ti-Jean et le Roi se succèdent et diffusent l’esprit de la culture créole et la traditionnelle morale qui surnage dans les étonnants proverbes si fréquents dans le dialogue des Anciens.

Le mépris des puissants

Tant l’infidélité que la vengeance se voient dénoncés dans ces courtes histoires où apparaît le machisme des maris dominants, le dangereux entêtement des humains et la positive importance de la patience. Et tous les messages retransmis par l’auteur sont présentés dans une langue élégante et légère qui restitue très académiquement la philosophie et la vision du monde de la Créolité. Pour saupoudrer le style harmonieusement structuré, tout un lexique local se glisse une cinquantaine de fois dans les phrases aisément pénétrables, et syntaxiquement construites.

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