« L’Étranger », un film de François Ozon

À Madiana du 8 au 13 novembre 2 seances par jour

Adaptation de L’Étranger d’Albert Camus.
Par François Ozon Avec Benjamin Voisin, Rebecca Marder, Pierre Lottin | 29 octobre 2025 en salle | 2h 00min | Drame
Synopsis :
Tout public
Alger, 1938. Meursault, un jeune homme d’une trentaine d’années, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion. Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, une collègue de bureau. Puis il reprend sa vie de tous les jours. Mais son voisin, Raymond Sintès vient perturber son quotidien en l’entraînant dans des histoires louches jusqu’à un drame sur une plage, sous un soleil de plomb…

La presse en parle :

Franceinfo Culture par Laurence Houot
François Ozon, en tenant sans concession ce parti pris tout en offrant un regard distancié sur le contexte historique, donne une version cinématographique passionnante et éclairante de L’Étranger.

Positif par Ariane Allard
Par petites touches disséminées (cette façon qu’ont les hommes de parler, de tenir une cigarette, d’habiter l’espace public, de frapper une femme), le long métrage de François Ozon n’aura de cesse de capter cette masculinité toxique, raciste et violente. Mais sans s’appesantir, encore moins offrir de réponses définitives ou formatées.

20 Minutes par Caroline Vié
La force du roman et le mystère de son antihéros indémodable se retrouvent dans ce film très réussi.

Ecran Large par Antoine Desrues
Malgré une dernière partie un peu trop didactique, L’Étranger réussit l’exploit de transposer la radicalité de Camus et de son protagoniste insaisissable, confirmant au passage que François Ozon est passionnant quand il s’attarde sur ce type de profils nébuleux et insondables. Une relecture moderne, sublime et intelligemment politique.

Femme Actuelle par La Rédaction
Ozon a bien fait d’oser cet « Etranger », d’une remarquable élégance.

Konbini par Mégane Choquet
Une relecture contemporaine sublime et pertinente du classique d’Albert Camus qui offre un rôle complexe et saisissant à Benjamin Voisin.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Entre fidélité et trahison à la matrice romanesque, entre expressionnisme et surréalisme dans sa tonalité, « l’Etranger » de François Ozon, brillamment interprété par Benjamin Voisin, semble surgir des limbes. Irradié et désespéré.

La Tribune Dimanche par Aurélien Cabrol
En choisissant le noir et blanc plutôt que la couleur, Ozon, d’entrée de jeu, nous plonge dans un environnement épuré, quasi abstrait, qui correspond à la dimension métaphysique et absurde du roman. La beauté solaire et aveuglante qui se dégage alors du film lui confère charme et magnétisme.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Benjamin Voisin crève l’écran dans cette adaptation d’un monument littéraire dont François Ozon propose sa propre vision. Un récit tragique interrogeant l’absurdité de la condition humaine.

Le Monde par Boris Bastide
A rebours de l’adaptation littérale faite par Luchino Visconti en 1967, le réalisateur offre avec intelligence et sensibilité une version mise à jour et plus politique du roman d’Albert Camus.

Le Parisien par Renaud Baronian
Enfin, la réussite du film tient dans son casting exemplaire : Rebecca Marder et Pierre Lottin formidables dans des seconds rôles, et surtout Benjamin Voisin, époustouflant de distance et de retenue.

Le Point par Jean-Luc Wachthausen
Sur la musique de The Cure (Killing an Arab) au générique, le cinéaste fait de L’Étranger un drame à la fois banal et universel, optant pour une réalisation où les visages en gros plan et les paysages gorgés de soleil dessinent un rêve irréel et plein de fièvre.

Les Echos par Olivier De Bruyn
Un film à la fois fidèle à l’oeuvre originale et toujours inventif.