Vendredi 20 juin – 19h | Lundi 23 juin – 14h
Par Karim Moussaoui, Maud Ameline
Avec Sammy Lechea, Zar Amir Ebrahimi, Hamid Amirouche | 7 mai 2025 en salle | 1h 33min | Drame
Synopsis
Interdit – 12 ans
Réda vit chez ses parents dans un quartier bourgeois d’Alger. Il occupe un poste dans la plus grande entreprise d’hydrocarbures du pays dirigée par son père, un homme froid et autoritaire. Sous tous ces vernis apparents, Réda dissimule un mal-être profond. Un jour, le père meurt et un événement inattendu se produit : le reflet de Réda disparaît du miroir…
La presse en parle :
CinemaTeaser par Rose Piccin
Dans le rôle principal, Sammy Lachea – qu’on ne connaissait que d’un rôle secondaire dans LE PRIX DU PASSAGE – manie à merveille le curseur de son charisme, jouant tour à tour les garçons effacés et les hommes dangereux.
Franceinfo Culture par Falila Gbadamassi
Le film de Karim Moussaoui est un petit bijou et marque l’éclosion d’un talent brut, celui d’un magnétique Sammy Lechea […].
L’Humanité par Sophie Joubert
Cette utilisation discrète du fantastique donne au film une étrangeté qui, alliée à la sécheresse des paysages, renforce la froideur et le malaise.
Le Monde par J. Ma.
Les aléas extrêmes vers lesquels nous emporte le film sont accompagnés – au son du sublime et mélancolique Prélude op. 28 n° 4 en mi mineur, de Frédéric Chopin – de la lente et discrète déréalisation du monde vécue par un enfant qui n’aura jamais réussi qu’à fantasmer sa maturité. A ne pas manquer.
Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Un récit pénétrant sur la violence “traditionnelle” en Algérie.
aVoir-aLire.com par Gérard Crespo
Passionnante radioscopie clinique, politique et sociétale, aux faux airs lynchiens, L’effacement est sans doute le meilleur film de son réalisateur.
Cahiers du Cinéma par Jean-Marie Samocki
Du postulat de départ, Karim Moussaoui ne conserve finalement que quelques brefs effets de disparition dans le plan. En même temps qu’il assume peu le versant fantastique, il en arrive aussi à oblitérer le versant naturaliste, regardant distraitement les signes extérieurs d’une bourgeoisie algéroise assez peu représentée.
Diverto par La Rédaction
Le film se perd parfois dans ses propres mystères, dans ses méandres, mais il ne cesse de questionner, d’intriguer, de déstabiliser.
L’Obs par Xavier Leherpeur
L’abstraction avec laquelle le metteur en scène aborde son personnage principal (…) empêche parfois le spectateur de se frayer une porte d’entrée dans le récit. Mais la mise en scène comble cette limite, en nous plongeant dans un monde où le visible et l’invisible, le champ et le hors champ, tissent des liens instables et tourmentés.
La Croix par Céline Rouden
Le réalisateur Karim Moussaoui ausculte dans un film à l’atmosphère étrange le mal-être de toute une génération qui a grandi à l’ombre des pères dans l’Algérie postcoloniale.
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