Mardi 23 septembre dès 18h30 Téyat Otonom Mawon Croix Mission FdF
Par Rachel Szor | Avec Basel Adra, Yuval Abraham, Hamdan Ballal 13 novembre 2024 en salle | 1h 35min | Documentaire
Synopsis :
Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.
Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Raphël Nieuwjaer
Alors que No Other Land avait réussi à maintenir un souffle ample, alternant l’urgence et la détente, la colère et l’humour, il s’achève sèchement, comme pris à la gorge.
Konbini par Arthur Cios
On n’est pas fan cette expression mais ici, elle est adéquate : No Other Land est un film réellement important. Un documentaire puissant, et malin, sur la rencontre entre un militant palestinien et un journaliste israelien, sur fond de combat pour le maintien de la région du Masafer Yatta.
L’Humanité par Michaël Mélinard
Pendant cinq ans, Basel Adra, Yuval Abraham, Hamdan Ballal et Rachel Szor ont filmé le quotidien des habitants de Masafer Yatta, ensemble de villages palestiniens ruraux dans le sud de la Cisjordanie. No Other Land illustre, images fortes à l’appui, la politique d’occupation et d’expulsion systématique de l’armée israélienne.
La Croix par Corinne Renou-Nativel
Un documentaire édifiant sur la plus grande expulsion menée par Tsahal en Cisjordanie depuis 1967.
Le Figaro par Benjamin Puech
Élu meilleur documentaire à la Berlinale en 2024, No Other Land est un film dur, taiseux, qui se passe de discours militants.
Les Fiches du Cinéma par Simon Hoarau
Porté par la force de ses images, ce film cosigné par deux Palestiniens et deux Israéliens est un documentaire coup de poing et un geste de résistance.
Libération par Luc Chessel
Si la question de « No Other Land » est en partie la représentation ou la présentation des choses comme action politique (comment montrer la situation pour lui donner une chance de changer), le cœur du film est bien le reste : la ténacité des habitants à refuser de partir, à s’opposer à l’expulsion et à l’occupation qui gagne du terrain. Son sujet principal, et sans doute sa spécificité parmi les documentaires tournés en Palestine, est la lutte entre la construction et la destruction – conflit matériel, mais aussi juridique et politique, question de permissions, d’interdictions, et aussi question d’image.
Première par Thomas Baurez
Au centre du cadre, Basel Adra, jeune habitant de Masafer Yatta, armé de son seul téléphone documente en quasi direct cette violence, à ses côtés, Yuval Abraham, journaliste d’investigation israélien scandalisé par les agissements de son pays. L’humanité se loge précisément à cet endroit, dans ce dialogue ininterrompu et sage entre deux amis qu’un apartheid tente de séparer.
Télérama par Frédéric Strauss
Depuis 2019, un pacifiste palestinien filme la violence de l’expulsion de son peuple par l’armée israélienne. Un documentaire poignant sur le conflit.
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Tout simplement un documentaire qui laisse sans voix, pendant que la barbarie humaine se poursuit inlassablement au cœur de la Cisjordanie.
Critikat.com par Marin Gérard
Si No Other Land est un film précieux, c’est qu’il montre ce qui précède l’effondrement, contrairement aux images des chaînes de télévisions occidentales : on ne regarde pas de la même manière la destruction d’une école lorsqu’on a vu auparavant ce même bâtiment rempli d’enfants.