— Robert Lodimus —
« Ceux qui veulent la liberté sans agitation sont des gens qui veulent la pluie sans orage. »
(Mark Twain)
La mort du Lider maximo, Fidel Castro, survient à un moment où la République d’Haïti affronte une autre crise électorale qui risque cette fois-ci de la basculer dans l’explosion sociale. Lundi 28 novembre 2016, le Conseil électoral provisoire du nébuleux Léopold Berlanger a proclamé Jovenel Moïse – un cultivateur douteux et occulte – président du pays pour les cinq prochaines années. L’équipe des « charognards » reviendra donc en force au palais national, si le peuple ne se mobilise pas comme il l’a fait le 25 janvier 2016. Léopold Berlanger a montré à l’opinion publique qu’il ne vaut pas mieux que son « compère » Pierre-Louis Opont. L’institution que l’individu dirige se révèle aussi corrompue, aussi dépendante du Core Group de Peter F. Mulrean, Sandra Honoré, que celle qui a réalisé les magouilles du 9 août et du 25 octobre 2015. Les ambassades accréditées à Port-au-Prince sablent le champagne. Les « crânes glabres » se saoulent de « clairin » et de « rhum ».