Pour refonder le service public hospitalier

— Par Les invités de Mediapart —

Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. Chercheurs en science sociale et soignants s’unissent pour réinvestir les collectifs de soin et inventer une « gouvernance » démocratique.

Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève sur une note amère et qu’il laisse sans réponses des questions essentielles sur le devenir du service public hospitalier, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. A l’origine de cet appel : le Collectif Inter-Hôpitaux, les Economistes Atterrés, le Collectif Inter-Urgences, le Printemps de la Psychiatrie et les Ateliers Travail et Démocratie  entendent s’atteler  à recueillir la parole de celles et ceux qui ont traversé la crise sanitaire, soignants comme soignés, et à travailler à la fois à concevoir et conforter des collectifs de soin plus autonomes et à œuvrer pour la mise en place d’une  autre gouvernance de l’hôpital public. 

L’appel initial a reçu le soutien tant de collectifs de soignants ou de patients, que d’associations citoyennes engagées dans la défense ou la refondation du service public en santé.  Ainsi ont notamment rejoint l’initiative AIDES, La Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternité de Proximité, l’Appel des appels, l’association HumaPsy. Ce sont aussi joints à l’appel la coordination nationale des Pas sans nous, l‘Institut de Psychodynamique du Travail.

Se sont également engagés dans cette initiative plus de deux cent signataires individuels venus d’horizons et métiers multiples dans le domaine de la santé : médecins, infirmiers, aides-soignants, patients, internes en médecine.

L’appel compte des voix fortes et des défenseurs de longue date de l’hôpital public, tels que les médecins André Grimaldi, Anne Gervais, Jean-Luc Jouve, Hugo Huon, infirmier, président du CIU, des personnalités de la psychiatrie publique comme Pierre Delion, professeur en pédopsychiatrie, Delphine Glachant, présidente de l’Union Syndicale de la Psychiatrie, Mathieu Bellahsen, psychiatre de secteur public , Michèle Leflon, présidente de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité, Catherine Skiredj-Hahn, de l’association Le fil conducteur psy, Paule Bourret cadre infirmier et formatrice de cadres de santé, le psychanalyste Roland Gori président de l’Appel des Appels.  Participent aussi de cette initiative, ce qui contribue à son originalité, des chercheurs en sciences humaines et sociales, spécialistes ou non de l’hôpital mais travaillant aussi bien sur le travail, la santé au travail, le soin, la démocratie, la gouvernance, les communs, les biens communs et les services publics. Parmi eux, la psychosociologue Pascale Molinier, les économistes Thomas Coutrot, Benjamin Coriat, Fabienne Orsi, l’ergonome Béatrice Barthe, les sociologues Dominique Méda, Fanny Vincent, le politiste Loïc Blondaux ou encore le juriste de droit public Thomas Perroux.

La pandémie de SRAS COV2 est intervenue en pleine crise de l’hôpital public, stoppant net un mouvement social inédit des médecins, paramédicaux, cadres de santé et urgentistes en pleine action pour alerter sur la mise en danger des patients. Ce mouvement social venait s’agréger lui-même à ceux de la psychiatrie et du médico-social, dont en tout premier lieu les EHPAD. Les travaux, études, témoignages sont nombreux qui mettent en lumière un hôpital public exsangue, à bout de souffle après plusieurs années de politiques publiques néolibérales. Ces politiques ont contraint l’hôpital à s’endetter en empruntant sur les marchés financiers et à répondre à des logiques de rentabilité économique fondées sur une absurde tarification à l’activité déconnectée du soin. L’objectif étant de l’amener à refonder son organisation selon une logique gestionnaire basée sur les principes du « nouveau management public » pour satisfaire à une contrainte budgétaire toujours plus forte.

Cet hôpital public exsangue fut pourtant en première ligne dans cette crise sanitaire inédite et la société dans son ensemble a soudainement pu mesurer son importance décisive. Rien ne fut épargné aux patients et aux personnels hospitaliers pendant cette « vague épidémique », comme en témoignent le manque de masques et d’équipements de protection, de tests, de respirateurs ainsi que le risque de pénurie de médicaments vitaux qui conduisirent d’ailleurs des associations de soignants et d’usagers à déposer une demande par référé au Conseil d’Etat pour la réquisition des moyens de production de ces médicaments et matériels.

Malgré cela, l’hôpital a fait front, au prix d’un épuisement sans égal.

