Étiquette : Franco Citti

« Mamma Roma », un film de Pier Paolo Pasolini

De Pier Paolo Pasolini
Avec Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti
7 janvier 1976 /
Date de reprise 6 juillet 2022

Synopsis :
Mamma Roma, une prostituée d’âge mûr, est libérée de son souteneur à l’occasion du mariage de celui- ci. Elle reprend alors avec elle son jeune fils, Ettore, qui ne sait rien de son ancienne condition, s’installe dans un quartier populaire de Rome et devient vendeuse sur un marché. Alors qu’elle nourrit des espoirs de réussite pour Ettore, celui-ci commence à traîner avec les jeunes désœuvrés du quartier…
La presse en parle :
avoir- alire.com par Fabrice Prieur
un film majeur, d’un auteur qui a profondément modifié le cinéma italien des années 60 par son regard aiguisé, intelligent, riche, et sans concession

Télérama par Jacques Morice
Pasolini revisite le néoréalisme à sa manière, tragique et grotesque, en faisant se télescoper prose et poésie. Terrains vagues, trognes cassées, pantomime ­populaire d’un côté, soleil blanc divin, gestes tragiques, bouffée musicale de l’autre. C’est un monde chaotique et fataliste, où les marginaux et le sous-prolétariat, quoi qu’ils fassent, sont condamnés à tout perdre en poursuivant un idéal petit-bourgeois bien plus misérable qu’eux.

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« Accattone », un film de Pier Paolo Pasolini

Par Pier Paolo Pasolini, Sergio Citti
Avec Franco Citti, Silvana Corsini, Franca Pasut
Date de reprise 6 juillet 2022

Synopsis :

Privé de Maddalena, en prison par sa faute, Accattone, petit proxénète lâche et sans scrupule, doit trouver un moyen de gagner sa vie. Il tente de retourner chez la mère de son fils, mais celle-ci le met dehors. Puis il rencontre Stella, une jeune fille pure et naïve, dont il tombe amoureux..

La presse en parle :
Télérama par Jacques Morice
Pureté et souillure, sacré et profane : on est bien chez Pasolini, qui filme les traîne-misère comme des personnages de drame antique. En panoramique se succèdent des visages, marqués, racés, tout un défilé de trognes empreint d’homo-érotisme. Et puis il y a la langue vivante, le dialecte romain, le théâtre de rue, les bravades, les défis, les ­empoignades, l’obsession de la nourriture — ce grand moment où la bande affamée ­délire dans un coin de cuisine autour de spaghettis en train de cuire. C’est trivial, ­brutal — la violence faite aux femmes n’est pas éludée. Mais Pasolini dépasse le néoréalisme par le biais du mythe.

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