« Noura rêve », un film de Hinde Boujemaa

Mercredi 5 – Dimanche 9 février à Madiana à 19h30

Avec Hend Sabri, Lotfi Abdelli, Hakim Boumsaoudi
Nationalités Tunisienne, Belge, Française
13 novembre 2019 / 1h 30min / Drame

Synopsis :
5 jours, c’est le temps qu’il reste avant que le divorce entre Noura et Jamel, un détenu récidiviste, ne soit prononcé. Noura qui rêve de liberté pourra alors vivre pleinement avec son amant Lassad. Mais Jamel est relâché plus tôt que prévu, et la loi tunisienne punit sévèrement l’adultère : Noura va alors devoir jongler entre son travail, ses enfants, son mari, son amant, et défier la justice…
La presse en parle :

BIBA par Lili Yubari
Un vrai coup de poing dans le ventre.

Positif par Denitza Bantcheva
La cinéaste nous montre, en filigrane, le quotidien et les moeurs des petites gens de Tunis, d’une façon d’autant plus éloquente qu’elle ne verse jamais dans le film à thèse.

Voici par A.V.
Un portrait fort et sensible.

20 Minutes par Caroline Vié
Une œuvre forte.

Elle par Françoise Delbecq
Haletant comme un thriller.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Face à l’adversité, l’histoire de Noura nous invite à ne pas céder au désespoir, mais au contraire à rêver plus fort.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
La première force du film est de ne jamais tomber dans le piège d’une caractérisation binaire des personnages. Ce n’est pas la sainte victime contre les salauds. C’est toujours plus subtil et complexe que cela.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Dans l’impossibilité d’avouer sa relation, Noura est contrainte de tenir l’homme qu’elle aime à l’écart, serrant les dents quand le conjoint officiel la touche, la questionne et la harcèle. Terrible dilemme qui instaure une tension de chaque instant, le film de Hinde Boujemaa basculant même dans le thriller conjugal à la faveur d’une scène de commissariat suffocante.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Sur un sujet classique, mais qui prend une dimension particulière dans le contexte juridique et religieux du pays où se déroule l’histoire, un film qui touche juste et fort.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Formidablement interprété, le cauchemar d’une femme adultère passible de prison en Tunisie.

Le Parisien par Renaud Baronian
Chronique assez rude d’un sujet tabou en Tunisie, « Noura rêve », film souvent âpre et remuant, bénéficie, malgré quelques longueurs, d’un très beau scénario qui prend la défense des femmes plongées dans ce type de situation aberrante, et de l’interprétation d’une grande justesse de la comédienne Hend Sabri.