Les succès rencontrés en dépit de l’adversité s’expliquent par un fait déterminant. Plusieurs témoignages indiquent qu’au sein de l’hôpital public la pression de l’urgence sanitaire a fait sauter pour un temps le carcan du « New Public management » et son arsenal de procédures bureaucratiques, de contrôle et de quantification de l’activité. La conséquence fut, dans beaucoup de cas, de libérer la capacité auto-organisatrice des équipes soignantes et administratives dont nul ne peut contester la remarquable efficacité tant dans la réorganisation complète de l’hôpital que dans la prise en charge médicale qu’elle a permis des malades du Covid 19. L’intelligence individuelle et collective, le professionnalisme, la solidarité, la coopération entre équipes et au sein des équipes, le travail repensé au sein de collectifs de soin reconstitués, ont ainsi pu se déployer et montrer ce que pouvait être leur puissance et leur fonction au service du public.

Alors que les managers néolibéraux tentent déjà de restaurer l’emprise des procédures bureaucratiques sur l’activité à l’hôpital en même temps que le « Ségur de la santé » s’achève sur une note amère, il nous apparaît indispensable de ne pas laisser s’effacer cet épisode. Ce « retour du collectif » au sein de l’hôpital public est un événement sur lequel il faut prendre appui.

 Aussi, nous paraît-il indispensable de documenter ce moment, de l’interroger et, à partir de lui, de lancer une grande réflexion démocratique et populaire sur la manière de refonder le service public hospitalier.

Il s’agira tout d’abord de revenir sur ce moment en prenant un temps pour que s’expriment les témoignages de ceux qui l’ont vécu. Sur cette base, et dans l’objectif d’aller au-delà de l’expérience inédite de la lutte contre le Covid 19, nous débattrons de la manière de créer des collectifs de soin pérennes au sein de l’hôpital ainsi qu’au-delà de ses murs, en lien avec la cité, les territoires de ville et de campagne, de réfléchir à la nature et à la composition de ces collectifs, et de travailler aux conditions de leur institutionnalisation.

Une autre question, au demeurant largement reliée à celle de la fonction et du pouvoir à attribuer aux collectifs de soin, est celle du changement de « gouvernance » de l’hôpital. Elle constitue à juste titre l’une des revendications centrales du collectif inter-hôpitaux, mais elle fait aussi l’objet de revendications de plusieurs collectifs de soignants hospitaliers et non-hospitaliers, d’usagers, de patients, de citoyens, en même temps qu’elle est au cœur de travaux et d’initiatives dans le domaine de la psychiatrie mobilisée elle aussi contre l’emprise des logiques gestionnaires. Nous proposons de mettre en commun nos idées et nos compétences pour penser le changement de gouvernance sur la base de principes démocratiques. Ceci avec pour objectif de conduire à des propositions concrètes obligeant à repenser aussi bien « les pratiques » et l’organisation du travail que la redistribution des pouvoirs entre professionnell.es de la santé et administrations, mais aussi de réinvestir et d’interroger la catégorie « d’usager » pour ouvrir sur la question de la création de contre-pouvoirs nouveaux garants d’une véritable démocratie sanitaire. 

Le patient, cet « usager » qui fut, pendant la crise sanitaire du Covid 19, interdit de parole jusque dans sa mort, doit trouver une place et un pouvoir véritables aussi bien dans le collectif de soin lui-même que dans la gouvernance de l’hôpital.

Cet atelier de réflexion démocratique et populaire se tiendra au cours du dernier trimestre 2020. Il s’attachera tout spécialement à ces deux questions liées entre elles : celle de l’invention et de l’institutionnalisation des collectifs de soin, et celle de repenser et redéfinir la gouvernance de l’hôpital.  En faisant appel à toutes les compétences, expériences et initiatives, nouvelles comme plus anciennes, il s’agit de rendre possible une réelle appropriation citoyenne du service public hospitalier, de le rénover, de le refonder et de contribuer ainsi à faire de la santé un bien commun.

