— Par Yves-Léopold Monthieux, —
La rentrée politique de NOU PEP-LA à Terpsichora, au Lamentin, avait de la gueule. On se rappelle que Marcellin Nadeau avait su donner un air original à sa participation à l’élection de la collectivité de Martinique, en décembre 2015. Les adversaires les plus déterminés de l’indépendance avaient reconnu l’intelligence du discours de celui qui avait su élever le courant politique qu’il représente (GRS, CNCP et MODEMAS) à un niveau électoral jamais atteint. Ce ne sont pas ses vieux compagnons, les spécialistes du passé, qui diront le contraire. Seul le slogan, « An nou poté mannèv » , emprunté au vocabulaire guadeloupéen, pourrait faire tiquer les défenseurs de l’identité martiniquaise. Mais l’import en tous genres n’est-il pas devenu, avec la culture du passé, la marque de fabrique de la Martinique ?
Lorsque la science est portée par le militantisme c’est toujours le militantisme qui l’emporte
Cette originalité s’est retrouvée lors de la rentrée politique de NOU PEP-LA, à Terpsichora. Elle s’est distinguée de celle des autres partis politiques en ce qu’elle a paru vouloir donner la primeur au débat d’idées.

Après le lycée Schœlcher, L’Amep, c’est autour du Lycée agricole du Robert qui tente par tous les moyens de se débarrasser de l’infirmière en poste depuis 16 ans, en dépit de ses bons et loyaux services, et c’est peu dire !
La question du lycée Schoelcher, au travers de sa reconstruction et de son déplacement transitoire, est l’objet d’âpres discussions, de contradictions voire de tensions entre la communauté scolaire, le rectorat et la collectivité territoriale de Martinique. Les tensions qui persistent entre les forces politiques rivales au sein de la CTM prévalent sur la recherche d’une solution valable, rendant plus difficile un choix consensuel par les élèves, les parents et les syndicats.