« VINI VANN ! La boutique de Manzel Yvonne » en dédicace

vini_vannLa LIBRAIRIE ALEXANDRE a le plaisir de vous convier à rencontrer Arlette PUJAR autour de son ouvrage « VINI VANN ! » La boutique de Manzel Yvonne K Editions  l’occasion d’une séance de signature

Samedi 27 Février 2016 de 10h00 à 12h30

29 Rue de la République – 97200 Fort de France

Préface

Avec ce premier roman autobiographique, Arlette PUJAR d’une écriture simple, spontanée sur le ton de la confidence, dans l’intimité et en toute transparence nous invite à une traversée dans la Martinique des années 1960.

Mais c’est d’hymne à l’amour, d’ouverture au monde, de relation et de beauté dont il s’agit.

« Je suis heureuse de vivre dans mon île natale, tout n’est que beauté, beauté des paysages, beauté des habitants. »  

L’amour pour ce pays natal qui n’a cessé de l’habiter, dont elle rêve le grand retour et qu’elle transporte inexorablement en tout lieu , «  an lot bô »     et que la petite Anita par ses anecdotes , ses émotions décrit avec émerveillement .

Aussi, elle nous fait humer cette terre à travers les campagnes, les saveurs des fruits, nous enivre avec les parfums des fleurs et … les odeurs si caractéristiques de la boutique de Manzelle Yvonne.

L’amour pour ses parents qui lui ont inculqué des valeurs : le respect de l’autre, le goût de l’effort, l’horreur de l’injustice, et surtout pour cette grand-mère Manzelle Yvonne avec qui elle noue des relations privilégiées. «  J’étais heureuse de vivre des moments de bonheur unique, mélangés de simplicité et de complicité »

A travers la description de la vie des habitants de ce quartier populaire des Terres Sainville autour de la boutique de sa grand-mère, elle nous renvoie à notre propre enfance, notre histoire, notre identité, nous oblige à porter un regard sur nous-mêmes, avec comme corollaire cette inévitable introspection…qui nous condamne à l’humilité.

En effet, nous sommes tous des enfants de Manzelle Yvonne car nous avons en des lieux différents dans cette Martinique d’antan été éduqués par ces femmes poto mitan qui ont contribué par  leur générosité, leur abnégation , les valeurs véhiculées, à la construction de nos imaginaires créoles et à l’édification de cette société Martiniquaise.

Avec ce roman, Arlette PUJAR « marqueuse de mémoires », jette une passerelle entre les générations et contribue à cette oeuvre de transmission d’une importance capitale aujourd’hui pour ce pays en perte de repères et en quête d’affirmation identitaire.

Stanley SANFORD

VINI VANN, la boutique de Manzel Yvonne

d’Arlette Constant-Pujar

 

 

La richesse d’une enfance partagée entre la France -et plus précisément Marseille- et la Martinique et le croisement interculturel sont retracés dans ce premier roman autobiographique.

Les apports culturels très denses forgent le caractère de la petite Anita qui rêve toute éveillée de vivre auprès de sa grand-mère, poto mitan (pilier) d’un quartier populaire situé en Martinique.

Elle découvre au détour de vacances passées dans son pays d’origine, la Martinique, la vie simple des habitants autour d’une boutique, véritable lien social.

Les traversées régulières en bateau, entre le Havre, Dunkerque ou Bordeaux et Fort-de-France ont permis à cette petite martiniquaise de vivre des instants inoubliables.

Le passage d’un monde développé à un micro territoire insulaire où tout ce qui vient de l’extérieur est adulé, où les originaires de la Martinique vivant en France hexagonale sont reconnus et appréciés est caractéristique d’un comportement empreint de paradoxes. Tout ce qui vient de l’autre bord est magnifié.

L’évolution très rapide de la situation sociale de la Martinique en une vingtaine d’années est décrite par Anita, à sa façon. Elle réalise, adulte, son rêve de vivre dans son pays d’origine et de le découvrir sous toutes ses facettes non plus au rythme des vacances mais dans une posture professionnelle.

L’éducation inculquée par ses parents reste gravée en elle. Elle comprend mieux pourquoi il faut dire « bonjour » à tout le monde, pourquoi toutes les conversations se terminent par « si Dieu veut » ou par des proverbes antillais, et pourquoi les milans font partie du piment de la vie tout comme le quimbois (sorcellerie).

Ce roman devrait séduire à la fois les aînés qui ont connu l’époque de « l’Amiral Robert », les enfants qui découvriront au fil des pages ce qu’était la vie en France et en Martinique dans les années 1960/1970 mais aussi tous les citoyens du monde.

Ponctué d’anecdotes, illustré d’instants d’émerveillement, d’émotion et d’amour, l’écriture est simple et spontanée, dans un style franco-créole à la portée de tout un chacun.

Partir sur les traces d’Anita, c’est partir à la découverte de son identité !