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« La puce à l’oreille », le vaudeville de Feydeau m.e.s. par Lilo Baur

Jeudi 12 décembre 2019 à 19h. Madiana

Lilo Baur se saisit de « La Puce à l’oreille », pièce rocambolesque de Feydeau qui n’y a pas été montée depuis puce 1978. Elle rassemble tous les ingrédients qui ont fait la réputation du maître du vaudeville : situations burlesques et quiproquos enchâssés auxquels il ajoute le thème du sosie et un imparable stratagème pour faire disparaître les couples adultères.

« La Puce à l’oreille » signe en 1907 le retour triomphal de Feydeau au vaudeville. D’une construction redoutable assortie d’une incroyable fantaisie, c’est « un feu d’artifice allumé au-dessus d’une fourmilière » comme le souligne la critique de l’époque qui s’emballe également pour l’adresse avec laquelle y est renouvelé le thème du sosie.

L’objet principal de la confusion à venir est un colis ouvert « par mégarde » par l’épouse de M. Chandebise : des bretelles envoyées depuis l’hôtel du Minet-Galant. Piquée, Raymonde se persuade qu’elle est trompée. Elle fait appel à son amie Lucienne pour rédiger une missive donnant rendez-vous à son époux dans ce même hôtel. Bien mal en a pris à la complice car la lettre écrite de sa main tombe dans celles de son propre mari, qui se pense à son tour outragé… Tous se retrouveront au Minet-Galant où le garçon de l’hôtel, Poche, est un sosie du mari de Raymonde.

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« Mais n’te promène donc pas toute nue! », au Théâtre du Nord-Ouest

—Par Roland Sabra—

feydeauQuand Georges Feydeau écrit en 1911 «  Mais n’te promène donc pas toute nue » il est séparé de son épouse depuis deux ans Fatiguée des incartades de son époux, cocaïnomane avéré et bi-sexuel pratiquant, elle a pris un amant et Feydeau, dépité ou soulagé a quitté le domicile conjugal. Dés lors son écriture théâtrale va s’orienter vers une étude plus approfondie de la comédie de mœurs, genre dans le quel il va croquer avec férocité la médiocrité de la classe bourgeoise. L’argument de «  Mais n’te promène donc pas toute nue » en témoigne.

« Le salon du députe Ventroux. Celui-ci reproche à sa femme de se montrer trop souvent en tenue légère devant leur fils ou devant Joseph, leur domestique.

Lorsque M. Hochepaix, maire de Moussillon-les-Indrets et adversaire politique de Ventroux, vient solliciter une faveur pour ses administrés, Clarisse apparaît encore dans la même tenue, provoquant à nouveau la fureur de son époux.

La jeune femme est piquée à la croupe par une guêpe. Persuadée que son cas est grave, elle prie son mari de bien vouloir sucer la plaie.

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