Voltaire Traité sur l’intolérance
ASOU LATOLERANS
Texte bilingue en français et en créole
Traduction de Rodolf Etienne
Publié en 1763, le “Traité sur la Tolérance” de Voltaire, inscrit invariablement au coeur de son époque mouvementée, ressurgit infailliblement dans l’universalité du temps et de l’espace de la modernité, nous rappelant sans cesse les atavismes, les errances et les faiblesses de la condition humaine.
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A l’heure où les humanités, multiples, se rencontrent, se croisent et s’entrecroisent, se chevauchent parfois, s’entrechoquent et se conjuguent dans un mouvement inaliénable, incessant, irréversible – créolisation du monde1 ? -, le “Traité sur la Tolérance” de Voltaire répond indubitablement, comme un écho clair et distinct, à nos pires peurs d’un monde dominé toujours par le fanatisme, le dogmatisme.
Premier adepte du “despotisme éclairé”2 aux côtés de son grand ami Frédéric II de Prusse, Franc-maçon tardif – il fut initié le 7 avril 1778, à l’âge de 84 ans -, Voltaire fut incontestablement l’un des plus brillants esprits de son époque, dévoué qu’il fut aux causes humaines les plus progressistes de son temps.

Toinette mesure un mètre quatre-vingt-quinze, pèse bien ses quatre-vingt dix kilos et porte une belle barbe noire. Monsieur Purgon est un féticheur. Candide ne vit pas en Westphalie mais fréquente la cour de sa majesté Toukguili de Gongonbili Gongoni. Les scènes sont agrémentées de chants en dioula et en moré, de danses traditionnelles rythmées au son de balafon, djembé et kora. Et c’est de Molière et Voltaire dont il est question !