Étiquette : Laurent Fréchuret

« Trois femmes et la pluie », m.e.s. Laurent Fréchuret

Vendredi 18 novembre à 19h 30 / Tropiques-Atrium
Textes de Rémi De Vos, Carole Fréchette, Daniel Keene
Synopsis :
Trois femmes et la pluie est un triptyque d’auteurs pour incarner trois âges d’une femme qui n’est ni tout-à-fait la même, ni tout-à-fait une autre et qui traverse le temps, avec émotions, drames, humour et rythme propre à la pulsion de jeu et de vie. C’est un voyage de son adolescence en révolte, affrontant ses parents pour accéder à sa floraison, jusqu’à l’âge mûr lui offrant l’éveil et la conscience de quelque chose de nouveau, en passant par sa découverte à la quarantaine, de la marchandisation des corps et des âmes par une société en cours de déshumanisation. Les aventures d’une femme ordinaire et extraordinaire à la fois qui nous donne des armes pour affronter le monde comme il va et comme il ne va pas, pour continuer le dialogue humain.
Note d’intention :
Notre recherche sur les cartographies de l’intime m’a amenée à commencer ce travail à partir du paysage de mon propre corps de femme de cinquante-six ans. Tous ces morceaux de moi-même éparpillés ici et là dans le paysage de ma vie.

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« Les Présidentes », texte Werner Scwab, m.e.s. Laurent Fréchuret

C’est une comédie catastrophe, griçante, hilarante, cynique et provocatrice, à l’instar des autres textes de l’auteur Werner Scwab. Cet auteur est une figure singulière de la littérature autrichienne. Né en 1958, il fait des études à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Il partage son temps entre écriture et sculpture. Ses productions artistiques sont marquées par les matériaux en putréfaction. Ordures et rebuts de toutes sortes sont également les aliments de son travail d’écriture. Les Présidentes fait partie de ce qu’il nomme ses « drames fécaux ».

« Les Présidentes…ce sont des gens qui croient tout savoir, et veulent décider de tout. Je viens moi-même d’une famille de présidentes. » dit-il. Les Présidentes, ce sont trois femmes, Erna, Grete et la « petite Marie » engluées dans leurs fantasmes, la première est une maniaque de l’épargne éprise d’un charcutier, la seconde est une nymphomane en qûte de mâle puissant, la troisième une bigote illuminée qui règne sur ce bourbier en débouchant à mains nues les toilettes que les autres s’ingénient à boucher. Métaphore de cette société autrichienne dont on a déjà connu des satires au vitriol chez Th.

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« Ris donc, parterre ! » A propos de « Embrassons-nous, Folleville! »

— par Roland Sabra —

au CMAC les 6 et 7 mars 2012

–__- Eugène Labiche par Desboutins

Labiche, ce « bouffon de l’empereur » (« Napoléon-le-petit ») est l’auteur emblématique d’un genre de théâtre considéré comme mineur par les écrivains du XIX ème siècle, le vaudeville dont l’origine date de plusieurs siècles. Chansons à boire normandes du Val-de-Vire, faciles à chanter construites autour d’évènements du jour, les Vaux-de-Vire gagnent l’ensemble des villes de France et deviennent des vaudevilles. L’intégration avec le théâtre intervient au XVIII ème avec des compositions scéniques sous la forme de dialogues chantés plus ou moins parodiques. C’est au moment de la révolution française, en 1792 que le premier « Théâtre du vaudeville » est créé à Paris mais il faudra attendre le siècle suivant pour que le sens actuel soit fixé et désigne une comédie populaire légère faite de rebondissements, de quiproquo, de grivoiseries autour de relations amoureuses complexes et/ou plus ou moins intéressées.

Le rire provoqué par le vaudeville est un rire respectueux de l’ordre social. Il n’a aucune perspective critique . « C’est un théâtre bourgeois qui rit du bourgeois mais qui n’entend pas changer le monde ».

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