Samedi 29 novembre à 16h00 Tropiques Atrium
Avec Chet Baker, William Claxton, Flea | 23 juillet 2008 en salle | 2h 00min | Documentaire, Musical| Date de reprise 19 juin 2024
Synopsis
Tout public
Let’s Get Lost évoque la vie du célèbre trompettiste Chet Baker lors de son parcours de l’Oklahoma à la Californie et de New York à l’Europe, pendant les années 50. À travers les passionnants témoignages de sa famille, de ses amis et de musiciens du mouvement jazz de la Côte Ouest, le film suit le grand jazzman jusqu’en 1987, un an avant sa mort.Un portrait intime et poignant, entre archives rares et témoignages, retraçant le parcours fulgurant et tragique de l’un des musiciens les plus fascinants du jazz.
Un portrait de Chet Baker, grand trompettiste et chanteur de jazz blanc, dont la vie défraya la chronique dans les années 1950 et 1960.
Le réalisateur Bruce Weber a eu le privilège d’accompagner le mythique musicien Chet Baker tout au long de l’année qui précéda sa mort mystérieuse, en 1988, dans un hôtel d’Amsterdam. Il en a tiré un documentaire riche en images d’archives inédites, que viennent compléter des entretiens avec des proches.
La Presse en parle :
Libération par Philippe Azoury
Let’s Get Lost est (…) un manifeste du faux raccord (…) Weber a saisi un Baker européen, tel qu’on le fantasmait dur à Milan, Paris ou Anvers, nimbé de tragique.
Première par Alex Masson
Peut-être sera tourné un jour une bio de Baker, brillamment jouée par un Willem Dafoe ou Johnny Depp… Mais elle ne pourra jamais atteindre la perfection de Let’s Get Lost (…).
TéléCinéObs par Jean-Philippe Guerand
Le réalisateur ne se contente pas de braquer sa caméra sur lui [Chet Baker] (…) il nous montre (…) un homme qui brûle de l’intérieur et nous donne à partager cette flamme incroyable.
La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Film stylisé qui s’acharne à percer le mystère, dont il épouse les ombres, de cette beauté brisée qui s’enfonce dans la nuit.
Critikat par Vincent Avenel
Vingt ans après sa réalisation, le fascinant documentaire de Bruce Weber sur l’angélique et paradoxal jazzman Chet Baker ressort sur les écrans dans une version restaurée. À la fois portrait d’une figure étrange et ambiguë et réflexion sur le legs d’Hollywood concernant le culte de l’image, le film plaît par son image parfois presque trop léchée, mais emporte l’adhésion grâce à la personnalité intensément magnétique de son principal sujet.
Tênk par Pascal Catheland
En 1988, Chet Baker vient de se suicider. Cette fin tragique semble contenue dans chaque image de « Let’s Get Lost », qui sort la même année. Devant la caméra de Bruce Weber, Chet se livre intimement par touches successives et syncopées, le montage alternant aux témoignages, des scènes d’enregistrements inoubliables. Dans la beauté de ce visage rongé par la drogue, se donne à voir toute la mélancolie d’une époque. Et lorsque que Chet entonne face à un public médusé les premières notes d’Almost Blue, il ne nous reste plus qu’à nous taire et à écouter.
