Jeudi 28 janvier 2021 à partir de 18h, Villa Chanteclerc, Fort-de-France
Volens nolens… Qu’on le veuille ou non… Cette expression latine, composée des deux participes présents « volens » (voulant) et « nolens » (ne voulant pas), était employée dans la Rome antique pour qualifier la fatalité : quoi que l’on dise ou fasse, si une chose devait arriver, elle arrivait. Sa signification traverse les siècles, et notre temps veut que l’on utilise cette formule pour désigner les choses sur lesquelles on ne peut influer et celles que l’on doit subir.
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Une autre expression latine, mutatis mutandis (signifiant « ce qui devait être changé ayant été changé, une fois effectuées les modifications nécessaires, en écartant les différences pour rendre une comparaison possible »), indique que les situations sont similaires et que l’on ne pourra s’écarter consciemment ou inconsciemment de comportements similaires, dorénavant dans les rapports sociaux.
C’est peut-être à cela que font allusion les organisateurs de cette 6e édition de la Nuit des Idées, évènement national et international du Ministère français des Affaires étrangères, dédié au partage des idées et de la pensée, en choisissant cette année la thématique de « PROCHES », écrit au pluriel, en relation avec la crise de ce satané coronavirus.

Au centre Culturel Antoine Tangamen, ancienne habitation Gradis : première présentation au public de l’ouvrage d’Edmond MONDÉSIR,
C’est le bon moment. Cent cinquante ans et à peine plus et n’étant jamais parti le voilà de retour sous une forme qui creuse son sillon fécond celui d’une autonomie en gestation dans son expression purement musicale. Fils de l’abolition de l’esclavage, mot fourre-tout dans sa formulation générique il recouvre et la danse, et la musique, et l’instrument, et le moment ou il s’exprime, et l’ensemble des valeurs de résistance, de partage, d’entre-aide, de solidarité qu’il charroie sur les terres qui l’on vu naître et sur d’autres.

