Étiquette : Eschyle

« Blackface » à la Sorbonne : « Ne pas céder aux intimidations, telle est notre responsabilité »

— Par Collectif —

Des personnalités du monde de la culture, dont Ariane Mnouchkine et Wajdi Mouawad, s’insurgent contre une « logique de censure intégriste et identitaire », après les accusations de racisme ayant motivé la perturbation d’une pièce.

Les faits sont connus. Le 25 mars, à la Sorbonne, des activistes se réclamant de l’antiracisme (militants de la Ligue de défense noire africaine, de la Brigade antinégrophobie, etc.) ont bloqué l’accès à la représentation de la pièce Les Suppliantes, d’Eschyle, mise en scène dans le cadre du festival Les Dionysies par l’helléniste et homme de théâtre Philippe Brunet.

Cette grave agression est survenue après que le metteur en scène a été « interpellé » sur les réseaux sociaux, explique sur RT France Louis-Georges Tin, président honoraire du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), qui, employant un vocabulaire digne d’un tribunal ecclésiastique médiéval, assène : « Je ne mets pas en doute ses intentions, mais nous disons : l’erreur est humaine, la persévérance est diabolique. »

Au motif que les actrices qui interprètent les Danaïdes formant le chœur – des Égyptiennes dans la pièce – ont le visage grimé en sombre et portent des masques cuivrés, cela étant assimilé à la pratique du blackface, il accuse Philippe Brunet de « propagande afrophobe, colonialiste et raciste ».

→   Lire Plus

Les Pleurnicheurs

Tragicomédie où des agonisants partagent le même espace dans un hôpital qui pourrait être aussi un mouroir . Afin de les distraire et d’alléger leurs souffrances,  l’équipe médicale joue pour eux et avec eux, un spectacle inspiré d’Agamemnon d’Eschyle. Une euthanasie par le théâtre…

 « Les Pleurnicheurs » dernière pièce écrite par Levin avant sa mort,  met en abîme l’ »Agamemnon » d’Eschyle.

 Tout en s’efforçant de créer une tragédie moderne et d’exprimer la souffrance humaine sous une forme théâtrale actuelle, Levin enga­ge, dans ses pièces, un dialogue avec les principaux symboles et les structures fondamentales de la culture occidentale.

 Cette dernière pièce, qu’il a mise en scène lui-même dans l’hôpital où il était soigné, révèle la solitude absolue de l’in­dividu devant sa propre mort. Cependant, par-delà cette division malgré tout schématique entre spectacles politico-satyriques, co­médies, et pièces mythologiques, une analyse approfondie révèle une constance des thèmes et une même vision philosophique de l’existence humaine.

 Levin interroge l’homme : ses espoirs, ses peurs, ses quêtes les plus insensées. Il sait qu’entre ses désirs et le réel il y aura toujours plus qu’un décalage, une faille tragique.

→   Lire Plus