« La nuit du 12 », un film de Dominik Moll

Par Dominik Moll, Pauline Guena
Avec Bastien Bouillon, Bouli Lanners, Théo Cholbi
13 juillet 2022 en salle / 1h 54min / Thriller, Policier

Synopsis :
À la PJ chaque enquêteur tombe un jour ou l’autre sur un crime qu’il n’arrive pas à résoudre et qui le hante. Pour Yohan c’est le meurtre de Clara. Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, et les doutes de Yohan ne cessent de grandir. Une seule chose est certaine, le crime a eu lieu la nuit du 12.

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
La Nuit du 12 restera comme l’une des dates les plus marquantes vécues sur la Croisette en 2022.

Bande à part par Olivier Bombarda
Le dernier-né de Dominik Moll, La Nuit du 12, revisite adroitement le polar en étant un plaidoyer vif contre la violence faite aux femmes. À voir absolument.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Mettant sur le gril six jeunes suspects […], l’enquête importe finalement moins comme pur récit policier que comme véhicule permettant à Dominik Moll de faire le portrait lucide d’une toxicité masculine malheureusement inscrite dans les gènes de nos sociétés influencées par une idéologie patriarcale particulièrement tenace.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un cold case magistral et sombre.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Exceptionnels et subtils, Bouli Lanners et Bastien Bouillon sont ces flics humains, trop humains, désarmés et désarmants dans leur nuit intérieure.

Le Journal du Dimanche  par S.B.
La mise en scène, réaliste et d’une précision chirurgicale, détaille les différentes étapes de la procédure dans un climat plombé par les fausses pistes. Tout en esquissant le portrait de flics hantés, joués par Bastien Bouillon et Bouli Lanners, exceptionnels.

Les Echos par Adrien Gombeaud
Dominik Moll ose reconstituer une enquête criminelle inachevée pour signer un polar féministe, sans coupable et pourtant saisissant.

Libération par Sandra Onana
Dominik Moll signe un film d’enquête discret, tenu et économe dans sa méditation politique sur le féminicide, l’inverse d’une démonstration par l’outrance.

Marianne par Olivier De Bruyn
Autour de ces questions, Dominik Moll met en scène un film noir infiniment troublant où il tire le meilleur parti de son scénario labyrinthique et de ses acteurs, en premier lieu Bastien Bouillon (Yohan), dans le meilleur rôle de sa carrière, et le toujours impeccable Bouli Lanners (…).

Marie Claire par Emily Barnett
La Nuit du 12, polar vertigineux signé Dominik Poll, pointe la misogynie systémique qui mine les enquêtes sur les féminicides. Glaçant.

Positif par Jean-Dominique Nuttens
La précision du tableau inscrit le film dans la lignée de L.627 de Bertrand Tavernier, modèle de ces films criminels réalistes qui montrent le travail quotidien de la police, très éloigné de la mythologie longtemps véhiculée par le cinéma. Le souci de vérité n’exclut pas l’ampleur et le réalisateur inscrit son récit dans ces paysages montagneux au climat changeant, dans cette vallée industrielle grise dont la beauté ne se donne pas facilement.

Sud Ouest par Stéphane C. Jonathan
Avec « La Nuit du 12 », Dominik Moll réussit un polar haletant autour d’une affaire non élucidée. En immersion dans les rangs de la police judiciaire, ce thriller sombre explore la vie d’un groupe d’enquêteurs et questionne la relation hommes-femmes. Brillant.

Télé Loisirs par Camille Nevers
Savamment écrite, La Nuit du 12 s’avère tendue comme un thriller et surtout d’une bouleversante amertume sur la question des violences faites aux femmes.