« Victor Hugo, mon amour » au théâtre A. Césaire de Foyal du 13 au 16 mars 2013

 

Le théâtre Aimé Césaire poursuit son cycle consacré à Victor Hugo avec une nouvelle pièce : »Victor Hugo, mon amour ».

La mise en scène de cette très belle pièce jouée de mercredi 13 jusqu’à samedi 16 mars au théâtre Aimé Césaire à Fort de France à 19 heures 30 est signée Jacques Descombe.
On retrouvera Anthéa Sogno dans le rôle de Juliette et Sasa Petronijevic dans celui de Victor Hugo.

« Victor Hugo, mon amour » Ou l’une des plus belles histoires d’amour qui ait jamais existé : celle de Juliette Drouet et Victor Hugo qui se sont aimés pendant cinquante ans, au cours desquels ils échangèrent vingt-trois mille six cent cinquante lettres et quelques secousses.
Ils se rencontrent en 1833 : elle est actrice, il sera bientôt le chef de file des Romantiques; elle joue un petit rôle dans « Lucrèce Borgia », elle ignore encore qu’elle va jouer un grand rôle dans la vie du poète. Pourtant, la muse, l’inspiratrice, celle qui le révèlera à la sensualité, copiera la plus grande partie de son oeuvre, lui sauvera la vie, ainsi que ses manuscrits, le suivra en exil et l’encouragera dans sa cause d’humaniste, ce sera elle !
CENT POUR CENT DE ROMANTISME, CENT POUR CENT D’HISTOIRE !
La singularité et la force de notre projet est de mettre en scène des personnes, des événements et des dialogues qui appartiennent à l’histoire, chaque réplique provient d’une lettre, d’un journal intime, d’un poème, d’une scène de théâtre. Outre le bonheur qu’il y a à découvrir cette magnifi que histoire d’Amour et à se glisser dans l’intimité de ce couple mythique, il y a celui de goûter au ravissement d’une langue délicieuse, précise, poétique et pourtant si simple : la langue française.
De leur rencontre sur la scène du Théâtre de la Porte Saint-Martin, jusqu’à leurs derniers moments, les événements les plus importants de leur vie amoureuse, littéraire et politique s’enchaînent en une enfilade de scènes pleines de rebondissements que la fiction n’aurait osé imaginer.
Nous avons fait tout cela pour faire du théâtre, mais en jouant la pièce, nous avons immédiatement eu la sensation d’être au-delà, car nous n’interprétons pas des personnages de théâtre, ni les dialogues d’un auteur dramatique, nous incarnons des héros qui ont réellement vécu, et les mots que nous disons sont les leurs.
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LETTRES D’AMOUR
Juliette Drouet avait le génie de l’amour et un véritable génie du verbe. Irrémédiablement amoureuse, elle est aussi superbement irrévérencieuse. Elle qui vénère son grand homme sait aussi brocarder comme personne n’a osé le faire le « pauvre griffouilleur qui perd son temps à peiner sur ses discours. » Certaines de ses lettres sont les plus démystificatrices qui soient, avec l’assurance d’une femme qui aime, qui se sait aimée, et dont l’admiration ne peut être mise en doute. Elle en abuse, merveilleusement.
Victor : «Ces lettres sont tout mon coeur, tout ce que j’ai jamais écrit de plus vrai et de plus profondément senti. Ce sont mes entrailles, c’est mon sang, c’est ma vie et ma pensée, c’est la trace de toi dans moi. Je veux que cette trace de ta vie dans la mienne reste. Je veux qu’on la retrouve un jour quand nous ne serons plus que cendres tous les deux. Quand cette révélation ne pourra plus briser le coeur de personne, je veux qu’on sache que je t’ai aimée, que je t’ai estimée, que j’ai baisé tes pieds, que j’ai eu le coeur plein de culte et d’adoration pour toi.