Signataires :

 Collectifs

Collectif Inter-Hopitaux
Economistes Attérrés
Collectifs Inter-Urgences
Le Printemps de la psychiatrie
Les Ateliers Travail et Démocratie
AIDES
L’Appel des appels
Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternité de proximité
HumaPsy
La Criée (Reims)
SoignonsEnsemble
Collectif Intersyndical CMPP86
Institut de Psychodynamique du Travail (IPDT)
Collectif des 39
Association des amis de la génération Thunberg – Ars Industrialis
Le point de Capiton
Collectif National des Inter-Collèges psychologues hospitaliers
Coordination nationale Pas sans Nous
Collectif du CMP Poullain de pédopsychiatrie de Saint Denis
Pratiques, les cahiers de la médecine utopique
Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs (AITEC)
Collectif Infirmiers Toulousains (Collectif ITT)
ATEMIS – Laboratoire d’analyse du travail et des mutations dans l’industrie et les services
ANCIC : association nationale des centres d’IVG et de contraception
NSED : Notre Santé En Danger

Premiers signataires individuels : 

Fabienne Orsi, économiste, chercheuse à l’IRD
Anne Gervais, hépatologue, hôpital Bichât
Mathieu Bellahsen, psychiatre de secteur public
Loriane Bellahsen, psychiatre d’un hôpital de jour associatif pour adolescents autistes
Benjamin Coriat, économiste, Université Sorbonne Paris Nord.
Hugo Huon, infirmier , président du CIU
Dominique Meda, professeure de sociologie
Fabien Paris, infirmier CH Saint-Nazaire, Collectif Inter-Urgence
André Grimaldi, Professeur émérite d’endocrinologie-diabétologie à la Pitié Salpêtrière
Jean-Luc Jouve, chirurgien pédiatre, Marseille
Thomas Coutrot, économiste
Pascale Molinier, professeure de psychologie sociale
Roland Gori, psychanalyste, président de l’Appel des appels
Delphine Glachant, psychiatre de secteur, présidente de l’USP
Julien Lusson, analyste santé-travail
Matthieu Piccoli, gériatre
Béatrice Barthe, maitresse de conférences en ergonomie, Université Toulouse Jean Jaurès, présidente de la Société d’ergonomie de langue française
Patrick Chemla, Psychiatre et psychanalyste, Centre Antonin Artaud, La Criée Reims
Cherine Benzouid, médecin, hôpital Robert Debré
Gaëlle Roig, psychologue clinicienne, hôpital public
Paule Bourret, cadre infirmier, sociologue et responsable d’un master pour cadres de santé
Thomas Perroud, professeur de droit public à l’Université Panthéon-Assas
Frédérick Stambach, médecin généraliste, Ambazac (87)
Bruno Spire, chercheur en santé publique
Pierre Delion, pédopsychiatre, psychanalyste
Michel Bourrelly, ancien Directeur de AIDES en Provence et du CRIPS en Ile de France
Loïc Blondiaux, Professeur de science politique à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Maryse Gadreau, économiste,  professeur émérite à l’université de Bourgogne
Bernard Stiegler, président de l’Association des amis de la génération Thunberg – Ars Industrialis

Puis :

