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« Ce qui est pour toi, la rivière ne l’emporte pas », le nouveau roman de Viktor Lazlo

Sa ki la pou-w, larivyè pa ka chayé-ï

Viktor Lazlo
EAN : 9782221273173
240 pages
Robert Laffon (25/01/2024)

« Ce qui est pour toi, la rivière ne l’emporte pas » est le dernier roman de Viktor Lazlo, qui plonge le lecteur dans un récit entre deux mondes, explorant la condition des Noirs à travers les yeux d’une femme, Olvidia, une ancienne esclave. L’histoire débute en 1752 dans le domaine des Bois-Tranchés en Martinique, où une fillette métisse de six ans, Olvidia, est rejetée par sa mère en raison de sa couleur de peau plus claire, souvenir d’un viol par le maître.

Olvidia est ensuite emmenée à la Grande Maison, au service de Madame de Lalung, une Autrichienne sans enfant. Malgré les épreuves et les galères, la patience bienveillante de Madame de Lalung permet à Olvidia de s’épanouir, mais la vie bascule lorsqu’elle est violée par son propre père, le maître absolu. Après avoir assassiné son agresseur en légitime défense le jour de son accouchement, Olvidia entame un périple vers la France aux côtés de Madame de Lalung, traversant des épreuves périlleuses.

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Musique et chansons à l’Atrium : Viktor Lazlo, Mariejosé Alie

— Par Selim Lander —

Il y a longtemps que l’on n’avait pas vu la grande salle de l’Atrium aussi remplie de monde. Peut-être parce que la crainte de la COVID s’éloigne et que les contraintes se relâchent (malgré une recrudescence des cas post-carnaval), sans doute aussi en raison des deux têtes d’affiche de la soirée. Mariejosé Alie a été journaliste de télévision en Martinique avant de continuer sa carrière en France. On l’a beaucoup vue et entendue récemment à la suite de la sortie de son livre Entretiens avec Aimé Césaire. Quant à Viktor Lazlo, elle est une habituée de la Martinique, non seulement du plateau de l’Atrium mais encore des réunions littéraires, puisque elle-même romancière, elle organise ici le festival Ecriture des Amériques et, depuis peu, les Cafés littéraires du Diamant.

Un concert avec deux têtes d’affiche, c’est prendre des risques. Celle qui passe en premier – Mariejosé Alie en l’occurrence – court le risque d’être prise pour un de ces faire-valoir auxquels on ne prête guère attention, étant dans l’attente de LA vedette de la deuxième partie.

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Les Cafés littéraires du Diamant

— Par Michel Herland —
La Martinique est terre d’écrivains et de lecteurs qui ne sont pas tous écrivains. La Librairie Alexandre n’a pas sombré faute de lecteurs mais à cause de l’impéritie de certains édiles municipaux qui avaient pris la mauvaise habitude de laisser en souffrance les factures de livres et de fournitures scolaires. Pour triste qu’elle soit, la disparition de cette librairie historique du centre de Fort-de-France, de même que les difficultés de la Librairie Antillaise, ne privent pas les Martiniquais de livres, d’autres librairies existent offrant un large choix, depuis les bandes dessinées jusqu’à la littérature la plus raffinée, de quoi satisfaire les curiosité diverses des lecteurs.

Il y a pour autant bien peu d’événements autour des livres. Aussi faut-il saluer l’initiative du directeur de l’hôtel Diamant Les Bains qui a entrepris de prolonger, avec la participation active de Viktor Lazlo, le festival Écritures des Amériques, en organisant des rencontres mensuelles avec un écrivain. Des passionnés de la littérature avaient répondu à l’appel, le 23 février, pour écouter David Foenkinos dialoguer avec Viktor Lazlo avant de se prêter au jeu des questions de la part du public.

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Viktor Lazlo ; « Love me tender »

— Par Selim Lander —

Avant le festival des Petites Formes qui commence dès mardi, la fin de la semaine dernière a fait s’enchaîner deux spectacles « martiniquais » de grande qualité : jazz d’abord avec Viktor Lazlo ; danse ensuite avec Jean-Hugues Mirédin et la cie Art&fact.

Viktor Lazlo, chanteuse d’origine martiniquaise qui poursuit une brillante carrière internationale chante le jazz tel qu’on l’aime. Si cela avait un sens, on dirait que le meilleur concert du Martinique Jazz Festival 2016 a eu lieu hors festival, le 13 janvier 2017, et que c’était le récital de Viktor Lazlo. Pourquoi apprécions-nous tant cette interprète ? Pas tellement pour sa voix, belle mais pas exceptionnelle, mais parce qu’elle a l’humilité de faire entendre la quintessence du jazz sans aucune esbroufe. On peut déjà en juger par les instruments qui l’accompagnent : piano, guitare et basse. Oui, vous avez bien lu ! Pas de batterie[1], alors qu’elle fut omniprésente pendant le festival, avec même certains batteurs leaders.

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