Étiquette : Lucien Saliber

Oui au créole, au côté du français, comme langue officielle de la Martinique !

Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…

Déclarer le créole comme langue officielle, au côté du français on le rappelle, serait un acte d’indépendance, un acte machiavélique avec un plan monté par Serge Letchimy pour nous mener à l’indépendance.

Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…

Depuis quand parler notre créole fait de nous des indépendantistes ? Qu’est-ce qui gêne à ce point dans l’idée que nous puissions être à la fois français et assumer notre identité propre martiniquaise ?

Le créole : on l’entend dans nos marchés, dans nos maisons, dans nos fêtes de famille, dans nos rues, dans nos institutions. On le trouve dans nos écoles, à l’université, dans les livres. C’est d’ailleurs un signe distinctif : qui n’a pas souri en voyageant en entendant un « sa ou fè » permettant instantanément de reconnaître son frère ou sa sœur martiniquais.e. Un moment de joie interne qui dit à quel point le créole nous lie chacune et chacun.

Une langue maîtrisée par 90% de la population
On rappelle que 90% de notre population maîtrise le créole martiniquais selon l’Insee. 71% des Martiniquais parlent créole dans leur vie quotidienne, que ce soit chez eux, au travail ou entre amis.

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Le vote « blan-douvan-blan-deyè » de Chaben avait compté.

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Ainsi donc, Serge Letchimy devient le deuxième président de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) avec une voix de majorité. Il redevient en quelque sorte le Mister Président of Martinique qu’il a pu apparaître aux yeux des pays de la Caraïbe lorsqu’il était président de la Région. En effet, en cette dernière qualité il avait eu, pas seulement à l’étranger, la préséance par rapport à sa collègue du conseil général qu’il avait contribué à faire élire, Josette Manin. Sauf l’estime que j’ai pour Lucien Saliber, il devrait en être de même à l’égard du président de l’Assemblée que Serge Letchimy a choisi. On aura vu l’utilité de la disposition statutaire qui fut la plus contestée de toutes, la bonification de 11 élus accordée à l’équipe gagnante. Sans celle-ci l’assemblée serait peut-être ingouvernable aujourd’hui.

Ce n’est pas la première fois que la majorité l’emporte d’une voix, la plus courte qui soit, laquelle n’a jamais nui, en Martinique, au bon fonctionnement de la collectivité concernée. A l’inverse, les troubles des deux dernières assemblées (Région et CTM) sont la preuve que les fortes majorités ne sont pas des gages de sérénité.

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