— Par Marie-Noëlle Bertrand —
A l’heure où la conférence climat s’achevait au Bourget, les commentaires de l’accord fusaient. Dans tous les sens.
Applaudissements nourris en salle plénière, discours marquant de François Hollande, satisfaction du business et commentaires partagés de la société civile : l’accord qui vient d’être adopté à Paris n’a pas fini d’être digéré, analysé et commenté.
Côté pile, on salue l’engagement de l’ensemble des états et la force du signal politique envoyé, l’intégration de l’objectif des 1,5°C dans le texte et les progrès réalisés sur la question des pertes et dommages, mesure revendiquée par les pays les plus vulnérables.
Côté face, on redoute des dispositions d’affichage, on dénonce des mécanismes d’ambitions nettement lacunaires – que ce soit en terme de financement ou de réduction des gaz à effet de serre -, ainsi que cette fâcheuse tendance de l’accord à épargner le secteurs des énergies fossiles.
Derrière le concert de louange, les critiques sont moins audibles, mais elles persistent. Florilège de déclarations et de réactions.

Après dix jours de négociations au Bourget, un texte proche de celui qui devrait être adopté était attendu. Or le nouveau texte de 29 pages n’est pas encore celui-là ! L’essentiel des sujets traduisant les enjeux politiques de la négociation sont encore en discussion. Le texte comporte toujours en effet des options différentes pour les sujets de la différenciation des engagements, du financement, des objectifs à long terme de réduction des émissions, du niveau et des sujets de contrainte juridique. Cela fait beaucoup !
À l’occasion de la COP21, des street-artists ont investi la station de métro Fort d’Aubervilliers sous l’égide de l’association Art en Ville. Objectif : sensibiliser la population sur l’état d’urgence climatique.
Nous, chefs d’État et de gouvernement des États-membres de la CARICOM, lors de notre trente-sixième Réunion Ordinaire de la Conférence des Chefs de Gouvernement de la Communauté Caribéenne (CARICOM) à la Barbade, du 2 au 4 juillet 2015,
Les instances caribéennes ont mis en place des plans d’actions sur la question du changement climatique.
Rapport d’information fait au nom de la Délégation aux Outre-Mer sur les conséquences du changement climatique dans les outre-mer, par les députés Maina Sage, Ibrahim Aboubacar et Serge Letchimy Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 27 octobre 2015.