Le Conservatoire de Paris classé deuxième meilleure école d’arts du spectacle au monde

Classée 17e en 2020, l’institution a connu une progression fulgurante en trois ans grâce au travail de sa nouvelle directrice, Émilie Delorme.

 Les trois critères sur lesquels se fonde ce classement concernent la réputation académique, la réputation professionnelle et la dynamique de la recherche. Martin Noda

Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris a été classé deuxième meilleur établissement d’enseignement des arts du spectacle au monde, derrière le Royal College of Music de Londres, selon un classement international. L’institution a connu une très forte progression en trois ans: classée 17e en 2020, elle s’était hissée à la 5e place en 2021 et à la 4e l’an passé, selon l’International QS World University Rankings. Elle gagne encore deux places cette année en se positionnant devant la Royal Academy of Music (3e place), l’Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne (4e) et la Juilliard School de New York (5e).

Les trois critères sur lesquels se fonde ce classement concernent la réputation académique, la réputation professionnelle et la dynamique de la recherche.

Succès d’Emilie Delorme

Créé en 1795, le Conservatoire de Paris a formé d’illustres artistes, de Berlioz à Boulez, se renouvelant (et changeant de nom) sans cesse. Financé à 90% par des subventions publiques, il compte actuellement 1323 élèves dont une grande majorité de nationalité française, les autres venant de l’Union européenne (112) et du reste du monde (217). Ils bénéficient d’une formation de haut niveau dans les domaines de la musique, de la danse et des métiers du son.

La progression dans le classement s’est faite depuis le début du mandat d’Émilie Delorme, devenue en 2019 la première femme à diriger le Conservatoire, situé depuis une trentaine d’années sur le site de la Villette. Selon les chiffres du Conservatoire, l’établissement enregistre 91% de réussite au diplôme et 92% de taux d’emploi en insertion professionnelle.

Source : Figaro avec AFP