Étiquette : Jerzy Skolimowski

Le Cri du sorcier (The Shout), un film de Jerzy Skolimowski,

Mercredi 3 mai 2023 à 18h30 / Tropiques-Atrium

Titre original The Shout
Durée 86 mn
Réalisé par Jerzy Skolimowski
Avec Alan Bates , Susannah York , John Hurt
Scénariste(s) Jerzy Skolimowski
Distributeur GAUMONT
Année de production 1978
Pays de production Grande-Bretagne
Genre Film fantastique
Couleur Couleur
Date de sortie 13 décembre 1978

Synopsis :
Au cours d’un match de cricket qui se déroule dans une institution psychiatrique, l’écrivain Robert Graves fait la connaissance de Charles Crossley, un pensionnaire étrange présenté comme très intelligent. Alors qu’ils sont tous les deux dans une cabane à compter les points de la partie, Crossley entreprend de lui raconter son histoire. Grand marcheur, il dit avoir voyagé pendant dix-huit ans en Australie où il apprit la magie d’un sorcier aborigène et acquit un pouvoir terrible, le cri de terreur qui provoque une mort instantanée. Crossley, un mystérieux voyageur envahit la vie d’un jeune couple, Rachel et Anthony Fielding. Anthony est un compositeur qui expérimente les effets sonores et diverses sources électroniques dans son studio isolé du Devon. Le couple offre l’hospitalité à Crossley mais ses intentions se révèlent peu à peu plus sinistres.

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«EO», chez Jerzy Skolimoswski, l’homme n’est plus le centre du monde

Dimanche 4 décembre à 19h 30  / Madiana

— Par Siegfried Forster —

À 84 ans, Jerzy Skolimowski nous amène sur une autre planète. Né en 1938 à Lodz, cette grande figure du nouveau cinéma polonais vient de très loin. Fils d’un résistant polonais mort au camp de concentration de Flossenbürg, Jerzy aidera sa mère pendant la Seconde Guerre mondiale à cacher des tracts sous son lit… Après la guerre, sa mère travaille comme attachée culturelle à Prague où Jerzy sera un camarade de classe de Vaclav Havel.

Son nouveau film EO, distingué par le prix du Jury au dernier Festival de Cannes, démarre comme une histoire d’amour entre Kasandra et son âne. Mais à la fin de la séance surgit l’amour pour un cinéma capable de nous donner accès à un autre monde, à un monde moins anthropocentrique – à travers des images nouvelles et des hors cadres surprenants, des bruits inattendus et des sans voix subitement audibles, sans oublier les soubresauts de l’âme d’un âne aussi tangibles que le bleu du ciel.

Une odyssée cinématographique

Quand l’histoire d’EO commence, nous gardons encore l’illusion de regarder un film sur un âne.

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