Agnès Coulon, pédopsychiatre en retraite
Alain Abrieu, psychiatre service public
Alain Garrigou, Professeur des universités en ergonomie
Alexandra Fetsch, infirmière CH Mulhouse, collectif inter urgences
Alexandra Mazaud, psychologue clinicienne, co-initiatrice de Bas Les Masques!
Alexis Jeamet, doctorant en sciences économiques, Centre d’Economie de Paris Nord,  Sorbonne Paris Cité
Anaïs Henneguelle, économiste
Anne Attané, chercheuse à l’IRD, anthropologue
Anne Eydoux, économiste,
Antoinette KARLINSKY, collectif la santé n’est pas une marchandise
Aviva COHEN, psychanalyste
Bénédicte Gastineau, Directrice du Laboratoire Population Environnement Développement
Bernadette Mermier, cinéaste, psychologue, médiations artistiques
Bernard Comte, psychiatre chef d’un pôle dans le département de la Marne
Bertrand Lièvre, psychiatre des hôpitaux
Bruno Percebois, pédiatre, NSED (Notre santé en danger)
Carole Berkenbaum, médecin généraliste, Aquitaine
Caroline Fauchard, assistante sociale CMPP de la vienne
Caroline Lecollaire, ergothérapeute unité de crise, La Réunion
Caroline Ott, psychologue CMPP de la Vienne
Catherine Laval, pédopsychiatre Paris
Catherine Skiredjhan, le Fil conducteur psy
Catherine Lemoine, psychiatre, psychanalyste
Catherine Mills, économiste, Maître de conférences honoraire, Paris 1-Panthéon-Sorbonne
Catherine Soulet, psychiatre service public
Catherine Vallon
Cécile Blanchier, psychologue CMPP de la Vienne
Cécile Blanchier, psychologue CMPP Poitiers
Cécile Bourdais, enseignante-chercheure en psychologie du développement, université Paris 8
Cécile Briec, ergonome
Cécile Lefèvre, sociologue, Université de Paris
Céline Chassagne, ergothérapeute
Chantal Potart, psychiatre secteur Paris 11
Christel Protière, économiste et psychologue clinicienne, INSERM
Christian du Tertre, économiste
Christian Sueur, psychiatre
Christine BouyssouGaucher, psychologue clinicienne, psychanalyste, Paris
Christine Peyron, Laboratoire d’Economie de Dijon – Université de Bourgogne
Clara Glachant, étudiante sciences politiques
Cristel Bénier-Jeannel, infirmière CH Vienne, Collectif Inter-Urgences
Danielle MONTEL syndicaliste CGT SANOFI
Delphine Bourotte, psychologue clinicienne, CHS de Fains-Véel
Delphine Chevet, enseignante microlycée 94
Denis Durand, économiste, directeur d’Economie & Politique
Didier Febvrel, médecin de santé publique
Dominique Lhuilier, professeur émérite de psychologie du travail
Edmond Perrier, pédopsychiatre de secteur, service public
Eliane Mandine, chercheuse Sanofi
Emmanuelle Huet, secouriste bénévole Croix-Rouge
Eric Berr, économiste
Eric PIEL
Eugénie Baqué, interne en psychiatrie, co-initiatrice de Bas Les Masques!
Evelyne Vander Heym, directrice d’hôpital à la retraite.
Fabienne Hejoaka, Anthropologue de la santé et patiente experte
Fabienne Huber, infirmière de secteur psychiatrique
Fanny Chabrol, sociologue, chargée de recherche à l’IRD
Fanny Vincent, sociologue
Faty Traoré, psychologue en Infanto-Juvénile
Francesca Mosca, psychologue, hôpital public
François Desriaux, journaliste spécialisé en santé au travail, responsable association de victimes de l’amiante
Françoise Acker, sociologue
Frank Drogoul, psychiatre, Paris
Frédéric Boccara, économiste, membre du CESE (Conseil économique, social et environnemental)
Frederic Rauch, économiste du travail et de politiques sociales
Frédéric Sultan, militant pour la reconnaissance des communs
Gaëlle Krikorian, sociologue, directrice des politiques de la Campagne d’accès aux médicaments essentiels, MSF
Georges Yoram Federmann, psychiatre, Strasbourg
Gérard D.,Infirmer de Secteur Psychiatrique à la retraite. Militant Solidaires
Guillaume Simon, psychiatre hospitalier
Hervé Defalvart,chaire ESS-UGE
Isabelle Claudel, psychologue, service de psychiatrie hospitalière de Corrèze
Isabelle Tissier, psychomotricienne
Isabelle Velex, éducatrice spécialisée
Jacques Yguel, addictologue et spécialiste en santé publique, Avesnes/Helpe
Jean-Marc Durand, économiste-fiscaliste
Jean-Marc Gibert, médecin généraliste retraité et usager
Jean-Marie Harribey, économiste
Jean-Paul Domin, économiste, Université de Reims Champagne-Ardenne
Jean-Pierre Martin, psychiatre de secteur retraité
Jeanne Tourrel, psychologue clinicienne
Jérémie Fougerat, médecin généraliste,  co-initiateur de Bas Les Masques!
Josèphe Collin, psychologue clinicienne
Julia Duplessy, infirmière
Julie Mackelbert, médecin généraliste, Aquitaine
Julie Tirello, infirmière Centre Hospitalier Purpan, Toulouse, Collectif Inter-Urgences
