À 19h : Dimanche 21 septembre, Mardi 23 septembre, Dimanche 28 septembre
À14h : Lundi 22 septembre, Jeudi 25 septembre
Par Nadav Lapid | Avec Ariel Bronz, Efrat Dor, Naama Preis | Titre original Yes | 17 septembre 2025 en salle | 2h 30min | Drame
Synopsis :
Interdit – 12 ans avec avertissement
Israël au lendemain du 7 octobre. Y., musicien de jazz précaire, et sa femme Jasmine, danseuse, donnent leur art, leur âme et leur corps aux plus offrants, apportent plaisir et consolation à leur pays qui saigne. Bientôt, Y. se voit confier une mission de la plus haute importance : mettre en musique un nouvel hymne national.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
On ne peut pas faire un tel film, si vitalement enragé, si vigoureusement en colère, en prenant des pincettes. Et Lapid ne craint pas d’aller du côté de l’excès carnavalesque, en particulier dans la représentation des fêtes orgiaques où se côtoient nouveaux riches et mécènes plus ou moins mafieux. Cet aspect outré, grotesque, est un moyen d’atteindre la réalité au cœur.
Elle par Marguerite Baux
Un grand film, gorgé d’énergie dionysiaque, sur la société du spectacle, la violence de vivre en Israël aujourd’hui, et la beauté de vivre tout court.
L’Humanité par Cyprien Caddeo
Le cinéaste israélien, résidant désormais en France et opposant farouche au gouvernement de Tel-Aviv, signe un film étourdissant, aussi fiévreux et torturé que la société ivre de vengeance avec laquelle il entend rompre, après le 7 octobre et les massacres à Gaza.
Le Parisien par Renaud Baronian
Interprété de façon électrisante, « Oui » bouscule et fait réfléchir par ses prises de position courageuses.
Libération par Olivier Lamm
Un film sans appel sur cette défaite, dont le dispositif brutal, et même les excès les plus grotesques – le film, dans ses ruptures de ton, son burlesque hystérisé, ses décrochages incessants entre le silence et l’assourdissant, le fantasme et le naturaliste, fait penser aux cinémas de Fellini, Ferreri, Polanski – peinent pourtant à cacher une singulière tendresse.
Ouest France par Pascale Vergereau
Un grand film, sur le fond comme sur la forme.
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Cinglant, frontal et terriblement fantasque, Oui fait l’effet d’une bombe visuelle, sonore et politique.
Abus de Ciné par Guillaume Gas
Si l’on ne sent jamais passer les deux heures et demie de la chose, c’est autant par l’incroyable vigueur du montage nourri à une BO complètement dingue […] que par l’audace percutante des partis pris narratifs de Lapid.
Culturopoing.com par Frédérique Lambert
Le récit, chapitré, disloqué, scandé par des musiques, des chants, des ruptures visuelles et sonores, emprunte sa logique non pas au roman mais au chant : il initie une geste, il est une performance, un art performatif du récit. Chaque séquence agit comme une laisse au sens épique du terme — souffle, entaille, incantation. Le montage scande le chaos. La narration ne déroule pas une intrigue : elle invoque un effondrement.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un grand film choc sur Israël, hanté par les attaques terroristes du Hamas du 7-Octobre.
Ecran Large par Antoine Desrues
Un grand film radical et en colère, qui remet les pendules à l’heure sur l’horreur du génocide en cours.
Franceinfo Culture par Laurence Houot
Au-delà d’une interrogation sur la situation de son pays, Nadav Lapid donne plus largement une peinture de l’état du monde aujourd’hui, de l’outrance ultralibérale, dans l’air du temps, qui dépasse pour le coup les frontières israéliennes, et que le réalisateur dessine dans les décors, dans les costumes, dans les discours de personnages croqués comme les bouffons d’une farce qui les dépasse.
L’Obs par Nicolas Schaller
La caméra, fébrile, n’est plus que soubresauts ; mal à l’aise, elle ne sait plus où se mettre. Comme nous, spectateurs, sidérés, indignés, exténués par « Oui » comme face à l’obscénité d’une guerre et d’une époque qui dépassent Israël.
La Croix par Céline Rouden
Absurde, survoltée, dérangeante, cette « tragédie musicale », ainsi qu’il la désigne, n’en est pas moins un geste politique et introspectif extrêmement fort, au moment où la communauté internationale assiste, impuissante.
La Septième Obsession par David Ezan
C’est la possibilité d’un cinéma sans filtre, sans ambages, dont chaque scène est briguée comme à vif puis larguée contre rétines et tympans, ultra-sollicités. C’est la possibilité d’une urgence, d’un film qui crie plus fort que les autres, qui déborde un réel déjà bien débordant. C’est l’histoire d’un film non pas tourné en temps de guerre, mais en guerre tout court.