La consommation de viande transformée mais aussi probablement celle de viande rouge augmentent les risques de cancer, selon une étude du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dont les résultats ont été publiés lundi.
La consommation de charcuterie est cancérogène, celle de viande rouge «probablement» aussi, selon une évaluation publiée lundi par l’agence cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
«Ces résultats confirment les recommandations de santé publique actuelles appelant à limiter la consommation de viande», a commenté le Dr Christopher Wild, le directeur du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), à l’origine de l’évaluation. Le porc est inclus par le CIRC dans les viandes rouges au même titre que le boeuf, le veau, l’agneau, le mouton, le cheval et la chèvre.
Le fait de ranger les charcuteries, et autres viandes tranformées, dans le groupe des agents qui sont causes de cancer, comme le tabac ou l’amiante, ne veut pas pour autant dire qu’ils sont tout aussi dangereux, note toutefois le CIRC. En effet, selon les estimations les plus récentes du projet «Fardeau mondial de la maladie» (Global Burden of Disease Project), 34.000 décès par cancer par an environ dans le monde sont imputables à une alimentation riche en charcuteries, contre un million de décès par cancer imputables au tabac et 600.000 à la consommation d’alcool.

L’OMS alerte sur les risques de troubles auditifs qui menacent, d’après elle, plus d’un milliard de jeunes dans le monde. En cause : la musique trop forte. Le niveau sonore dans les concerts et boîtes de nuit est souvent trop élevé, de même que le volume dans les écouteurs des appareils audio et autres smartphones. Selon des données recueillies par l’OMS, environ 50% des jeunes entre 12 et 35 ans des pays à haut et moyen revenus sont exposés à des niveaux sonores trop élevés.