 Sans surprise, les plastiques à usage unique représentent également la majorité des plastiques jetés dans le monde entier: plus de 130 millions de tonnes métriques en 2019 – dont la quasi-totalité est brûlée, enfouie dans les décharges ou rejetée directement dans l’environnement.
Sans surprise, les plastiques à usage unique représentent également la majorité des plastiques jetés dans le monde entier: plus de 130 millions de tonnes métriques en 2019 – dont la quasi-totalité est brûlée, enfouie dans les décharges ou rejetée directement dans l’environnement.
Le coût des déchets plastiques à usage unique est énorme. De tous les plastiques, ils sont les plus susceptibles de se retrouver dans notre océan, où ils représentent la quasi-totalité de la pollution visible, de l’ordre de cinq à 13 millions de tonnes métriques chaque année.1,2,3 Une fois là-bas, à usage unique les plastiques finissent par se décomposer en minuscules particules qui ont un impact sur la santé de la faune – et la capacité de l’océan à stocker du carbone.4 Les plastiques à usage unique contiennent des additifs chimiques tels que des plastifiants qui ont été trouvés chez l’homme et sont liés à une gamme de problèmes de santé reproductive.5 Et si la croissance de la production de plastique à usage unique se poursuit au rythme actuel, ils pourraient représenter 5 à 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050.6
Malgré ces menaces, l’industrie des plastiques a été autorisée à fonctionner avec un minimum de réglementation et de transparence pendant des décennies.

 Les océans, qui couvrent 70 % de la surface de la planète, sont un immense dépotoir à ciel ouvert, où s’accumulent les déchets plastique de l’humanité. C’est le sombre tableau que brosse, dans la revue PLOS ONE (Public Library of Science) du 10 décembre, une vaste étude internationale (Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Chili, France, Afrique du Sud et Australie).
Les océans, qui couvrent 70 % de la surface de la planète, sont un immense dépotoir à ciel ouvert, où s’accumulent les déchets plastique de l’humanité. C’est le sombre tableau que brosse, dans la revue PLOS ONE (Public Library of Science) du 10 décembre, une vaste étude internationale (Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Chili, France, Afrique du Sud et Australie).