Quid de la crédibilité de l’indépendance de la Martinique et de la Guadeloupe en question vu la nouvelle donne géopolitique et économique mondiale ?
— Par Jean-Marie Nol —
L’idée d’une indépendance de la Guadeloupe, de la Martinique ou de la Guyane continue de nourrir les imaginaires des discours militants et d’inspirer certaines organisations patriotiques qui, à l’image de celles à l’instar de l’UPLG qui se réunissent en Azerbaïdjan ou encore à Duval, à Petit-Canal, tentent de maintenir vivante la flamme d’un idéal souverainiste. Dans ces rassemblements à l’allure festive, où l’on invite la population à venir nombreuse découvrir des stands d’artisanat, des ago-transformateurs, des livres, un bar, de la restauration, où pour quinze euros on peut savourer un bébélé sans porc ou un colombo de poulet, trois ateliers thématiques entendent réfléchir à l’avenir national : la société civile dans la lutte de libération nationale avec le sociologue Franck Garrin, le patriotisme économique avec l’économiste Patrice Borda, ou encore un échange entre organisations politiques locales et internationales sur l’état du monde. Tout cela témoigne d’une aspiration sincère, souvent légitime, à une réappropriation du destin collectif.

Crise de trésorerie : gare à la reproduction des erreurs du passé ?
Quand les économistes s’inquiètent à juste titre de l’évolution négative prévisible de l’économie de la Guadeloupe et de la Martinique ?

Exégèse d’un scénario inédit, déjà virtuellement écrit, d’un rattachement institutionnel de l’outre-mer à l’Union Européenne.
L’énorme risque systémique du changement climatique pour la Guadeloupe et la Martinique.
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
Coup de rabot sur le budget de l’outre-mer : pourquoi autant de manque de discernement des intellectuels et d’aveuglement de nos élus ?
Mais qui sont les coupables et responsables des maux et de la dérive de la société antillaise ?
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
Autonomie ou nouvel acte de décentralisation pour la Guadeloupe , telle est la question posée avec Naïma Moutchou au ministère des outres-mers ?
À la racine du mal- développement de la Guadeloupe se trouve une distorsion dans la formation du capital local
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
L’avenir de la société antillaise ne se dessine pas dans un futur lointain: il est déjà là en creux dans la trajectoire budgétaire de la France hexagonale qui fait face à des mutations et des problématiques quasi insolubles à régler dans l’immédiat.
Après le » bloquons tout » de la rue, voilà la nouvelle probabilité du »lâchons tout » de la classe politique.
La France traverse actuellement une période de crise que ne saurait régler le nouveau premier ministre Sébastien lecornu sans des réformes structurelles profondes. Alors attention aux non dits de la politique française qui menacent directement l’équilibre économique et social de la Guadeloupe et surtout de la Martinique et de la Guyane très engagée dans un processus de changement statutaire . La chute du gouvernement de François Bayrou, emporté par un vote de confiance perdu, a brutalement rappelé à quel point la question du financement du modèle social français est désormais au cœur des fragilités politiques du pays. En réalité, ce revers politique dépasse la seule trajectoire d’un Premier ministre : il symbolise l’incapacité récurrente des gouvernements successifs à affronter de front le problème de la dette publique et à poser la question taboue de la réforme de l’État providence . La crise politique et institutionnelle actuelle a mis en pleine lumière une vérité que la classe politique française n’ose pas affronter : le modèle social, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, n’est plus finançable. Derrière la récente nomination d’un nouveau premier ministre se dessine une impasse structurelle qui dépasse les aléas partisans.
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
De la nécessité de rebattre les cartes de la pensée intellectuelle et du positionnement idéologique en Guadeloupe ?