Étiquette : Gwladys Gambie

Cité internationale des arts, à Paris :  deux programmes à destination des artistes ultramarins 

Le programme « Cité internationale des arts & DAC Martinique »

La Cité internationale des arts, avec le soutien de la Direction des affaires culturelles de Martinique, déploie un programme de résidences à destination des artistes, auteurs ou commissaires d’exposition résidant en Martinique, et souhaitant développer un projet de recherche et / ou de création dans le champ des arts visuels, du spectacle vivant et des écritures. Grâce à ce partenariat, les résidents bénéficient d’un accompagnement personnalisé, de rencontres mensuelles et d’entretiens individuels avec des artistes et des professionnels de la culture.  

Une commission, composée de personnalités qualifiées, a étudié l’ensemble des dossiers de candidature et a sélectionné les deux lauréats  pour une résidence de trois mois chacun, à Paris, en 2021. Outre au parcours professionnel du candidat, les membres du jury ont accordé une attention particulière à la qualité du projet, à la nécessité d’une résidence artistique à Paris, au protocole de travail envisagé et aux contacts déjà établis ou souhaités. 

Le programme offre un atelier-logement sur le site du Marais ; un accompagnement artistique et professionnel ; une bourse de vie de 1 000 euros par mois ; une bourse de production de 2 400 euros ; la prise en charge du montant du transport aller-retour à destination de Paris.

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L’art performance ou « Un créateur ne fait que ce dont il a absolument besoin. »

— Par Françoise Dô —

Lundi 23 janvier 2017, j’assiste à la villa Chanteclerc au lancement du Festival International d’Art Performance (FIAP. Oui c’est çà même FIAP…). 
L’art performance. Qu’est-ce que c’est ? 
Ce jour-là très clairement : Accepter d’être consciencieusement ensorcelé par une Annabel Gueredrat à la fois galactique et hypnotisante.
Première performance, un trône est dressé d’un coté de la salle, c’est « Shadows of Frida #2 » autour de la figure de Frida Kahlo. Annabel se fait coiffer par son acolyte Gwladys Gambie. Une longue « séance » d’où Annabel ressort futuriste, antique et médusée. Le public est conquis mais il ne le sait pas encore. En tout cas, il en a pour ses yeux. 
Le corps de la femme s’expose à travers une combinaison moulante argentée et avec de petits trous réguliers. Tenue complétée – de ce qu’il manque à une femme pour être considéré comme un Homme à par entière – de petites excroissances au niveau du pubis, et de grosses excroissances sur les épaules et le dos. Corps inquiétant.

« On pense alors aux furies, aux bacchantes, aux harpies: des figures de femmes destructrices, échevelées, avec des corps qui se délitent de partout, des corps vraiment inquiétants

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