Julien Vernaudon, médecin gériatre hospitalier, Hospices Civils de Lyon, Soignons Ensemble
Lara Angelotti, psychologue hôpital public
Laura Aravena, psychologue clinicienne, co-initiatrice de Bas Les Masques!
Laure Brun, psychologue psychanalyste, Bordeaux
Laure Thiérion, psychologue, Reims
Laurence Beer PH pédopsychiatre 78
Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS
Leïla Bouchentouf, psychiatre des hôpitaux et psychanalyste membre de l’ECF 
Léo Charles, économiste
Liliane Irzenski pédopsychiatre
Lucie Gillet, psychologue clinicienne
Ludovic Frobert, historien et économiste, directeur de recherche CNRS
Luke Harper, Praticien Hospitalier, Service de chirurgie pédiatrique, Hôpital Pellegrin-Enfants, CHU de Bordeaux
Madeleine Alapetite, cadre de santé en retraite
Marcel Touati, médecin
Marie Allione, psychiatre des hôpitaux honoraire, psychanalyste
Marie-Anne Dujarier, sociologue
Marie-Hélène Lottin, psychiatre Vaucluse
Marion Auboin, psychologue CMPP de la Vienne
Marion Klifa, psychiatre, praticien Hospitalier, Lyon
Martin Pavelka, pédopsychiatre de secteur, Essonne
Martine Bourlier, pédopsychiatre de secteur, adhérente USP
Martine Gauthron, psychologue retraitée
Martine Houlier,  mère de patiente psy bénévole UNAFAM 13
Mary Dorsan, infirmière psychiatrique, écrivain
Maryse Montangon, responsable des questions de santé et protection sociale.
Matthieu Le Mélédo, médecin pneumologue
Michael Wizmann, psychologue, hôpital public
Michèle Leflon, présidente de la Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité
Mireille NathanMurat, psychanalyste
Muriel PrévotCarpentier, philosophe et ergonome
Nadia Chalom, psychologue
Nadine Chartier, psychologue clinicienne
Nathalie Coutinet, économiste
Nelly Derabours, infirmière de secteur psychiatrique
Nicolas Da Silva, Maître de conférences en sciences économiques, Université Paris 13.
Nora Tenenbaum, CADAC (coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception)
Olivier Apprill, psychanalyste
Olivier Gonon, ergonome
Olivier Youinou, co-secrétaire SUD santé AP-HP
Parviz Denis, Psychiatrie de secteur
Pascal Boissel, psychiatre d’exercice privé, psychanalyste, Poitiers, militant de l’USP.
Pascal Dias, secrétaire de SUD Santé-Sociaux 93
Pascal Gentil
Pascale Fauveau
Pascale Hassoun, psychanalyste
Pascale Rosenberg-Charvet, psychiatre-Cmpp.
Patrick Coupechoux, journaliste
Patrick Touzet, infirmier de secteur psychiatrique
Paul Bretécher, psychiatre Paris
Paul Cesbron, ancien praticien hospitalier
Paul E. Machto, psychiatre honoraire des hôpitaux- psychanalyste, membre fondateur du Collectif des 39.
Paula Prouhèze, infirmière de secteur psychiatrique
Pedro Serra psychiatre
Peggy Archer, psychologue hôpital public
Perrine Roux, chercheure Santé Publique, SESSTIM, INSERM
Philippe Batifoulier , économiste,  CEPN, Université Sorbonne Paris Nord
Philippe Bichon, psychiatre La Borde
Philippe Gasser, psychiatre , praticien hospitalier retraité, membre du l’ USP
Philippe Guillaume, journaliste, scénariste, membre des Économistes atterrés
Philippe Laville, élu au CC de la Ligue des droits de l’Homme, co-animateur de son GT santé-bioéthique.
Pierre Paresys, psychiatre de secteur
Pierre-André Juven, sociologue
Quentin Vergriete, psychologue hôpital public
Salomé Aspe, interne de médecine générale, Ardèche, co-initiatrice de Bas Les Masques!
Sandrine Bascoul, psychologue clinicienne
Sandrine Caroly, PR en ergonomie
Sandrine Deloche, médecin pédopsychiatre praticien hospitalier
Sandro de Gasparo, intervenant-chercheur en ergonomie, pôle Ergonomie et écologie humaine, Université Paris-1
Serge Drylewicz, psychiatre
Serge Klopp, cadre de santé.
Simone Molina
SophieEmmanuelle Jarlaud, psychologue fonction publique hospitalière
Sylbie Barreteau, pédopsychiatre, praticien hospitalier, Asnières sur Seine.
Thérèse Petitpierre, citoyenne, psychologue et psychanalyste
Thomas Laurent, infirmier CHU Edouard Herriot, Lyon, Collectif Inter-Urgences
Thomas Piault, psychologue
Valérie Rahon, infirmière de secteur psychiatrique
Véronique Dagens, pédopsychiatre psychanalyste
Véronique Egal, psychiatre-psychanalyste, Grenoble
Véronique Philippe,orthophoniste, Bayonne
Véronique Poète, ergonome, ancienne présidente de la Société d’ergonomie de langue française
Victor Duchesne,  doctorant en sciences économiques, Centre d’Economie de Paris Nord,  Université Sorbonne Paris Cité
Vincent Perdigon, psychiatre, psychanalyste
Vladimir Adrien, psychiatre, Paris

 

Source : Mediapart