Jour : 14 juillet 2016

Avignon 2016 (7) : « Alors que j’attendais »

— Par Selim Lander —

Alors que j'attendaisSi le IN d’Avignon est avant tout la vitrine du théâtre « contemporain », au sens formel du terme, comme on parle d’« art contemporain » en matière d’arts plastiques, il peut faire preuve également d’ouverture vers des productions de pays sans grande tradition théâtrale. Alors que j’attendais porte justement témoignage sur les drames vécus quotidiennement par les Syriens depuis cinq ans. L’auteur, Mohammad Al Attar, a construit autour du cas d’un jeune homme, Taim, plongé dans le coma à la suite d’un accident, une histoire qui fait intervenir la mère, la sœur, la petite amie, un ami. Parallèlement, un autre jeune homme, rescapé des prisons du régime raconte les sévices et autres atrocités qui y sont commises.

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Nos lycées, encore une fois font parler d’eux !

— Par Gracienne LAURENCE membre de Nou Pep La (NPL)

lyceens_martinique-400Après le lycée Schœlcher, L’Amep, c’est autour du Lycée agricole du Robert qui tente par tous les moyens de se débarrasser de l’infirmière en poste depuis 16 ans, en dépit de ses bons et loyaux services, et c’est peu dire !
Après une année de travail bien remplie et au moment où tout un chacun aspire à des vacances légitimes, l’infirmière Madame Marie-Andrée CONCY se retrouve au-devant de la scène à mener un combat dont elle se serait bien passé.
En effet, Madame CONCY Marie-Andrée a été recrutée en 2000, en CDD comme infirmière. En 2007 elle bénéficie d’un CDI mais elle n’est pas titularisée. Qu’à cela ne tienne, elle s’investit dans son travail. Elle est appréciée tant par les lycéens auxquels elle apporte écoute, soutien en cas de mal-être, (car il n’y a pas de psychologue) que par les parents d’élèves qui se tournent vers elle lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés socio-économiques (il n’y a pas d’assistante sociale). Sa hiérarchie n’a rien à lui reprocher et comme l’effort ne lui fait pas peur elle prépare une thèse en plantes médicinales et aromatiques qu’elle soutient avec succès.

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Le Festival d’Avignon ne perd pas le nord

Ivo van Hove magistral, Angélica Liddell diabolique, Julien Gosselin démesuré, Anne-Cécile Vandalem incisive et drôle : le 70e Festival d’Avignon démarre tambour battant. Revue critique.
Fort d’un taux de réservation exceptionnel, de 84% pour une jauge de 125.000 places sur trois semaines, Avignon In démarre sous de bons auspices cette année. De quoi faire râler les spectateurs qui n’arrivent plus à réserver en dernière minute, mais pas ­Olivier Py! Douché l’an dernier par le succès très mitigé de son Roi Lear, confronté en 2014 à la grève des intermittents, le ­directeur du festival respire un peu. Mieux, son Prométhée ­enchaîné, d’après ­Eschyle, sous forme itinérante dans les faubourgs extra-muros de la ville, bénéficie déjà de bons échos.

« Il est vain d’opposer théâtre de recherche et théâtre populaire, le ­public réclame aussi des artistes qu’il ne connaît pas, des découvertes, de l’émergence », a-t-il souligné lors de sa première conférence de presse mercredi. Autre bonne surprise : le triomphe des Damnés, magistrale mise en scène du Flamand Ivo van Hove d’après le scénario du film de Luchino Visconti dans la Cour d’honneur.

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