« Le cochon de Gaza », une comédie de Sylvain Estibal

Mardi 21 mai à 19h au Teyat Otonom Mawon (Tom)
Par Sylvain Estibal
Avec Sasson Gabai, Baya Belal, Khalifa Natou
21 septembre 2011 en salle | 1h 39min | Comédie

Distinction :
– César du meilleur premier film 2012
– ⁠Prix du public au festival international du film de Tokyo

Synopsis
Après une tempête, Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon tombé d’un cargo. Bien décidé a se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable. Le pauvre Jafaar se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable…
Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt a tout. Jafaar, dans une permanente dérision de lui-même, même dans les moments tragiques, évolue dans cette histoire a l’humour mordant… et nous laissera espérer que si l’on peut s’entendre, malgré toutes les différences, à l’échelle individuelle, on peut s’entendre in fine, à l’échelle collective.

La presse en parle :
Critikat.com par Sarah Elkaïm
Drôle, parfois même désopilant, « Le Cochon de Gaza » est une fable pétrie d’humanisme… qui peut même se permettre une pointe de naïveté dans son final puisqu’elle a posé les règles du conte, de l’utopie, dès le début.

Le Figaroscope par Anthony Palou
Le film de Sylvain Estibal est une fable poétique, burlesque qui évite l’engament politique tout en dénonçant une situation absurde. Il est comme un message de paix, une bouteille à la mer. Sasson Gabay est profondément attachant et son cochon – impeccable prestation de la bestiole ! -, l’idéal lien entre deux communautés. Une fin qui verse dans l’onirisme.

Metro par Mehdi Omaïs
« Le cochon de Gaza » s’inscrit dans cette précieuse catégorie des films qui savent divertir, tout en se situant dans une activité brûlante.

Paris Match par Alain Spira
Cette fable burlesque met en scène une sorte de Charlot arabe […] et cogne avec humour sur tout le monde comme s’il frappait un vieux tapis oriental.

Positif par Philippe Rouyer
Un premier long métrage non seulement original mais aussi très pertinent, qui trouve le juste équilibre entre la farce et la fable.

Première par Isabelle Danel
Si certains ressorts burlesques font un flop, quelques gags sont hilarants. Un acteur épatant, une lumière et des cadres magnifiques finissent par emporter ce message de paix universel où un cochon fait office de colombe.

TéléCinéObs par Jean-Philippe Guerand
Le mérite revient à un scénario superbement construit et à une interprétation dominée par l’incroyable Sasson Gabai.

Elle par Françoise Delbecq
Ce conte ni hallal ni casher est une jolie surprise de rentrée.

Excessif par Vanessa Seva
« Le Cochon de Gaza » est à l’image d’une personne, avec des qualités et des défauts, mais plutôt attachant.

Le Journal du Dimanche par Danielle Attali
Une joyeuse comédie qui ne manque pas de profondeur.

Le Monde par Isabelle Regnier
Humaniste et bon enfant, cette petite comédie sans prétention joue sur les ressemblances entre Israéliens et Palestiniens sans s’arrêter sur les différences.

Le Parisien par Marie Sauvion
Cette comédie fait mentir l’expression « tout est bon dans le cochon ». Ici, on préfère la première heure du film, lorsqu’il s’en tient à la farce! Hélas, dès que le scénario vire à la fable et commence à se prendre au sérieux, la lourdeur du message l’emporte sur la fertilité de l’imagination. Dommage.

Studio Ciné Live par Clément Sautet
Voir le site Studio Ciné Live.

Télérama par Pierre Murat
Dans ce film inégal, mais rigolo, on aime surtout les moments où le message pacifiste, généreux, mais par moments encombrant, se pare d’humour.

Les Inrockuptibles par Vincent Ostria
Ce n’est pas tant ce sujet poussif qui pose problème, que son traitement appuyé et la caractérisation outrée des personnages.