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« Réveillez-vous, réveillons-nous »

— Par Marijosé Alie —

Quelle est cette musique maléfique qui nous fait danser aujourd’hui au rythme des fake news et d’une révolte qui n’en est pas une puisqu’elle nous conduit lentement à un suicide collectif et à la disparition d’un peuple qui s’est tant battu pour exister ?

Je nous aime très fort et tels que nous sommes.

J’aime nos colères salvatrices et notre capacité à transformer le pire en meilleur mais là, j’avoue que je beugue.

Si je comprends, dans une solidarité intuitive, la méfiance que nous éprouvons envers l’autorité, qui souvent nous a baladés de silences en secrets, d’indifférences en oublis, de Charybde en Scylla, j’ai la conviction que nous avons su souvent contourner les pièges grâce à notre solide bon sens. Alors, je vous le demande : où est-il passé ce bon sens ?

Dans quelle eau trouble, polluée de peur et de révolte à deux balles est-il allé se noyer ? Pourquoi sommes nous coincés dans les mailles d’un filet chaque jour plus serré ?

Des centaines de jeunes et de moins jeunes frappent à la porte d’un hôpital qui bientôt ne pourra plus les recevoir et j’entends comme une ritournelle que c’est la faute à tout sauf à nous-mêmes :

la faute aux touristes,

la faute au préfet,

la faute aux élus ,

la faute à Macron.

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« Le convoi » : le premier roman de Marijosé Alie

le_convoiUne extraordinaire aventure humaine

Le Long du Fleuve, à travers l’Amazonie, un bruit court à la vitesse du courant:un convoi traverse La forêt, mais « personne ne sait « . Qui Le dirige ? 0ù se rend-i|. ? Pourquoi toutes ces femmes qui semblent arriver des quatre coins de La planète ? Parmi elles, Julie, Parisienne blasée, et Maïla, ancien mannequin sur le retour, irrésistiblement entraînées dans une aventure à laquelle elles ne comprennent pas grand-chose. Qui est Alakipou, le poète dont Les mots sur un site amérindien les ont attirées au cœur de La forêt ?

À Campan, petit village au milieu de la jungle qui vit au rythme du soleil et du Fleuve, la tranquillité des habitants est secouée. Il y a Marie qui ne souhaite rien d’autre que de voir sa mère sourire un jour, Félicité qui tient son bazar et donne sans vraiment compter, aux enfants, et aux hommes aussi. ll y a Tiouca, Le guerrier blanc, qui a décidé de vivre à [‘ombre d’un fromager pour oublier. Il y a Jonathan, le fils révolté du procureur..

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