— Par Robert Lodimus —
« Si Dieu n’existe pas, tout est permis.
(Fiodor Dostoïevski, Les Frères Karamazov)»
C’est vrai que ce sujet épineux incite à la plus haute réserve et à la plus grande précaution. Les agissements politiques des enfants d’Abraham envers les habitants de la Bande de Gaza – il faut le dire clairement – souvent non conformes aux conventions et traités internationaux, sont toujours au-dessus de tout blâme. Nous ne parlons même pas de sanction. Les Israéliens comptent autour d’eux des alliés puissants. Leurs richesses économiques et financières se déploient à la grandeur de la planète. Les Juifs, établis sur tous les continents, n’arrivent plus à comptabiliser leur argent, leurs mobiliers et leurs immobiliers. Et par-dessus tout, comme si cela ne suffisait pas, « l’Éternel » aurait même fait d’eux – selon les Écritures – les premiers et principaux héritiers du « Paradis ». Ils sont donc – contrairement à vous et à moi – les « enfants légitimes » de la « Création ».
Les États-Unis, le Canada, la France, l’Angleterre, l’Allemagne, pour ne citer que ceux-là, révèrent Israël comme les Frères de l’Instruction Chrétienne nous apprenaient, enfants, à vénérer Jean-Marie de La Mennais, encenser le catholicisme rétrograde et son « mensonge théorisé » – pour reprendre les termes que Jean-Pierre Rioux(1) a utilisés dans un contexte différent – et à abhorrer les Indiens.